Voici une courte nouvelle que j'ai écrit il y a bientôt 3 ans de cela, c'est la seule que j'ai réellement finie et quand je la relis aujourd'hui je suis loint d'en être fier, je compte même la réécrire mais bon... C'est pas urgent non plus ^^ Allez, bonne lecture (si vous avez le courage de lire cette... chose ^^)
Sujet: Arthanor ou Histoire d'un Démon Dim 28 Fév - 20:51
Voilà, je reposte la nouvelle.
Histoire d'un Démon
Je suis Arthanor, Grand Démon de l'Ancien Monde et membre de l'ordre des Chevaliers Noirs. J'écris ces pages pour que l'on me comprenne, j'écris ces pages pour que le monde se souvienne de moi. Mais, le point le plus important, j'écris ces pages pour ne pas m'oublier, pour me souvenir de celui que j'étais, de celui que je suis et de celui que je serai à jamais. Il faut savoir que je n'ai pas toujours été un être démoniaque. Autrefois, j'étais un Humain. Même si mes souvenirs remontent à des siècles, je me souviens encore très bien de mon passé et, par la même occasion, de ce qui m'a fait basculer dans l'ombre. Mon nom était Eathos, Eathos Lunegivre. Je vivais dans une petite bourgade, Karma, celle située au milieu des Franches-Collines, au nord-est de Draënor, capitale humaine de ce monde. Karma avait la réputation d'abriter les plus grands menuisiers de l'Empire Humain, dont je faisais, sans doute, partie, même si mes souvenirs sont assez vagues sur ce plan là. À l'époque, j'habitais donc ce petit village avec ma femme, Erwyn et mes trois enfants, Sael, Agonn et la petite Eolia. Je ne vais point tout vous dire sur ma famille si ce n'est que j'aimais mes enfants plus que tout au monde et que, je le crois, cet amour était réciproque. D'après mes souvenirs, on me qualifiait d'homme brave et bon, chose que j'ai du mal à imaginer, à présent. Tout allait pour le mieux. Tout n'était que paix, calme et joie. Jusqu'à la mort de Sael. Il n'avait que neuf ans. Je m'en veux encore de l'avoir laissé aller jouer, dans les collines. J'ai pleuré. Je l'ai pleuré pendant des jours, devant sa tombe, mon fils, mon enfant... J'étais seul. Même ma femme avait fini par arrêter de pleurer, pensant que ça ne servirait à rien. Durant des jours, peut-être des semaines, je suis resté là, à attendre que l'on me rende mon fils. J'entendais des voix, dans ma tête. Des voix qui me chuchotaient les horreurs qu'avait connu mon enfant avant sa mort. Des démons vinrent me souffler des immondices, des choses qu'on ne pouvait imaginer, des horreurs que même le plus cruel des hommes ne pourrait faire . Ils vinrent se délecter de ma souffrance, ils vinrent jouir de ma tristesse, me plongeant, peu à peu, dans la folie. La culpabilité m'envahissait et je ne pouvais plus vivre ainsi, rongé par les remords. Il fallait que je change. Alors, je finis par écouter les voix. Je les laissais prendre le contrôle de mon âme et de mon esprit. Alors, de seconde en seconde, je devenais, moi aussi, un Démon. Je me souviens que j'ai crié, je ne voyais que flammes. Je brulais de l'intérieur, sentant le feu me consumer, petit à petit. Ma voix se transformait, elle devenait de plus en plus grave et rauque. Mon corps me brulait. Jamais je ne crois avoir subi de telles souffrances. J'aurais dû mourir, dépérir, là, sur la tombe de mon fils, sur la colline où il avait été retrouvé. Je levais les mains au ciel, priant les dieux de me tuer, de mettre fin à cette souffrance. Ma peau noircissait sous l'effet du feu. Lorsque soudain, un cri, un cri perçant. Je mis mes mains sur mes oreilles. Une ombre noire avança dans le feu, rapide et gigantesque. On aurait pu dire qu'un dragon avait survolé les alentours. Juste à la suite de cette mystérieuse apparition, les flammes s'éteignirent, les hurlements cessèrent et les voix des Démons ne se firent plus entendre. J'aperçus brièvement des villageois étrangement familiers sortant de la bourgade et cherchant à savoir ce qui c'était passé, puis, je m'évanouis...
