Assassin Royal (Livre 1)
Chapitre 1
Je me présentai devant une porte, avec un homme m’ayant découvert dans la forêt. Les gardes nous regardèrent d’un air amusé, mais sérieux à la fois.
Que voulez-vous, Monsieur? demanda le garde sérieusement.
Je veux vous remettre ce jeune homme que je viens de trouver dans la forêt.
Dans la forêt! dit-il très sérieusement.
Oui! Le garde, je me promenais pour avoir de la nourriture pour ma famille et je l’ai vu couché dans l’herbe.
Qu’est-ce qui vous dit que ce n’est pas un Niarolien?
Il n’a pas le teint, dit-il pour me protéger.
- Vous avez déjà vu un Niarolien? demanda le garde étonné.
Oui, un jour, ils ont détruit ma maison et ils m’ont dit de déménager, mais moi, je n’ai pas voulu. Donc, j’y demeurai. J’ai reçu des menaces de mort tous les jours.
Des menaces de mort! Allez donc prévenir le Roi!
Je ne peux tout simplement pas. Je ne vis pas dans le village, je vis à l’extérieur.
Je vais quand même l’en aviser. Maintenant, laissez-moi ce jeune homme.
L’homme me poussa sur le garde et repartit de son bord. Le garde me regarda.
As-tu un nom, jeune homme?
Je ne sus quoi répondre. Je ne connais pas son langage.
─ Dorioss, va informer le Roi que quelqu’un l’attend.
Le garde me prit la main et me dit:
Suis-moi.
Je me laissai faire puisque tout ce qu’il venait de dire était du charabia. Je le suivis et nous prîmes un chemin de terre battue jusqu’à un château imposant, mais beau. Nous y pénétrâmes.
Jeune homme… dit le garde, tu vas voir le Roi dans moins de deux minutes. Il faut que tu le respectes.
Je fis un signe de tête pour faire semblant de le comprendre. Je le suivis jusqu’à une chaise ornée de pierres précieuses, faite, elle aussi, de platine. Je le regardai pour voir ce qu’il faisait et je fis de même. Je vis un homme de petite taille portant lui aussi des pierres précieuses. Il s’avança et s’assit sur son trône. Il me regarda droit dans les yeux, et je fis de même.
Qui est-ce? demanda le Roi.
C’est un garçon sans nom, Messire.
Il se produisit un petit déclic dans ma tête, et je les compris aussitôt.
Père!
Les yeux grand ouverts, je le reconnus enfin.
Fils! dit-il en pleurant.
Le garde nous regarda d’un œil méfiant.
C’est une blague, mon Seigneur!?
Non, ce n’est pas une blague, c’est mon fils.
Mais, Messire, il ne sait pas son nom! D’habitude vous donnez un nom à vos enfants.
Celui-là fut une exception; je n’ai pu lui en donner un. Donc, donnez-moi une série de noms…
Lin, Messire.
Non…
Subtilité.
Heu… Oui, ça lui ira comme un gant; iI s’appellera Subtil Morolac. Allez lui montrer sa chambre et ensuite montrez-lui ses professeurs.
Oui, Messire.
Suis-moi, Subtil.
Je le suivis et nous commençâmes à monter les marches. Au troisième étage, il lui montra sa chambre. Ensuite, ils descendirent encore une fois au premier. Nous sortîmes du château et nous nous rendîmes devant une maison, belle de l’extérieur avec ses briques rouges et un toit de paille coloré aussi en rouge. Nous pénétrâmes dans la maison.
Bonjour, Li-Al! Comment allez-vous? demanda le garde.
Ça va! Qui est le jeune homme à côté de toi? dit-elle curieusement.
C’est le fils du Roi.
Elle eut l’air surprise et constata que j’avais les mêmes traits que le Roi lorsqu’il avait le même âge que moi.
Et le Roi veut que je lui apprenne les bonnes manières.
Oui, il m’a demandé de montrer à Subtil les professeurs qu’il aura.
Salut, Subtil. Elle me serra la main. Comment ça va?
J’ai oublié de vous dire qu’il ne parle pas beaucoup; il sait juste dire, père.
Ah! dit-elle, surprise.
Bon! Nous devons y aller, il faut que je lui montre tous ses professeurs avant le coucher du soleil.
Au revoir, dit-elle.
Nous sortîmes de la maison et revinrent au château. Nous remontâmes au 2e étage et pénétrâmes dans une salle mal éclairée où ça sentait le crottin de cheval.
Salut, Ma-Il, ça va?
Oui, je vais bien et qui est ce jeune homme?
C’est votre apprenti.
Un apprenti… Quel est son nom?
Subtil, l’enfant du Roi.
Ma-Il fut surpris d’apprendre cette nouvelle. C’était bizarre. Je ne savais pas pourquoi il ne croyait pas qu’il pouvait être un autre fils de Sonoro Morolac.
─ Ça va être plaisant de lui apprendre comment tenir une arme.
─ Je sais. Mais là, nous devons te quitter. Au revoir.
Nous sortîmes de l’endroit, et Subtil fut super content de respirer enfin la bonne odeur du château.
─ Bon! Je ne peux pas te présenter tout le monde; je n’ai pas le temps. Il va bientôt faire nuit. As-tu besoin de moi pour te rendre à ta chambre?
Je lui fis signe que non de la tête.
─ Je vais revenir te chercher demain, au point culminant du soleil.
Je fis signe que j’avais compris et me rendis à ma chambre au 3e étage. Je me couchai dans mon lit douillet et confortable et m’endormis.
Je me réveillai. Il faisait jour, et je m’étirai. Je remarquai que devant moi se trouvaient de la viande, du pain et des vêtements (chandail, culotte et pantalons). Je m’habillai et mis mon linge sale au même endroit. Je vis le garde pénétrer dans ma chambre dès que j’eus fini de manger.
─ Salut, Subtil. As-tu bien dormi?
─ Je fis oui de la tête.
─ Bon! Suis-moi. Il faut que je te montre tes autres professeurs.
Nous descendîmes au premier étage et pénétrâmes dans une pièce bien éclairée où se tenaient deux professeurs en train d’enseigner aux quelques enfants qui s’y tenaient.
─ Depuis fort longtemps, disait le professeur d’histoire, le temps ne fait que durer et s’accroche à nous, tout comme nous, lorsque nous courons en voyant un loup…
Le professeur se tut, et les deux autres ainsi que leurs élèves nous regardèrent.
─ Bonjour, Poilass et Gi-Al! Comment allez-vous?
─ Bien! Qui est avec vous?
─ L’enfant du Roi! Vous devez lui apprendre l’histoire ainsi que la façon de faire des potions.
Ils furent tous deux étonnés.
─ Maintenant, nous n’allons guère continuer de vous déranger.
Et nous quittâmes la pièce.
─ Bon! Subtil, tu as vu tous tes professeurs, tu dois les voir tous les jours, sauf le samedi et le lundi. Compris?
Je fis oui de la tête.
─ Maintenant, je dois t’emmener dans la chambre de ton père pour reprendre mon activité. Il doit te parler.
Il m’emmena dans la chambre. Il referma la porte.
─ Salut, fils! Ça va?
Je fis un signe oui de la tête.
─ Je dois t’informer qu’il n’y a qu’un seul professeur que tu n’as pas vu et qui doit rester secret.
Je sursautai. Il me comprit.
─ Je sais. C’est bizarre, mais c’est comme ça.
La porte s’ouvrit. Un homme dans la soixantaine, sur un fauteuil roulant en bois, fit son apparition dans la salle.
─ Salut, apprenti.
Je lui fis un salut de la main.
─ Sami Laran va être ton professeur d’art, fils. L’art n’est pas facile. Il ne s’agit pas de dessiner une personne, mais bien de la tuer.
Je sursautai.
