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Vous tendez la main vers la porte massive qui vous fait face et l'ouvrez lentement, en partie à cause de son poid.Vous vous attendiez à ce qu'une porte de cet acabit grince ou fasse un bruit énorme lors de son ouverture mais il n'en est rien, pas même un petit couinement.
« Au moins ils entretiennent leur baraque » pensez-vous.

La porte est maintenant grande ouverte, et sans plus attendre vous plongez dans ce qui semble être un long couloir...
Vous marchez droit devant vous, des deux côtés du couloir il y a d'autres portes massives comme celle que vous avez ouverte plus tôt, certaines sont ouvertes et d'autres fermées.Vous pouvez voir par-ci par-là des candélabres qui éclairent ce long couloir, chose étrange, la lumière émise par les bougies est d'une couleur grise, comme le reste de ce qui vous entoure.
Au fur et à mesure que vous avancez dans le couloir les rires que vous entendiez plus tôt diminuent, jusqu'à disparaître totalement.
Vous marchez...Marchez...Marchez...Ce couloir vous semble interminable, combien de mètres avez-vous déjà parcouru ?

Tout à coup, alors que vous passez devant une porte ouverte, du coin de l'oeil il vous semble apercevoir quelqu'un, une jeune femme, mince, avec une longue chevelure blanche qui lui arrive mi-fesses, vous ne parvenez pas à voir plus de détails car vous marchiez droit devant aussi avez vous déjà dépassé l'encadrure de la porte...

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Vous revenez sur vos pas en marchant à reculons (pour donner un certain style que personne ne va remarquer), une fois devant la porte vous tournez la tête et remarquez que la femme n'est plus là.

Vous entrez dans la pièce, il y a un grand lit à baldaquin, une commode sur laquelle est posé un grand miroir, une armoire...Bref, tout ce qu'il y a de plus banale dans une chambre en réalité.

Vous vous approchez du miroir et regardez votre reflet, vous vous voyez en noir et blanc et pensez à vous même que malgré la grosse couche de crasse sur votre visage pour paraissez plutôt bel homme quand on ne peut pas voir tout les détails.

Vous remarquez, dans le reflet du miroir, un livre posé sur le lit se trouvant derrière vous, vous vous retournez et allez le prendre.

Le livre entre vos mains, vous lisez le titre : « 1001 astuces pour être une bonne sorcière ! ».
« C'est quoi cette connerie °° » dîtes-vous à voix haute.
Vous vous retournez vers le miroir, presque in-intentionnellement et voyez la femme que vous aviez vu précédemment, un corps très blanc, des cheveux de la même couleur, aucun doute c'est elle ! Vous vous retournez et tombez nez à nez sur elle.

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Vous mettez vos mains sur ses hanches et les faites glisser jusqu’à ses fesses, elle ne se défend pas, n’esquisse aucun geste, vous la plaquez sur le lit qui se trouve derrière vous et commencez à l’embrasser dans le cou, elle semble vous regarder faire, vous empoignez sa poitrine d’une main tandis que vous avancez vers ses lèvres afin de l’embrasser, ce que vous faites.
S’en suit un long baiser passionnel, comparable à celui de deux amants fougueux si l’on oublie que la demoiselle ne participe aucunement. Tout à coup vous sentez quelque chose de bizarre dans votre bouche, cessez de l’embrasser et vous redressez, vous commencez à tousser, vous toussez tellement que vous avez l’impression de cracher vos boyaux, enfin, vous expulsez quelque chose qui semblait coincé dans votre gorge, cela fait un « SPLOTCH » sonore en tombant au sol, vous regardez de plus près…
C’est un énorme cafard ! Il a la coque orangée et de grosses antennes, vous n’avez pas le temps (ni l’envie d’ailleurs) de le décrire davantage car il part se cacher dans l’ombre d’un meuble proche.
Vous jetez un coup d’œil dégoûté à la fille : Sa bouche s’ouvre en grand…En très grand. Plus que l’anatomie normale ne l’autorise, sa bouche est ouverte à 90°, et ce que vous voyez vous choque :
Une multitude de cafards, milles pattes, cancrelats et autres insectes répugnants en sortent…

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Vous prenez vos jambes à votre cou et vous enfuyez aussi vite que possible, vous vous engagez dans le même couloir, regardez rapidement derrière vous et remarquez que vous n’êtes pas poursuivis, vous regardez à nouveau devant vous et voyez une forte lumière blanche, elle devient de plus en plus intense au fur et à mesure que vous en approchez, jusqu’à ce qu’elle finisse par entièrement vous envelopper ; Vous fermez les yeux car vous ne supportez pas cette clartée.
Vous rouvrez les yeux et vous retrouvez là où vous vous êtiez endormis, voyez des gens passer devant vous en vous ignorant totalement malgré votre air paniqué, seuls quelques jeunes enfants regardent dans votre direction, certains avec un air étonné, d'autre un air triste. Entre vos mains le livre que vous aviez vu un peu plus tôt dans ce qui semblait finalement n’être qu’un rêve, avoir ce livre avec vous vous trouble et vous ne parvenez pas à vous expliquer ce qu’il fait là.