Je me souviens que je me suis réveillé chez moi, dans mon lit. Erwyn était à mes côtés, sa main sur mon front. Je l'ai regardée, elle m'a regardé puis je me suis levé. Elle parla.
- Eathos... Enfin, tu es révei...
Elle n'eut pas le temps de finir, je la saisis par le cou et je la soulevai.
- Je ne suis pas Eathos. Je ne suis pas celui que tu as connu. Ni mort, ni vivant, juste un Démon... Mon nom est Arthanor, et je reviens pour vous détruire.
- Ea... Eathos... Que fais... tu ?
- Es-tu sourde, mortelle ? Je ne suis pas Eathos !
- Mais... Al... Alors, qu...
Elle s'évanouit. Je la lâchai puis je sortis. Le village était désert et je venais de mettre dans le coma la seule personne qui aurait pu m'éclairer sur ce point. Je poussai un juron. Je suis sorti du bourg par la porte principale, porte toute faite de piquets en bois. J'ai marché durant quelques heures avant de croiser mes premières victimes. Un bataillon de soldats.
- Halte ! Hurla le plus grand d'entre eux. Déclinez votre identité et ce que vous faites sur cette voie ! Ne vous a-t-on pas dit qu'un village près d'ici est habité par un Démon ?
- Oh ! Que les nouvelles vont vite par ici... Je suis Arthanor, Arthanor ragelombre et je m'en vais vers votre destruction...
- Gardes ! Arrêtez cet homme, il est sucep...
- Un homme ? Par les maléfices de Samael ! ! Non ! Je suis un Démon !
Alors, ma peau devint noire, mes mains se munirent de griffes acérées et, dans mon dos, une magnifique paire d'ailes poussa. Mon visage changea, mes yeux devinrent un véritable brasier, des cornes poussèrent sur mon front. Je me sentis grandir. Mes victimes allaient mourir comme mon fils avant elles. Et, quelques secondes plus tard, leur sang humain souillait la terre fertile. Je réfléchis. Une idée brillante me vint à l'esprit. En tant que Démon, il me fallait tout de même une armée digne de ce nom. Je ne comptait pas sur mes frères de sang. Je nourrissais ma propre ambition de pouvoir. Et, même mort, les humains pouvaient toujours m'être utiles, si je les transformait en zombies. J'ai donc effectué divers rituels de nécromant. Je bus le sang de mes victimes, j'invoquai la puissance de mes dieux avant de déclencher une série d'éclairs, chacun déversant son énergie électrique sur les cadavres qui jonchaient le sol. Quelque seconde passèrent avant que les anciens humains ne se lèvent. Leurs corps déchirés en lambeaux et leurs yeux brillant d'une lueur rouge surnaturelle...
Je sentais que j'exerçais une totale emprise sur eux. Ceux qui était autrefois humains me servaient désormais. Mais, mon intention n'était pas de recruter une simple armée de mort-vivant, non ! Il me fallait bien quelque chose qui puisse rivaliser avec la magie Elfique qui protégeait leurs alliés. Il me fallait un dieu.
- Mes fidèles serviteurs, criai-je. Bientôt, ce monde nous appartiendra ! L'alliance des humains et des elfes ne pourra pas triompher face à notre armée des ténèbres... Nous ne sommes qu'une centaine d'êtres, ici. Mais, que vaut le nombre quand, avec nous, nous avons un dieu ! Chers frères... Nous allons libérer Baal, dieu de la destruction !!!
Ceux que je considérais, à présent, comme les miens hurlèrent mon nom. Je me sens encore très fier aujourd'hui. On aurait pu entendre, à des kilomètres, le brouhaha qu'avait provoqué ma fabuleuse idée. Mon fils était mort, et les humains allaient payer. Après mon nom, ce fut celui de notre divinité qui fut crié, et je criais avec eux, avec mes frères.
- Baal ! Baal ! Baal !