─ Puisque tes cours commenceront demain, poursuivit-il, il fallait bien que je te dise que tu allais avoir un autre professeur. Tes cours sur l’art débuteront samedi. Tu en auras juste deux jours semaine; les samedis et les lundis, les seuls jours où tu n’en auras pas d’autres.
Je lui fis signe que j’avais compris.
─ Bon! Je dois te faire sortir, fils, puisque j’ai des affaires à régler.
Je sortis de la chambre de mon père, et devant la porte, il y avait deux personnes qui attendaient leur tour pour parler au Roi. Je descendis les marches et sortis du château pour mieux connaître les lieux à l’extérieur de son abri. Je me promenai dans les rues et vis des itinérants, des marchands et des villageois. Mais, il était rare de voir des riches se promener comme moi dans ce village. Je m’arrêtai pour regarder la rivière Sid. Que c’était beau! Dire que j’ai dû boire dans cette rivière des millions de fois avant d’être retrouvé et de revoir ainsi mon père. Mais cela, c’est du passé. Je vis le soleil commencer à s’éclipser. J’ai donc rebroussé chemin et m’en suis allé à ma chambre dormir paisiblement. Je me réveillai en sursaut car quelqu’un m’avait touché, mais j’ignorais qui. Devant moi, se trouvaient encore un déjeuner et des vêtements. Dois-je en conclure que j’ai une servante? Je mangeai rapidement et m’habillai. J’allai tout de suite, en marchant, à mon cours de combat. À l’endroit où ça sentait le crottin. Je pénétrai dans la salle, et Ma-Il me fit un salut.
─ Salut, Subtil.
Je hochai la tête.
─ Tiens! Tu en auras besoin pour te pratiquer.
Il me passa une épée. Je la pris.
─ C’est bien! Au moins, tu sais t’en servir. Maintenant, essaie de me bloquer.
Il essaya de me frapper, mais me rata.
─ Ce n’est pas de l’agilité, ti-t’homme, qu’il te faut, il te faut bloquer.
Il réessaya de me frapper et je lui bloquai son coup.
─ Tu n’es pas si mal; j’en ai connu un bien pire. Ils ne savaient pas comment les utiliser.
Je fis semblant de le frapper avec l’épée, et il la bloqua.
─ Tu croyais que je ne l’avais pas vue.
Je fis oui de la tête. Je suais très fort. Je pouvais même dire que je dégoulinais.
─ Bon, Subtil! Je vais te laisser te reposer. Bonne journée.
Je sortis de l’endroit et descendis pour aller à mon cours d’histoire et de potions. Je pénétrai dans la pièce.
─ Salut, Subtil! Je te prie de t’asseoir avec les autres.
Je m’assis et écoutai attentivement.
─ Depuis des siècles, les Niaroliens pouvaient nous butter d’une façon assez simple, mais, aujourd’hui, ils ne peuvent guère nous importuner grâce à nos cinq camps de guerre. Mais ce n’est plus eux que nous devons redouter, ce sont les Outraliens. Grâce à leurs bateaux, ils peuvent débarquer sur nos terres et nous butter comme si Dieu avait un contrôle sur eux.
Il arrêta de parler pour reprendre son souffle.
─ Bon, chers élèves, je dois vous laisser avec Gi-Al.
Le professeur d’histoire sortit de la classe.
─ Salut, chers élèves. Aujourd’hui, je vais vous apprendre à faire une potion afin de tuer quelqu’un très rapidement. Son nom est < poison de mort rapide, rapinod layanos >. Il faut se servir de l’écorce et du poison du sapin empoisonneur pour la créer. Il faut mettre cette écorce dans de l’eau bouillante et la mélanger à celle-ci.
Je vis une explosion bleue, comme tous les autres élèves.
─ Voilà! Voici le poison parfait pour tuer quelqu’un très rapidement. Il le mettra dans quelque chose dont je ne connais pas le nom. Maintenant, je vous laisse. Le cours est terminé pour aujourd’hui. Je sortis et me rendis au château. Je pénétrai dans la maison de briques rouges.
─ Salut, jeune homme…
─ Je lui fis un signe en signe de salut. Elle me frappa avec sa règle sur la tête.
Tous ces cours se répétèrent jusqu’à mon premier cours d’art. Un samedi, je me rendis à mon cours avec le professeur handicapé… Je pénétrai dans la salle, et il me fit signe de m’asseoir. Je m’assis par terre.
─ Bonjour, cher apprenti! Comme tu le vois, tu es le seul élève dont je dispose en ce moment. Donc, je vais commencer ton éducation tout de suite. Premièrement, il faut que je t’apprenne comment marcher super silencieusement.
─ Il est niaiseux ce gars-là, me dis-je. Il ne peut se tenir debout et il veut me montrer ça!
─ Premièrement, il faut que tu saches marcher sur la pointe des pieds. Je crois que tu ignores comment faire. Deuxièmement, il te faut de la discrétion. C’est tout.
Cela se répéta en continu jusqu’à mes dix-huit ans. J’eus le temps d’apprendre pas mal de choses et je devins un assassin assez rapidement. Je sus comment créer des potions, comment parler, mentir, m’abstenir de boire du vin et avoir une femme. J’acquis d’autres choses moins importantes tout à la fois.
Chapitre 2
Je me réveillai et m’habillai. Ensuite je sortis de ma chambre. J’eus un sursaut. Un serviteur attendait devant la porte et allait cogner, mais je suis sorti avant qu’il ne le fasse.
─ Bonjour, Subtil! Votre père vous attend dans sa chambre et veut vous parler.
Le serviteur repartit et moi je commençai à monter les marches jusqu’à sa chambre. J’ouvris la porte et le vis assis dans sa chaise confortable.
─ Bonjour, mon fils…
─ Bonjour, père.
─ Belle entrée au château, et personne ne t’a fait de mal ou autre?
─ Non, père.
Il demanda à un serviteur d’aller chercher mon professeur d’art, Sami Laran.
─ Puis, fils, ça avance, tes études?
─ Oui, père. Je sais tout ce qu’ils voulaient que j’apprenne, mais ils disent qu’il en reste encore un peu.
Quelques minutes de silence,et, plus tard, mon professeur d’art arriva dans la chambre.
─ Bonjour, Sami Laran! Ça va?
─ Oui, mon Roi.
─ Croyez-vous que mon fils soit prêt à ce qu’il soit destiné?
─ Oui, il peut… Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase.
─ Je suis destiné à quoi, moi? Je ne suis pas informé dans cette affaire-là, dit-il d’un ton de remarque.
─ Fils, comme moi, à mes débuts, j’ai dû être admis dans l’Armée Royal et puisque tu as acquis beaucoup d’intelligence, tu peux être d’une grande utilité, et en plus, grâce à l’art, tu peux me parler de très loin.
─ Si je me fais tuer!? Cette question me brûlait les lèvres.
─ Moi aussi, je me posais la question… Si tu meurs, je vais te faire la cérémonie la plus grande jamais offerte jusqu’ici.
─ Il reste que je meurs!
Mon professeur nous regardait bizarrement, comme si nous étions des Chinois.
─ Bon! Calmez-vous. Mon Roi a fait ce trajet-là, lui aussi, et c’est à toi de le faire. Ce qu’il a fait, de toute façon, je t’ai enseigné à te méfier de tout le monde, même de tes amis, dit-il avec dégoût, à ces mots nuls pour lui.
─ Bon… Fils, tu m’as compris?
─ Oui, père. Je mis un genou par terre. Je ne vous décevrai pas.
─ Tu sais où mange l’Armée Royale.
─ Oui.
─ Va les rejoindre.
Je sortis de la chambre de mon père et allai dans la salle à manger au deuxième étage; salle qui sert juste pour l’Armée Royal. Je pénétrai dans la salle à manger, et tout le monde me regarda.
