Bon, j'inaugure à la suite de Nuse' cette section, j'écrit une petite fan fic sur Harry Potter, mais je vous laisse plutôt apprécier la fan fic (ou ne pas l'apprécier à vous de voir).
Parce qu'il y a Quatre Saisons
Malheureusement, pour le jeune Harry Potter, le monde -aussi étrange soit-il-, est composé de quatre saisons. Pour le garçon, trois d'entre elles sont du pur bonheur, mais une est signe de tristesse et d'énervement. Alors pourrions nous dire qu'Harry est allergique à l'été? Oui, pourquoi pas. C'est vrai qu'il n'a pas de chance, ce jeune homme. Âgé maintenant de quatorze ans, l'orphelin vit durant l'été chez ce qu'il reste de sa famille. C'est-à-dire chez son oncle et sa tante, et en charmante compagnie de cousin, un affreux et gros garçon aux yeux porcins et au rire frivole. L'oncle Vernon était un gros homme au cou inexistant et au crâne presque chauve. Quant à sa tante, c'était une femme frêle et rigide assez pimbêche et sèche, qui passait son temps à espionner ses voisins par dessus la haie fraîchement taillée. Harry n'avait aucun bien, hormis des vieux vêtements de son cousin Dudley et ses affaires scolaires. Car Harry, le reste du temps, vivait dans un château au nord de l'Angleterre. Car aussi bizarre et étrange que cela puisse paraitre, Harry étudiait la magie dans une école de sorcier, à Poudlard. Mais pendant les vacances d'étés, obligations de retourner ici, au 4 de la rue Privet Drive. L'oncle Vernon avait daigné -il y a un ou deux ans il ne sais plus- lui octroyer une pièce, une chambre ou dormir. Parce qu'avant, c'était dans le cagibis sous l'escalier que s'était installer Harry.
Aujourd'hui commence une nouvelle journée. Harry ouvrit les yeux, se redressa et regarda son réveil usé. 6h38. Il entendait d'ici les ronflements sonores et irréguliers de son oncle. Mais Harry se leva et aujourd'hui, comme certains jours, il était d'humeur énervée, et donc énervante. C'est pourquoi il marcha de tout son poids sur la deuxième marche -celle qui craquait- pour aller dans la cuisine. Il n'entendit plus le ronflement de l'oncle, mais déjà il fit tomber une casserole. Harry entendit un borborygme indescriptible puis des pas retentissant, et enfin vit la silhouette gauche de l'oncle Vernon.
-C'est toi qui fait du bruit?! rugit-il sans se préoccuper du reste de sa famille.
-Non, mentit Harry.
-Et alors c'est
quoi cette casserole?! maugréa-il encore plus fort en pointant du doigt la casserole.
-Je ne sais pas, je viens tout juste de descendre... Mais parlez moins fort vous allez réveiller tante...
-
ARRÊTE DE ME PRENDRE POUR UN DEMEURÉ!!! Je sais très bien que c'est toi, dit-il plus calmement en respirant profondément.
-Et même si c'est moi, qu'est-ce qu'il y a de si grave? protesta Harry en montant un peu de ton.
-Une punition, répondit sèchement l'oncle.
Harry savait parfaitement qu'il s'agirait soit de récurer les toilettes, soit de tondre encore une fois la pelouse, soit de repeindre le muret. Mais Harry était persuadé qu'il ne ferai pas cette tâche, quelle qu'elle soit. Mais il voulait essayer une nouvelle excuse, pour voir si elle serai gober.
-Laquelle? répondit Harry le plus calmement possible.
L'oncle Vernon eut un rictus d'énervement, mais Harry n'y prêta guère attention, il regardai son cousin descendre l'escalier de travers pour ne pas touche ni le mur ni la rembarde. A peine levé, il avait déjà la bouche pleine.
-Dudley, remonte.
-Pourquoi Papa? questionna-t-il en recrachant quelques miettes.
-Remonte.
Dudley maugréa puis remonta les marches, provoquant un horrible craquement en marchant sur la deuxième marche.
-Alors mon jeune ami, tu me tondra la pelouse et tu me repeindra le muret avec la peinture blanche. Et tu ne mangera pas avant.
L'oncle prit Harry par l'épaule, ouvrit la porte et le poussa dehors, et referma la serrure de la porte. Harry le regardait fixement par le vitre de la cuisine et vit l'oncle arborer un sourire triomphant. Il était tout rouge, presque violet, et plusieurs veines se croisaient au niveau de ses tempes. Il mordit dans une baguette de pain, mais Harry toqua à la fenêtre. L'oncle Vernon se retourna et jeta un regard dédaigneux. Il se retourna pour mordre à nouveau dans la pain frais. Harry soupira, alla chercher un caillou et le jeta par la fenêtre de la cuisine. Il troua la vitre, provoquant les hurlements de l'oncle Vernon. Il jeta la table en l'air et courut vers la fenêtre.
-
MAIS QU'EST-CE QUI TE PREND??! hurla l'oncle, ON A ENTIÈREMENT REFAIT LES FENÊTRES Y A UN MOIS!!!-Vous ne vouliez pas m'écoutez alors...
-
TU ES FOU, FOU A LIER!!!-Je voulais vous dire que je pouvais envoyer une lettre à mon parrain.
L'effet fut immédiat. L'oncle Vernon cessa de hurler à tout rompre. Il se pencha vers Harry, qui était toujours à l'extérieur. Sa bouche était maintenant fermé et ses yeux formait deux ronds.
-Papapapapa... Pardon?
-Je disais que je pouvais très bien envoyer une lettre à mon parrain, recommença aussitôt Harry.
-Ah bon. Euh voyons voir... Viens, rentre Harry! Que fait tu dehors par ce temps glacial?!
Il fesait trente degrés à l'ombre. Mais ça Harry s'en moquait. Rien que le mot parrain avait changer le caractère de Vernom. En effet, le parrain d'Harry était un sorcier en cavale qui avait tué accidentellement 13 humains. Mais il s'entretenait régulièrement avec Harry par lettres interposées. Vernon redoutait plus que tout cet homme. Que dirait les voisins s'ils voyaient débarquer un homme en balai volant qui jetait des sorts? Nan, vraiment il fallait céder et s'excuser. Alors pour l'une des premières fois, l'oncle Vernon se baissa, se mit hauteur de Harry, mit ses mains sur ces épaules et déclara:
-Je m'excuse mon garçon. Après tout cette pièce n'était pas assez aérée, maintenant on a réglé le problème! dit-il dans un sourire qui sonnait faux. Allez, va te recoucher mon garçon, et surtout, n'envoie aucune lettre d'accord? Tout c'est bien passé n'est-ce pas?
-Oui, acquiesça Harry qui retenait un fou rire.
Alors, l'oncle alla chercher le ramasse miette et collecta les boûts de verres pendant que Harry remontait se coucher. Il se laissa tomber sur son lit, mit le mains derrière sa tête et déclara:
-Quelle belle journée...
The End