Durant les jours qui suivirent, nous marchâmes sur tout les villages, bourgades et forteresses, renforçant, à chaque fois, un peu plus mon armée. Nous étions, à présent, des milliers, peut être plus. Et plus mon armée recevait de nouveaux membres, plus ma puissance augmentait. La haine qui était en moi était incommensurable, rien ne semblait m'arrêter, mon dieu allait bientôt être ressuscité et, alors, notre victoire sur les races inférieures serait écrasante. Baal avait recouvert toute sa force, il ne lui manquait plus que l'âme de quelques êtres pour revenir en notre monde. Et, ces quelques âmes vinrent plus tôt que prévus. Bientôt, mon armée marchait sur un des dernier bastion défendant Draenor, capitale de l'alliance humaine. Alors, les cieux se couvrirent, les océans déchainèrent leurs vagues contre nos côtes et la terre trembla. Baal était revenu. Un grand rayon bleu descendit, ensuite, du ciel et vint frapper le sol avec une force incroyable. Le sol se fissura, laissa échapper des flammes et chaque morts-vivants pu apercevoir un géant sortir de la terre. Ce colosse était tout feu. Ses yeux, sa barbe et ses cheveux n'étaient que des foyers ardents. Des plaques de métal recouvraient sa peau et un casque était posé sur sa tête.
- Baal ! Oh ! Grand Destructeur de ce Monde ! Criai-je. Tu es enfin libre !Il y a fort longtemps, alors que les démons ne faisaient que leur apparition sur Ethra, les dieux t'emprisonnèrent et te maudirent jusqu'à la fin des temps pour nous avoir créés ! Mais aujourd'hui, tu es libéré des Enfers ! Et, c'est grâce à toi que nos ennemis vont périr ! La fin des temps est arrivée ! Le monde va entrer dans une période de ténèbres ! Je t'ai libéré, oh ! Baal ! Et je te demande d'abattre ton courroux destructeur ceux qui s'opposeront à nous ! Baal !
Mes hommes crièrent, une fois de plus, le nom du dieu qui venait de ce réveillé. Ils agitèrent leurs lances, frappèrent leurs épées sur leurs boucliers. Le chant de la guerre s'élevait dans les airs. Alors, je décidai de marcher sur Draënor même. Suivie de Baal, mon armée avançait, vers l'Est, et vers ce que je croyais être notre victoire... Le voyage vers la guerre dura trois jours, et, alors que l'aube du quatrième arrivait, nous arrivâmes aux portes de la capitale humaine. Des centaines d'archers étaient postés aux sommets des murailles et des catapultes étaient disposées sur les tours de pierres, prêtes à lancer l'assaut. La bataille commença. Mes frères partirent à la rencontre de leurs ennemis. Mais, il se passa quelque chose à laquelle personne ne s'attendait, Borian, dieu protecteur des hommes et chef de tout les ordres religieux intervint dans la bataille. Il vint les soutenir, il leur apporta une aide précieuse en emprisonnant, une fois de plus, Baal. Sans l'aide de ce dieu, les hommes aurait perdu, mais c'est bien nous qui furent défaits. Les humains tuèrent tout mes hommes et me capturèrent, ce fut la plus grosse erreur que leur race n'est jamais commise. Il m'emmenèrent devant leur roi et me condamnèrent à la potence. Ils me conduisirent, alors, à ce qu'ils appelaient mon lieu de mort. Et alors que le bourreau me passait la corde autour du cou, ses mains commencèrent à bruler. Je n'avais plus d'armée mais j'avais mes pouvoirs. Petit à petit, ils se consumait, comme je l'avais été autrefois. Il criait et la foule, choquée, ne bougeait pas d'un cil pour venir le sauver. Je me suis détaché puis je me souvient avoir massacrés toutes ses personnes, qui hurlaient à ma mort. J'ai ensuite retrouvé tout mes équipements. Et, je suis monté au palais, pour affronter le roi de l'alliance humaine. Devant les portes du palais, un visage me revint en tête. C'était un visage d'enfant d'une dizaine d'année. C'était le visage de Sael, mon fils. Je me souvenais, tout à coup, des moments passés avec lui. Une colère monta en moi lorsque je me rendit compte qu'une larme coulait le long de ma joue. J'ai donné un puissant coup de pied dans la porte et celle ci s'ouvrit et vint se claquer contre les parois de la salle du trône. La salle était gigantesque. Des colonnes de marbre soutenaient le plafond et les murs étaient ornés de bas-relief représentant les moments importants de l'histoire humaine. Bientôt, un nouveau bas relief viendrait raconter comment le roi de Draenor fut vaincu par un Démon.