─ C’est le fils de notre Roi, cria un homme.
Tout le monde se leva et commença à frapper des mains et à chanter. Une femme habillée d’une robe rose lui dit:
─ Assis-toi, jeune Prince.
─ Il s’assit.
─ Comment vas-tu?
─ Très bien.
─ Que veux-tu manger?
─ Du gibier, du pain et un peu de vin rouge.
Elle se leva.
L’homme, devant moi, me demanda le beurre. Je pris le pot de beurre et le lui donnai.
─ Merci, jeune Prince, me dit l’homme.
La dame arriva avec ce que j’avais demandé et me le mit devant moi.
─ Merci, Madame.
Je mangeai, tout en écoutant les rumeurs sur la ville.
─ Depuis quelque temps, des gens nous attaquent par le flanc ouest, dit-il à un autre homme.
─ Ouais, par la rivière. Quelle mauviette! Avoir peur de notre armée est une chose, mais prendre la rivière pour nous abattre, ça, c’est de la merde. On n’a même pas de bateaux pour les abattre.
─ T’as raison, Mel, on a vraiment besoin de bateaux. Moi, j’ai entendu dire qu’il y une armée de Niaroliens qui s’en vient. Si elle traverse nos campements, on est foutu!?
─ En quelque sorte.
Je finis mon assiette et allai la laver dans la cuisine. Je dis à la dame que c’était très bon. Elle me remercia. Un garde cria dans la porte:
─ Les Niaroliens sont là pour nous butter.
Il tomba à terre. Il avait une épée dans la cage thoracique.
─ Grouillez-vous, fini la sieste. Ils sont là comme prévu.
Je suivis les gardes en courant, et, dès que nous fûmes dehors, nous vîmes cinq cents Niaroliens. Je sortis mon épée. Je fonçai dans le tas. J’entrai mon épée dans la tête d’un Niarolien. Il tomba à terre, raide mort. Je me protégeai, et un autre Niarolien me frappa avec son épée. Ensuite, je le frappai, mais il se protégea. Je sortis mon poignard le plus rapidement possible, et celui-ci pénétra dans le tronc. Il s’agenouilla et commença à pisser le sang. Je n’eus pas le temps de m’occuper de lui que deux Niaroliens vinrent me sauter dessus. Je mis mon poignard dans ma poche et sortis mon épée très rapidement. Je la plantai dans la cage thoracique d’un Niarolien, ressortis mon épée et me protégeai. L’autre essaya de me frapper, mais en vain. Je lui plantai mon épée dans la moelle épinière et il mourut sur le coup. Je sortis mon épée de son corps. Je n’eus guère le temps de regarder les cadavres. Un Iad Niarolien apparut ``c’est une sorte de catapulte créée par ces d’humains``. Il lança une pierre sur le château, mais il survécut au projectile. Je fis un saut par-dessus la catapulte et tranchai la tête du Niarolien. Il est mort sur le coup. Je me protégeai et un autre Niarolien m’attaqua. Que je suis fatigué d’eux! J’y flanquai un coup de poing dans la figure et lui fis une jambette. Je lui plantai l’épée dans le cœur. Je me protégeai. Je vis qu’il n’y avait plus de combattants. L’Armée Royal a perdu plusieurs hommes. Les autres se sont enfuis; ça, c’est une autre affaire.
─ Subtil! cria un homme.
Je me retournai et regardai.
─ Oui, répondis-je.
─ Le Roi veut vous voir, et, en passant, vous vous êtes super bien défendu et battu.
J’entrai dans le château et montai jusque dans la chambre de mon père. J’entrai.
─ Fils! Je t’ai vu combattre. Tu es très bon dans ce domaine.
─ Oui, père. C’est Ma-Il qui me l’a appris.
─ Je savais qu’il était bon.
─ Il ne fait que m’apprendre la technique de l’art, mais je ne sais pas l’utiliser.
Une femme pénétra dans la chambre du Roi.
─ Ça, c’est moi qui te l’apprendrai, dit-elle.
Elle n’est pas très grande, elle a les cheveux bruns, les yeux bleus et la peau blanche, très blanche.
─ Fils! Elle ne t’a pas encore reconnu, mais c’est ta mère. La Reine.
Elle me regarda avec ses yeux perçants.
─ C’est notre enfant? dit-elle, interrogative.
─ Oui.
─ Ah… Suis-moi, mon fils.
Je sortis de la chambre et je montai au sixième étage du château. Nous pénétrâmes dans une salle majestueuse remplie d’or.
─ C’est ici que tu dois venir pour que je t’apprenne tout sur l’art.
─ OK.
Je m’inclinai.
─ On va commencer par créer un lien permanent. Il faut que tu te concentres sur moi… de toutes tes forces pour réussir…
Je me concentrai sur elles et elle fit de même. Je réussis à lui glisser un mot par notre lien qui n’est pas encore bien fondé. << Ai-je réussi? >> Elle rompit notre infime lien.
─ Tu es mon fils, et, en plus, tu es un gars. Tu apprends plus vite que moi quelque chose qu’il m’a fallu cinq ans à apprendre… Je te retire le cours pendant une semaine pour me remettre de ça.
Je sortis de la chambre, je descendis jusqu’à la salle de la Garde Royale et j’y entrai.
─ Notre Héros est arrivé, cria un homme ivre.
Je m’assis sur le banc.
─ Puis, mon Prince… Comment avez-vous trouvé la bataille?
─ Ben… Pas pire! Elle a été assez facile.
─ Ah! Une de mes informatrices m’a dit que le village des Niaroliens a un trou dans leur structure politique. Tu trouves ça bizarre que des sans cervelle aient un système politique? Ben moi, non.
─ Je trouve, moi, que les sans cervelle en ont peut-être une. Ils ont des catapultes… Nous, comme civilisation développée, on en a, mais le système politique nous interdit de les utiliser. Comprenez-vous mon raisonnement?
─ En quelque sorte…
Une dame me toucha l’épaule.
─ Mon Prince, que voulez-vous manger?
─ Juste de la viande.
─ OK, mon Prince.
Elle partit vers la cuisine et cria ma commande.
─ Penses-tu qu’on devrait les attaquer? dit l’homme qui me parlait tantôt.
─ Oui et non.
Tous les gardes arrêtèrent de manger et me regardèrent.
─ Pourquoi, non?
─ On devrait nous les soumettre et tous ceux qui fuient seront…seront… pendus.
Tout le monde recommença à manger, et l’homme à côté de moi me dit:
─ Bon raisonnement, mon Prince. Au moins, tu y as pensé.
La servante arriva avec ma commande et me la mit devant moi.
─ Merci, Madame.
─ De rien, mon Prince.
Elle repartit voir d’autres gens, pour prendre d’autres commandes.
Je mangeai et écoutai la conversation des hommes qui étaient assis dans un coin sombre.
─ Sais-tu que les Niaroliens vont venir nous attaquer par-derrière?
─ Oui, je le savais. Ils vont peut-être passer par les voies maritimes et même qu’ils pourront devenir des pirates.
─ C’est une hypothèse.
L’homme, à côté de moi, me sortit de ma réflexion.
─ Être un héros, est-ce amusant?
─ En quelque sorte…
Je me levai et pris mon assiette, la mis sur le comptoir et dis à la servante:
─ C’était bon… merveilleusement bon!
─ Merci, mon Prince.
Elle rougit.
Je sortis de la salle et allai me coucher puisque la nuit était arrivée. On me réveilla en pleine nuit, et je vis le chef de la Garde Royale.
─ Allez, mon Prince! On va aller détruire le village de ces Niaroliens.
Je me levai et mis mon équipement de la Garde Royale et pris mon épée ainsi que mon bouclier. Je suivis le chef dans les couloirs et…
─Tu aurais pu te changer lorsque je suis sorti de ta chambre!
─ Désolé.
Nous sortîmes hors du château. Tout le monde était là, toute la Garde Royale, bien sûr! Mon père était juste à côté d’un soldat. Il me fit signe de venir. Je me plantai devant lui et je m’inclinai. Il mit sa main sur mon épaule et me dit:
─ Je serai ton admirateur si tu reviens vivant. Si tu ne reviens pas, garde dans ta mémoire que je t’aimais.
─ Bye, père.
Nous partîmes vers ce village des Niaroliens.
CHAPITRE 3
Nous arrivâmes à l’aube. En le voyant, je fus surpris. Pas de tour de garde, pas de garde du tout, sauf une prostituée, qui, de sa main, nous fit salut; pas de murs fortifiés, pas de château, sauf une maison. Pas de restaurants… même pas de chevaux! Ils utilisent des charrettes comme moyens de transport. Je ne crois pas que ce soit un moyen de transport intelligent. Notre chef riait aux larmes. Il se releva et s’essuya les yeux…
─ Bon! Il faut y aller.
On détruisit le village en lançant une torche sur une maison, et tout le village a pris feu. Nous retournâmes au château avec un sourire aux lèvres. Il n’y eut aucun mort dans la Garde Royale. Dès que nous pénétrâmes dans le château, tout le monde sut que nous les avions battus. Nous vîmes un messager se planter devant nous.
─ Bonjour, Garde Royale. Le Roi veut vous voir sur-le-champ… Ne le prenez pas au sens figuré.
─ Ah! Ah! Ah! Ah!
Tout le monde monta vers la chambre de mon père, et nous y entrâmes.
─ Bonjour!
─ Bonjour, mon Roi.
─ Je suis fier de vous. Vous avez détruit l’ennemi sans aucun mort. Quel record!
─ Je sortis du rang et je m’inclinai.
─ Père, ce village était vide… Où est leur armée?
─ Oh! Protégez le château, ils vont nous attaquer par le fleuve.
Dès qu’il eut fini sa phrase, un garde entra dans la salle.
─ On se fait attaquer par le fleuve!
L’homme tomba par terre. Son cou était cassé en deux et une flèche était plantée entre ses deux jambes. Toute la Garde Royale sortit du château et se rendit sur le site de guerre. Nous vîmes l’armée entière. Il y avait mille trois cent cinquante Niaroliens et cinquante bateaux. Je courus et sortis du château, puis, dès que je fus en bas, à l’extérieur, je vis leur énorme armée. Elle était tellement grosse que j’en fus étonné.
─ À l’attaque! dit le chef de la Garde Royale.
Je sortis mon épée et je commençai à courir. Devant moi, il y avait un Niarolien qui me prit comme cible. Dès qu’il fut à côté de moi, il essaya de me frapper, mais me rata. Je lui plantai l’épée dans le cœur, le poussai et arrachai mon épée de son corps. Puis, je vis un autre Niarolien, enragé. Il courait comme un dégénéré. Je visai et lançai mon épée qui entra dans le deltoïde du Niarolien. Souffrant, il tomba par terre. Je lui enlevai l’épée du corps, d’un mouvement sec et fort, et la lui plantai dans le cœur pour arrêter ses souffrances. Dès que j’eus terminé avec celui-là, deux autres Niaroliens couraient vers moi pour me tuer. J’eus juste le temps de lui enlever mon épée du cœur, et je me positionnai pour me défendre à nouveau. Un des deux Niaroliens me frappa, mais je le bloquai. Je plantai mon épée dans le cou du deuxième et je me battis à mains nues avec l’autre. Je lui donnai des coups sur la tête et sur le corps avec sauvagerie. J’entendis un cri de douleur. J’assénai un coup fatal à celui qui avait essayé de me frapper avec ses poings. Il tomba par terre. J’enlevai mon épée de son cou et il criait encore à gorge déployée. Pour lui épargner des souffrances, je lui plantai mon épée au cœur. Il mourut. Je regardai autour, mais je ne vis aucun Niarolien. On les avait exterminés!
─ ON LES A EXTERMINÉS! gueula un homme.
Dès que la guerre fut terminée, je partis vers le château. J’entrai, je vis beaucoup de gens en train de nous regarder. Je montai vers ma chambre et y entrai. Puisque mon linge était plein du sang de mes victimes, je me changeai. Je me regardai dans le miroir. Je me regardai et je vis plein d’égratignures sur mon triceps tant développé. Dans ma figure, mes cheveux bruns étaient devenus rouges durant la bataille.
─ Il faudrait vraiment que je me lave, me dis-je.
J’embarquai dans une baignoire faite uniquement de bois. Je la remplis et je m’y lavai. J’entrai dans ma chambre, je m’habillai, un homme cogna à ma porte. Dès que j’eus fini, je l’ouvris.
─ Vous êtes bel et bien, Sire Subtil, dit un homme qui, au premier regard, avait l’air d’un pauvre.
─ Qui êtes-vous? lui dis-je.
─ Je suis le chef de la sûreté du village.
─ Puis… Pourquoi êtes-vous venu me voir?
─ Parce qu’il y a un Niarolien qui a survécu à la bataille, et je dois vous avertir qu’il rôde dans le village. J’aurais besoin de quelqu’un comme vous pour le retrouver.
─ Je pourrais vous aider… Mais à quoi ressemble-t- il?
─ Il vous ressemble beaucoup. Il est maigre, cheveux bruns, yeux bleus, triceps développés, aucune barbe ni moustache, musclé et connaisseur de plusieurs potions.
─ Ça a l’air sérieux. Il me ressemble vraiment beaucoup trop! Même que c’est douteux qu’il me ressemble autant. Les seules différences qu’on a, lui et moi sont mes connaissances… Est-ce que vous savez où il se cache?
─ Au sud du village.
─ Mais qu’est-ce qu’il fait là-bas? Il y a juste des meurtriers dans ce village-là!
─ Je sais, mais ce sont les seules informations que j’ai pu recueillir.
─ Merci bien de m’avoir informé. Je vais m’arranger seul avec ce problème.
L’homme partit. Je descendis les marches et je sortis. Toutes les personnes qui étaient dans le château étaient dehors. Je suis allé voir un forgeron pour faire laver mon épée et la cirer. Je rentrai dans une demeure puis je m’avançai jusqu’à un comptoir. Derrière lui se trouvait un homme à forte carrure avec une petite moustache.
─ Bonjour, Monsieur, dis-je.
─ Que puis-je faire pour vous? demanda le forgeron.
─ J’aimerais que vous laviez et ciriez mon épée.
─ Je peux vous faire ça, pour cent pièces d’or.
─ Désolé, je n’ai pas cette somme sur moi. Demandez plutôt à mon père de vous payer cela.
─ Qui est ton père? demanda-t-il.
─ Le Roi.
─ Ah! Ah! pouffa l’homme à gorge déployée. Vous n’êtes pas la première personne à me dire ça. Plusieurs ont testé cette façon-là, mais ça n’a jamais marché.
─ OK! Je comprends votre insistance sur le sujet, mais si j’étais le vrai fils du Roi, me croiriez-vous sur parole?
─ Non, pas encore! Comment pourrais-je être sûr que vous êtes le fils du Roi en personne? demanda-t-il.
─ Le fait que je fais partie de la Garde Royale, le fait que je vis dans une chambre luxueuse dans le château de mon père…
Je n’eus pas le temps de terminer ma phrase qu’il m’interrompit.
─ OK! Je vous crois, dit-il avec empressement. Dites juste à votre père que cela coûtera cent pièces d’or.
─ Je l’informerai sans faute. Merci, dis-je.