Le roi de Draënor était là, assis sur son trône. Il portait son armure argentée et tenait, de sa main droite, son épée, incrustée de diamant, de saphir et d'autres pierres précieuses. Je le regardais, il me regardait, nous avancions, tout les deux, vers le centre de la salle. Il parla.
- Qu'es tu venus faire ici, Arthanor ?
- Je suis venu me venger, père.
Il tressaillit.
- Oh ! continuais-je. Vous n'avez pas l'air au courant. Personne ne vous à dit que votre fils avait disparu ?
- Si... Mais...
- Mais quoi ? Je suis un Démon ? Et alors ? C'est ce que vous cherchiez, non ?
- De quoi parles-tu ?
- Je parle de la mort de Sael.
Il recula de quelque pas. Son visage était devenu livide, pâle. Il tremblait.
- Sael... murmura-t-il. Sael...
- Oui, vous devriez vous en souvenir, cela ne fait que quelque semaines que vous l'avez assassiné, uniquement pour me faire souffrir.
- MENSONGES ! Cria-t-il. Je l'ai tué pour les salut de notre peuple.
- Le salut ? Et, dans ce cas, que pourrez vous me dire ce qu'aurai apporter la mort de votre petit fils ?
Il pleurait. Il pleurait à chaudes larmes.
- Une ancienne légende, commença-t-il, dit que notre peuple serait trahis par un de nos frères. On raconte que cet humains allait vivre dans les Franches-collines et que celui ici se transformerait en Démon. Sael était le seul de tes fils à être né dans les collines. Je croyais que c'était lui, lui l'humain qui nous tuerait tous.
- Mais vous avez eu tord. Cet humain, c'était moi. Et, aujourd'hui, vous allez payer pour vos actes et pour vos erreurs.
- Eathos... Mon fils...
- Je ne suis pas Eathos ! criais-je. Ni Eathos le fermier, qui vit dans les Franches-collines, ni Eathos III, fils d'Eldar, roi de Draënor. Je suis Arthanor.
- Tu ne sais plus qui tu es... Tu t'es oublié. Tu es Eathos...
- NON ! COMBIENS DE FOIS DEVRAIS-JE VOUS LE DIRE ? JE NE SUIS PAS EATHOS !!!
Je chargeai. Nos épées s'entrechoquèrent. Le bruit du métal dura un bon moment. Les lames se heurtèrent, chantèrent et sifflèrent. Nous parcourûmes la salle, dans les moindres recoins, combattant sans relâche. Mon père était fort, certes, mais pas assez fort pour me battre. Je sentais qu'il commençait à faiblir sous mes coups. Il para un coup d'estoc qui lui aurait tailladé le ventre. Puis, il passa à l'attaque. Je parai puis pivotai, cherchant à m'éloigner du combat. Le roi me suivit. Son épée plongea vers mon cou. Je parai maladroitement avant de perdre l'équilibre et de tomber à genoux. Il m'envoya un coup d'estoc. Alors, je me jetai sur ma gauche, esquivant sa lame, avant de rouler et de me retrouver, à nouveau, en position debout. J'attaquai, sa lame contra. Nous restâmes dans cette position durant quelques secondes. Je donnai un nouveau coup au niveau de sa tête. Il para avec le plat de sa lame mais le choc fut violent, trop violent. Son épée se brisa et mon père tomba à genoux.
- Voici venue, père, la fin de votre règne. Votre temps est révolu tandis que le miens commence à peine. Adieu !
Sur ce, ma lame lui trancha la tête.
Et je repartis vers Karma où j'avais encore une affaire à régler...