Je sortis du bâtiment et je me dirigeai vers le château. Tout à coup, un homme armé jusqu’aux dents se planta devant moi. C’était ce Niarolien en fuite. Il sortit son épée et se positionna pour m’attaquer. J’aurais dû garder mon épée. Au moins, j’avais avec moi mon bouclier. Je me mis en position de défense avec celui-ci.
─ Tu vois! Ta mort est très proche, dit le Niarolien.
─ Je te ferai remarquer que je te bats à mains nues.
Je lançai mon bouclier dans le visage, qui, sur le coup, tomba par terre.
─ Tu vois! Sans aucune frappe, j’ai pu te battre.
Je le pris par le collet et, dans le même temps, je ramassai mon bouclier par terre. Ensuite, je l’emmenai jusqu’à la prison du château et le laissai au garde.
─ Qui est-ce? demanda le garde.
─ C’est le Niarolien que nous recherchions.
Le garde partit avec lui, et j’entendis des cris de souffrance. Telle est la punition pour des Niaroliens en liberté. Je suis parti aller voir mon père et j’entrai dans la pièce.
─ Salut, père, comment allez-vous aujourd’hui?
─Très bien.
─En passant, le forgeron m’a dit que ça coûte cent pièces d’or. Vous devriez payer ça sur-le-champ
─ Je vois, mais ça coûte une petite fortune ça, où es-tu allé?
─ Au forgeron du coin.
─ C’est peut-être pour ça que ça coûte aussi cher pour un villageois. Puis, le Niarolien qui était en fuite, l’as-tu retrouvé?
─ Oui, je l’ai retrouvé. En ce moment, il se trouve dans la prison du château.
─ Tu l’as déjà retrouvé! Tu vas vite pour retrouver quelqu’un en fuite, mon fils.
─ Il n’était pas si difficile à retrouver, il est venu à moi.
─ Comment…?
─ Il voulait me tuer. J’étais en train de rentrer au château, et puis ce gars-là est sorti de sa cachette.
─ Quel insolent, faire sa à un Prince est indigne d’honneur!
─ Disons que je ne me fis pas à un Niarolien.
─ Bon, moi, je dois y aller, dit mon père.
Je sortis de la pièce. Je regardai par la fenêtre, le soleil était en train de se coucher, et la nuit commençait à faire sa place. J’allai jusqu’à ma chambre et m’y endormis.
Chapitre 4
Je me réveillai. La lumière du soleil se faufilait dans ma chambre. Je m’habillai et sortis. Je descendis à la cuisine parce que j’avais vraiment faim. Dès que je fus rendu dans la salle, je vis qu’il n’y avait personne. Un garde entra dans la pièce et regarda aux alentours. Il me vit et marcha vers moi.
─ Bonjour, Subtil. Que faites-vous ici?
─ J’ai faim, répondis-je.
─ Il n’y a personne dans le château en ce moment, m’informa le garde.
─ Pourquoi n’y a-t-il personne?
─ Ils sont allés fêter la défaite des Niaroliens.
─ Ah!
En marchant, le garde sortit de la cuisine. Je sortis du château et vis tout le village fêter notre victoire. Même le Roi était à l’extérieur en train de fêter. Je me promenai dans la foule et me rendis au buffet. Je pris quelques morceaux de pain et les mangeai. Je partis voir où était passée la Garde Royale. Je la vis. Elle était en train de s’inscrire, sur un parchemin, à un concours où seule la Garde Royale pouvait le faire. J’ai donc décidé de m’inscrire avec eux. Je signai mon nom à la place voulue et allai attendre avec les autres gardes. J’attendis quelques minutes et je vis mon père monter sur une table.
─ Bonjour, chers citoyens. Aujourd’hui, nous fêtons notre victoire contre les Niaroliens avec une activité particulière. Elle se nomme la Bravoure de la Garde Royale.
Les joueurs en font partie. Le but, c’est de réussir toutes les épreuves créées par moi. Le gagnant recevra le titre de Chef de la Garde Royale. En place! dit mon père.
La Garde Royale se plaça en ligne horizontale, et je fis de même.
─ Premier défi, il vous faut tirer avec un arc dans le milieu de la cible, dit le Roi.
On vit des serviteurs joyeux placer des corps en paille avec un cercle rouge au centre. D’autres nous passèrent un arc avec cinq flèches.
─ Il vous faut tirer les cinq dans le cercle rouge pour gagner la partie. Que la première partie commence! dit mon père d’une voix dynamique.
Je pris une flèche, la positionnai dans l’arc, tirai de toutes mes forces et visai. Je relâchai la pression, et la flèche partit avec une grande vitesse et se planta au milieu du corps de l’homme de paille. Je fis les quatre autres tirs avec la même précision.
─ Voici les personnes qui sont éliminées de la partie, dit mon père.
Il nomma vingt-cinq hommes sur les trente présents. Les hommes nommés sortirent du rang. Il ne restait que cinq personnes en me comptant.
─ Voici la deuxième épreuve. Le but, c’est de battre votre adversaire. Puisque le nombre est impair, un joueur devra battre un gagnant. Qui veut être cet homme?
Un homme leva la main. Mon père fit un signe de la tête pour indiquer qu’il avait compris.
─ Place-toi à part, dit mon père à l’homme en question. Bon, commençons le premier match.
Il désigna deux personnes qui s’avancèrent dans l’arène improvisée.
─ Voici la règle. Vous devez immobiliser votre adversaire de toutes les façons possibles. Sans le tuer. Que le match débute!
Les deux hommes se foncèrent dessus. Un des deux frappa l’autre dans la figure et lui fit une jambette. L’autre se releva et frappa dans le grand droit de l’abdomen. Le gars tomba par terre et se fit immobiliser.
─ Bon combat dans les règles, dit mon père, mais il y a eu un gagnant et un perdant. Celui qui a perdu est éliminé. Donc, Lannap est éliminé.
L’homme en question sortit de l’arène et rejoignit les autres.
─ Que la deuxième partie du combat débute! Les deux concurrents sont mon fils et Niajit.
J’avançai dans l’arène, et Niajit aussi.
─ Que la deuxième partie commence.
Niajit me fonça dessus et je le bloquai avec mes coudes. Je sentis ses poings se fracasser contre moi. Dès que son élan fut terminé, je le frappai avec mon genou entre les deux jambes. Il tomba par terre. Il cria, enragé. Dès qu’il fut relevé, il essaya de tout faire ce qui était en son pouvoir pour me battre. J’esquivai certains coups, et les autres, je les bloquai. Par la suite, quand il eut enfin terminé de me frapper, je le frappai à mon tour dans le ventre. Il tomba à genoux. Je le frappai avec mon genou dans le visage, et il s’effondra. Il saigna de la bouche. Il était K.O.
─ Subtil a gagné cette manche. Niajit est éliminé, dit le Roi.
Niajit se releva. Il avait l’air mal en point. Il sortit de l’arène et rejoignit les autres.
─ Il ne reste que trois personnes, fit remarquer mon père. Pour la troisième manche, Lihanol et Tannal combattront. Mais avant de commencer, je vais laisser les guerriers faire une pose.
Je partis vers le buffet pour me redonner des forces avant mon prochain combat; je me dirigeai vers l’endroit en question, et un passant m’arrêta.
─ Bonjour, mon Prince, j’aimerais vous informer que j’ai adoré votre combat, vous vous battiez comme un dieu.
─ Merci beaucoup…
─ De rien, me dit-il.
Je mangeai et repartis vers l’arène.
─ Bien, la pose est terminée, dit mon père.
Tous les joueurs restants revinrent sur l’arène.
─ Que la deuxième partie débute!
Lihanol et Tanna entrèrent dans l’arène improvisée et commencèrent à se battre. Lihanol asséna un coup dans le ventre de l’autre combattant qui tomba par terre avec une douleur atroce dans le ventre. Il se releva péniblement… Tanna, avec une vitesse incroyable, frappa le visage de Lihanol pour l’assommer et eut l’effet escompté. Il était assommé. Par la suite, Tanna le poussa, et l’autre tomba par terre. Lihanol se releva furieux… Il le ramassa avec son épaule et le plaça par terre avec un bruit assourdissant d’un craquement d’os. Tanna était paralysé, il ne pouvait plus bouger.
─ Que le match se termine ainsi! dit mon père. Tanna est éliminé, dit-il par la suite.
Tanna se fit conduire à l’infirmerie par deux hommes.
─ Passons à…
Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’une explosion survint dans le village.
─ Que se passe-t-il? cria-t-il.
─ Une explosion.
─ Allons voir, dit mon père.
La Garde Royale le suivit, et nous nous rendîmes vers la source du bruit. L’explosion avait eu lieu dans une maison bien normale.
─ Qu’est-ce qui se passe ici? demanda mon père.
─ Une explosion fait par un mage, Sir, en déduisit un paysan. Il est encore à l’intérieur, pour votre information.
Et le paysan partit en courant pour s’éloigner du feu qui faisait rage sur le bâtiment.
─ Je vais aller voir, dis-je à mon père.
J’entrai dans le bâtiment et scrutai les moindres recoins dans la pièce en flamme. Je montai au deuxième étage et j’y trouvai un homme dans la quarantaine qui avait du mal à respirer. Je le pris avec mes mains et le mis sur mon épaule. Je le transportai vers l’extérieur et tout à coup, les marches s’effondrèrent. J’étais pris au piège. Je pensai le plus vite possible parce que le temps pressait. Je trouvai afin une idée dangereuse, mais possible. Je mis mes mains à l’avant et courus vers le mur en bois avec le corps de l’homme sur moi et défonçai le mur. Quelques minutes de survol et je m’écrasai par, terre et fis quelques roulades. Par la suite, la maison de bois s’écrasa sous des bruits de craquements et d’entrechoquements. Je déposai l’homme.
─ J’ai besoin d’aide, criai-je.
Un homme de la Garde Royale m’avait entendu et vint vers moi.
─ Cet homme est en train de mourir, pourrais-tu m’aider à le transporter à l’infirmerie? demandai-je.
─ Oui, mon Prince, je vous aiderai volontiers!
On le prit par les épaules et on le transporta vers l’infirmerie qui est, à ma connaissance, assez loin de ce lieu. On marcha dans la ruelle vers le château et plusieurs paysans nous regardèrent bizarrement. Ça n’arrive pas tous les jours des choses comme ça. Dès que nous fûmes enfin rendus à l’infirmerie du château, nous déposâmes l’homme sur un lit, et j’allai chercher un soigneur. Dès que j’en trouvai un, je le dirigeai vers la victime.
─ Oh! Mon Dieu! dit le soigneur.
─ Pouvez-vous faire quelque chose pour lui? demandai-je.
─ Non, je ne peux rien faire. Seul Dieu connaît l’avenir de ce cher vieil homme.
Il repartit vers d’autres personnes à soigner.
─ Merci, mon vieux.
Je lui donnai une tape amicale. Il repartit faire ses affaires. Je ressortis du château où la confusion régnait. On ne pouvait rien y faire. Un feu, c’est un feu. Je courus vers le lieu où l’incendie faisait rage et je vis que tout avait été éteint à temps.
─ Rassemblement! cria mon père.
Toute la Garde Royale fit un cercle autour du Roi, et j’y pris place.
─ J’ai une mauvaise nouvelle, dit mon père; l’incendie ne vient pas d’un magicien, mais bien d’un ennemi. On ne sait pas qui, mais il y a une autre tribu qui veut nous éliminer.
─ Peut-être les Outraliers? dit un homme de la Garde Royale.
─ Peut-être, mais on n’en est pas sûr à cent pour cent. Donc, menez votre enquête sur le champ, et, Subtil, viens me voir dans ma chambre.
Tout le monde se dispersa, et je partis vers le château. Dès que j’y fus entré, je me dirigeai vers la chambre de mon père.
─ Salut, père.
─ Salut, fils.
─ Pourquoi m’avez-vous convoqué?
─ C’est à propos de l’ennemi. Puisque j’ai besoin d’un assassin talentueux et très subtil, j’ai demandé à te voir. Ta mission, c’est de détruire de l’intérieur les Outraliens, tuer le Roi et faire brûler son château, s’il en a un. Mon père rit à gorge déployée. T’as compris?
─ Oui, père. Mais quand dois-je partir?
─ C’est toi qui décides, mais le plus vite possible, je dirais.
Je sortis de la pièce et me dirigeai vers l’infirmerie pour voir si l’homme que j’ai sauvé a survécu.
─ Subtil, l’homme que vous avez sauvé demande à vous voir, m’informa le soigneur.
Je me dirigeai vers son lit et il se leva.
─ Salut, mon Prince, dit l’homme.
─Bonjour, et si ça vous chante, vous pourriez m’appeler Subtil.
─ OK. J’aimerais vous remerciez de m’avoir sauver la vie. Est-ce que vous pensez que je pourrais vous aider?
─ Je ne sais pas… euh!
─ Sal Ha.
─ Sal Ha, que faites-vous dans la vie?
─ Je suis un mage du dixième degré.
(Le degré sert à indiquer la force d’un mage. Le maximum de degrés qu’il peut atteindre se situe dans les vingt pour la plupart.)
─ Et que faisiez-vous avec ce travail?
─ J’aide les générations des Rois à sauver leur pays comme tu le fais.
─ Comment sais-tu ça?
─ Je peux lire dans les pensés.
─ Ah!…
─ Voulez-vous que je vous aide dans votre quête?
─ Oui… Ça ne me dérange pas.
─ Quelle est votre quête pour le moment?
─ Tuer le Roi des Outraliens et détruire leur château, s’ils en ont un.
─ J’ai une mauvaise nouvelle à vous apprendre. Ils n’ont pas de château.
Je ris à gorge déployée.
─ Mais, ils en ont cinq!
─ CINQ!!!
─ Effectivement, et un seul Roi.
─ On est foutu, là.
─ Pas tant que ça, n’oublie pas que je sais faire de la magie. C’est bien simple, te faire entrer et t’en faire ressortir.
─ Est-ce que t’es apte à marcher et à partir.
─ Oui, je suis près.
─ Mais avant, on doit passer vers ma chambre pour que je me prépare à ça.
Je sortis de l’infirmerie et Sal Ha me suivit. Dès que je fus rendu, je fis mes provisions. Je mis dans mon sac des poisons, de la nourriture, un couteau d’assassin couramment appelé dague et mon bouclier.
─ Sal Ha, avez-vous une épée?
─ Non.
─ Savez-vous maniez une épée au moins?
─ Ouais, je sais comment manier ça.
─ OK. Parce que je vais vous en procurer une et moi, je dois en même temps me faire redonner la mienne.
Nous sortîmes du château, nous dirigeâmes vers la forge et nous y entrâmes. Nous vîmes le forgeron.
─ Salut, mon Prince! dit le forgeron. Votre épée est enfin prête.
Il me la donna.
─ Merci, et mon père a-t-il payé?
─ Oui, le gros prix en plus. Il m’a dit que je ne te poserais plus aucune question et que pour toi, tout se qui se trouve ici est gratuit.
─ Et combien vous a-t-il payé?
─ Huit mille deux cent cinquante pièces d’or.
─ C’est cher….
─ Je sais.
─ J’ai besoin d’une autre épée, dis-je.
─ OK.
Il pointa un endroit et me dit.
─ Là-bas, il y a toutes les épées, choisissez-vous-en une et partez.