Sur la route, je fis la rencontre d'elfes et de brigands qui me tendaient une soit-disant embuscade. Le prix à payer fut leurs âmes. Ils vinrent se joindre à moi, comme l'avaient fait les humains que j'avais tué. Nous arrivâmes sur une colline qui dominait la bourgade où j'avais vécu en tant qu'homme. Le village grouillait de monde, contrairement à la dernière fois que je l'avais vu. Les enfants jouaient entre eux, se cachant dans les collines et se courant après. La simple pensée que mon fils, Sael, aurait pu être parmis eux m'avais fait laisser couler une larme le long de ma joue. Je m'avançais, avec la vingtaine d'homme qui était à mes ordres, vers le village de ma jeunesse. Une fois dans la bourgade, j'ordonnai à tout mes hommes de ne pas laisser de survivants. Alors, toute les maisons furent brulées, touts les habitants furent tués. Tous sauf un. J'aperçus certains de mes hommes qui battaient ma femme et mes deux enfants. Je me suis avancé et je les transpercés de ma lame. Leurs corps tombèrent, raides morts. Erwyn me regarda, effrayée. Agonn pleurait. Eolia était morte. Je m'accroupis vers mon fils et lui lança.
- Dit moi, Agonn, est ce que tu as peur de moi ?
Il ne répondais pas. Il pleurait à chaudes larmes et avait le hoquet.
- Ne le touche pas sale chien ! cria celle qui était autrefois ma femme.
- Ne te mêle pas de ce qui ne te regarde pas ! lui répondis-je.
Je me levais et marchais vers elle. Comme je l'avais fait plusieurs semaines auparavant, je la soulevait par le cou, l'étranglant. Elle suffoquait, son visage devenait de plus en plus rouge. Puis, je lâchais. Elle s'écroula sur le sol, toussant à plein poumons et reprenant son souffle.
- Il vaut mieux pour ta vie que tu suives le conseil que je viens de te donner.
Ensuite, je retournai vers Agonn.
- Alors, Agonn, est ce que tu as peur de moi ?
- Pa... Papa !!!
- Papa ? Non, je ne suis plus ton père. Mais, je peut le redevenir. Si tu viens avec moi, tu retrouvera ton chère père.
Je tendis la main. Il approcha son bras, petit à petit, afin de l'attraper. Lorsque Erwyn cria de nouveau.
- Non ! Ne t'approche pas de mon fils ! C'est à cause de gens comme toi que Sael est mort !
- Tu n'en sais rien. Tu n'étais pas là. Moi, j'ai tout vu... Gardes ! Tuez la !
Une épée tranchante transperça alors le corps de mon ancienne compagne.
Quand Agonn vit sa mère se faire tuer devant lui, il comprit que je n'était plus le père qu'il avait connu. Il refusa le prendre main.
- Je ne peut pas !!!
- Oh, si, tu le peut, prend ma main et rejoins moi.
- Désolé papa, je préfère mourir que d'avoir affaire avec un Démon.
- Dans, ce cas, tu as choisi ta voie, tu sais ce qui t'attend. N'est ce pas ? Ma lame va te transpercer et tu souffrira. Tant pis pour toi.
Sur ce, je saisis mon épée et le transperçai. Il gargouilla avant de tomber, face contre terre. Alors, je me levai, crachant sur son cadavre et j'ordonnai le rassemblement. Nous n'avions plus rien à faire ici. Le meurtre d'Agonn fut le dernier acte démoniaque que je commis. Lorsque ma lame l'avait transpercer, j'avais ressentit un sentiment de soulagement. Je ne sais pourquoi, mais tout à coup, je me rendit compte de toute les atrocités que j'avais commises. Je commençais à me haïr. Ma décision fut alors prise, j'allais me retirer, seul, dans les Montagnes du Bord du Monde, afin d'être puni. Et, depuis, je suis venu ici, dans cette caverne. La même caverne dans laquelle vous êtes en train de lire ces pages. Je suis désolé. Je suis un démon. Je suis Arthanor et je suis désolé pour ce que j'ai fais, pour ce que je fais et pour ce que je vais faire. Car, une ombre se meut tandis que vous achevez de lire ces quelques lignes, vous sentirez une légère douleur, vos pensées s'effaceront petit à petit tandis que mon épée traversera votre chair... Ne vous retournez pas, car cette ombre n'est autre que moi...
Voilà, bien déçu ??? Alors n'hésitez pas à défouler votre colère en commentant... ^^