J’entrai dans la pièce et y pris l’épée faite sur mesure pour Sal Ha. J’y montrai, et il fut convaincu qu’il allait l’aimer. Elle était entièrement faite d’un matériau très léger et avait la couleur de l’or. Je sortis de la pièce et montrai l’épée au forgeron. Il fit un signe de la tête que je pouvais partir. Nous sortîmes de l’auberge, nous quittâmes le village et la ville. La nuit commençait à prendre sa place et la lune envoyait sa lumière sur la terre.
Chapitre 5
Nous suivîmes le chemin de terre.
─ Est-ce que tu sais par où passer? demanda Sal Ha.
─ Non, je ne sais pas où aller, lui dis-je.
─ Je pourrais utiliser ma magie pour répondre à ta question.
─ Si tu veux, utilise-la, lui dis-je.
─ Nous allons nous arrêter ici pour la faire.
Nous nous arrêtâmes dans la ruelle qui se trouvait au milieu de la forêt, et je le laissai faire sa magie.
─ Manass variallas déplasta, prononça-t-il.
─ Nous devons poursuivre notre chemin vers le nord et par la suite, changer de direction vers l’ouest pour nous diriger vers le pays des Outraliers.
─ Merci.
─ De rien.
Nous poursuivîmes notre chemin vers le nord en le suivant. Tout à coup, un ours surgit de nulle part et voulut nous détruire. Nous sortîmes nos épées et je me protégeai avec mon bouclier contre une éventuelle attaque. Il me désigna comme cible. Il courut vers moi et cassa le bouclier, dû à l’impact qu’il avait provoqué. Je pris un élan et coupai la tête de l’ours qui s’écrasa au sol dans un bruit sourd.
─ Comment à-t-il pu casser mon bouclier, criai-je.
─ Je ne sais pas. Il était fait en quoi ton bouclier?
─ Je ne sais pas.
Il alla regarder. Il y toucha. Il le prit dans ses mains et le remis par terre.
─ C’est fait d’un matériau peu protecteur dont je ne connais pas le nom, dit-il en réponse à sa question.
─ Quel est ton plan d’attaque?
─ Pour quoi?
─ Pour notre mission.
─ Tu dois te faire prendre pour un Outralien et monter dans l’échelon de popularité, et dès que le Roi te convoquera, tu le tueras.
─ Simple et compliqué à la fois…
Nous continuâmes notre marche et nous nous rendîmes jusqu’à une intersection.
─ Sais-tu où est le nord?
─ Oui, je le sais, mais là n’est pas la question. De quel côté faut-il aller?
─ Sais-tu où il faut aller d’abord?
─ Il faut aller sur la gauche.
Nous prîmes le chemin de gauche et nous continuâmes notre marche. Quelques minutes plus tard…
─ Subtil.
─ Quoi, Sal Ha?
─ Nous venons de pénétrer dans le territoire des Outraliers. Il se peut que nous en rencontrions durant notre avancée.
─ OK
Quelques pas plus tard, un Outralier sauta en bas de l’arbre et sortit son épée qui avait l’air empoissonnée.
─ Vous êtes? demanda l’Outralier.
─ Mana Laga.
─ Et lui, qui est-il? demanda Outralier.
─ Mon fils, Juik La.
─ Vous vivez ici ou êtes-vous de nouveaux venus.
─ Nouveaux venus.
─ Quel pays?
─ Nous sommes les seuls survivants des Niaroliens.
─ Vraiment! C’est merveilleux. Je vais vous conduire à notre vendeur de maison.
─ Nous ne sommes pas supposés de payer notre demeure.
─ Vous n’aviez pas ça… La marchandise d’égale à égale chez vous?
─ Non, on n’avait pas ça. On devait acheter notre demeure.
─ Scandale! cria-t-il.
Tout le monde nous regarda d’un air mystérieux.
─ De toute façon, notre Roi est mort suite à l’attaque des humains…
─ Bien, cria-t-il.
Toutes les personnes qui nous regardaient avaient continué leur affaire habituelle.
─ Que faites-vous comme métier?
─ Aucun.
─ Je vais vous arranger ça aussi, dit-il.
Il nous fit marcher jusqu’au village principal des Outraliers où se dressaient cinq châteaux de pierres.
─ J’ai une question, dit Sal Ha.
─ Oui, qu’y a-t-il?
─ Dans notre village, on nous a parlé de cinq châteaux, mais on ne nous a jamais demandé pourquoi vous s’en aviez cinq?
─ Les cinq châteaux signifient la loyauté, la culture, le passage de la mort à la vie, la beauté et la sagesse.
Nous continuâmes de marcher et nous nous rendîmes jusqu’à une maison faite de bois avec un toit de paille. Nous y pénétrâmes.
─ Bonjour! cria un homme habillé d’un pantalon sale et d’un chandail gris tout déchirés et sales.
─ Bonjour! cria notre guide.
─ Qu’est-ce que tu es venu faire ici, mon ami!
─ J’ai besoin, pour nos nouveaux venus, d’une maison et d’un travail.
─ Ça a l’air sérieux.
─ C’est sérieux!
─ J’ai déjà trouvé leur travail et leur maison, mais il faudrait que tu dises ça au Roi.
─ Je sais… C’est ça que je vais faire. Montre-leur tout ça.
─ OK
Il sortit du bâtiment.
─ Comment vous appelez-vous?
─ Moi, c’est Mana Laga et mon fils, Juik La.
─ Ce sont des noms pathétiques, le mien, c’est Jujujujujularamassouinalle. Un très court nom dans ce coin-çi.
─ Ah!…
Nous le suivîmes jusqu’au deuxième étage de sa demeure.
─ Ceci est votre chambre à vous deux, et votre travail, c’est ici !
─ Et c’est quoi le travail?
─ Vous avez le choix entre forgeron, serveur ou jongleur.
─ Papa, demandai-je à Mana Laga, est-ce que je pourrais être un serveur?
─ Oui, ça ne me dérange pas.
─ Et vous que voulez-vous être?
─ Forgeron.
─ Avez-vous du talent pour ces métiers-là ?
─ Moi, comme serveur, je peux me débrouiller.
─ Et moi comme forgeron, je me débrouille assez bien.
─ Bien. Votre travail commence dès que votre guide reviendra.
─ OK.
Nous montâmes jusqu’à notre chambre, et je fermai la porte.
─ C’est fou ici! dis-je.
─ Je sais mais on peut rien y faire, dit-il.
Je regardai à l’extérieur et je vis que la nuit était tombée.
─ Je me couche, dis-je à Sal Ha.
─ OK.
Je me couchai et dormis.
Chapitre 6
Je me réveillai, je réveillai Sal Ha par la suite et le sortis de son paisible rêve.
─ Tu es prêt pour une autre journée difficile? demandai-je.
─ Oui, je suis prêt.
─ Allons-y.
Nous descendîmes et vîmes notre guide.
─ Bonjour! cria-t-il.
─ Bonjour, répondis-je.
─ Nous commençons tout de suite? demandai-je.
─ Tout de suite, répond-il.
Il me passa un tablier de serveur et je le mis. Il en passa un à Sal Ha et lui montra la place où il allait travailler et vendre ses œuvres. Je m’assis et j’attendis qu’il y ait une personne qui vienne. J’attendis environ deux minutes et un individu entra dans la pièce. Il prit place. Je me levai et me dirigeai vers lui. Dès que je fus à côté de lui :
─ Bonjour, Monsieur, dis-je.
─ Bonjour, répondit-il.
─ Que voulez-vous manger? Au menu du chef, une salade à l’humaine avec une cuisse d’homme.
─ Euh… Je vais prendre le menu du chef.
─ Menu du chef demandé! criai-je.
J’allai à la cuisine; le cuisinier me passa l’assiette et le bol remplis; je les emportai au client.
Je les lui mis devant lui.
─ Ça vous fera une heure de travail.
─ Non, ça, je ne le tolère pas. Je suis tanné de travailler.
Il se leva.
─ Je vais te tuer!
─ Tu ne me dirais pas ça, sinon ta mort serait assurée!
─ C’est ça.
Il me fonça dessus et me ramassa. Je tombai par terre et me relevai le plus vite possible. Je sortis mon épée que bizarrement il m’avait laissée, et dès qu’il fut assez proche, je lui coupai la tête et son corps s’écroula par terre. Je regardai autour de moi et je vis une foule à l’extérieur qui me regardait. Je vis à l’intérieur mon guide, le cuisinier, le maître des lieux et Sal Ha. Je lui fis un clin d’œil et il comprit que la mission commençait tout de suite. La garde du Roi arriva sur les lieux et me prit par les épaules. Ils me transportèrent vers un des cinq châteaux, me firent pénétrer dans une pièce et me firent agenouiller.
─ Mon Roi, ce jeune homme a tué un homme. Devons-nous le tuer?
─ Faites-en ce que vous en voulez.
Sal Ha arriva dans la pièce et attaqua. Il fit une attaque de feu et moi, je couru vers le Roi. Bizarrement, il m’avait laissé mon épée. Je sortis mon épée de son étui et coupa la tête du Roi. La guerre s’arrêta brusquement lorsque la tête du Roi tomba à terre. On fit des prisonniers par millier. Nous les transportâmes vers Forteresse du Roi et nous fîmes accueillis en héros. Ma première quête avait été une réussite. Je fus , par la suite, demandé dans la chambre de mon père. Dès que je pénétrais dans la chambre, mon père m’accueilli bras ouvert. Nous nous fîmes un accolade.
─ Je te remercie, mon fils, tu as sauvé beaucoup de vie en capturant les Outraliens.
─ Je sais.
─ Je t’ai faites venir ici pour te remercier de tout se que tu as fait.
Je m’agenouillai devant mon père et me relevai par la suite.
─ Que va tu faire des prisonniers ? demandai-je.
─ Je vais faire se qu’il y a de plus juste, fils.
─ Mais je veux vraiment savoir ce que tu vas leur faire.
─ Je vais faire la même chose que j’ai faites avec le prisonnier Niarolien. Je vais les tués.
─ Père, je n’aime pas ça tué des paysans bien normal qui ne veulent pas aller chez les morts !
─ Donc tu t’opposes à mon raisonnement ?
─ Oui ! J’ai compris que tuer des gens pour rien est illégal. Selon les lois de notre ville.
─ Ils ne sont pas des paysans, eux ! cria t’il.
─ Oui, ils le sont ! J’ai vécu qu’un seul jour avec eux et j’ai compris leur raisonnement.
─ Tu mérites la mort !
─ Juste pour sa ?
─ Oui, je veux éliminer nos ennemis !
─ C’est pas une raison ça !
─ Oui, c’est une raison et tu dois t’y faire. De toutes façon, je vais demander au garde de te tué. Garde ! cria t’il.
Un garde entra dans la pièce.
─ Tué le.
Le garde sortit son épée et se protégea. Il avança à petit pas. Je courus vers lui et esquivai ces coups d’épées. Je sortis mon épée et je le lui planta dans le grand pectoral et je la retirai. Il tombit à terre.
─ Tu veux vraiment me tuer ?
─ Vraiment je veux te tuer.
Il sortit son épée et me fonça dessus. Je me protégeai et j’entendis son épée frappé mon bouclier. Je courus avec mon bouclier et je le ramassai et je le fis tombé en bas par le trou de la fenêtre… Quelques secondes plus tard j’attendis un bruit dégueulasse. Il venais de s’écraser à terre ou gisait son corps plein de sang. Je vis plein de garde entrer dans le château. Je me retournai et vis deux gardes devant la porte. Ils avaient toutes vus. Ils coururent vers moi et je courus vers eux. Je coupai la tête d’un des hommes et je coupai la jambe de l’autre qui fut sur le coup saisi d’une douleur atroce. Je me demande encore pourquoi il a voulu me détruire juste pour sa? Je sortis de la pièce et sortit du château par derrière. J’ai du tuer dix hommes armés. Dès que je fus sortit de la ville, je repris mon souffle. Sal Ha apparu devant moi.
─ Que s’est-il passé, demanda t’il.
─ Mon père a voulu ma mort !
─ Pourquoi ?
─ J’ai été contre son idée de tuer toutes les paysans ennemis.
─ Je suis de ton avis que tué du monde pour rien n’est pas très intelligent. Mais pourquoi la tu tué ?
─ Il m’attaquait. Je savais tu qu’il y avait une fenêtre là.
─ Mais là tu es foutu, ils ont toutes à tes trousses.
─ Je suis réellement dans le crottin.
─ Je sais.
Nous recommençâmes notre course folle et dès que nous fûmes assez loin, nous décidâmes de nous arrêtez.
─ On est prit au piège, tu sais, demanda t-il
─ Ho, non, j’avais totalement oublié que par où qu’on va il y a les cinq camps d’entraînements. Il faudrait qu’on se trouve un bon déguisement pour passé inaperçu.
─ N’oublie pas que je fais de la magie !
─ Il fallait vraiment que j’oublie que t’est un magicien, dis-je.
─ Penses-tu être capable de nous transformé en garde ? dis-je.
─ C’est sûre.
J’attendis deux secondes.
─ Maranal Jionnal Vrasslajall, cria t’il trois fois de suite.
Nous fûmes subitement transformé en garde et par la suite nous continuâmes notre marche. Quelques minutes plus tard nous les aperçûmes. Nous continuâmes à marcher jusqu’à ce que nous ayons pénétré le camp et nous les traversâmes sans problème sauf pour le cinquième. L’information venait d’arriver au camp.
─ Le roi est mort ! cria t’il, son fils la tué. Il est recherché et celui qui le retrouvera gagnera une belle récompense de deux mille pièces d’or.
Nous filâmes le plus vite de se dernier camp et dès que nous furent arrivé devant la porte.
─ Pour sortir, il vous faut votre passeport monsieur et monsieur.
Nous passâmes à l’action. Je sortis l’épée et lui coupa la tête. Personne ne nous vis. Nous le tassâmes de la rue de terre et nous le cachâmes dans les buissons. Par le suite nous partîmes comme si rien ne s’était passé.
Chapitre 7
Nous nous arrêtâmes et nous construire un abris et je ne fis pas de feux puisque cela n’est pas très subtil. Nous dormîmes. Nous nous réveillâmes à l’aube et nous partîmes de l’endroit que nous étions en ce moment.
─ Je trouve sa encore pas intelligent de leur part de te tué pour ça et de donner une récompense pour te retrouver, dis Sal Ha d’un ton désapprobateur.
─ Tu n’es pas le seul.
─ Qu’est que tu pense faire ?
─ Trouvez un peuple qui pourra nous acceptez dans leur civilisation pour ne plus jamais être retrouvé.
Nous partîmes vers le sud et vers le nord, pas mal partout. Nous trouvâmes un peuple nommé les Acamiens. Ils nous acceptèrent dans leur village, comme des frères. Il se passa des guerres et nous furent les victorieux. Mais un jour.
─ Subtil, dit le chef du village.
─ Quoi ?
─ La Garde Royale arrive pour te tué.
─ Vraiment !
─ Oui, vraiment, mon espion en a dénombré cinquante hommes armés jusqu’au dent, tu vois se que je veux dire par là ?
─ Oui.
Quelques minutes plus tard nous les vîmes arrivé. Je compris très vite qu’il m’avait trouvé. Je ne sais pas comment. Mais pas grave. Je sortis mon épée et je criai.
─À l’attaque.
FIN
Merci d'avoir lu !