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 [Duel n°7] Viper-Rko VS Raymo

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Tegle
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MessageSujet: [Duel n°7] Viper-Rko VS Raymo   [Duel n°7] Viper-Rko VS Raymo Icon_minitimeJeu 25 Aoû 2011 - 22:55

Citation :
    Viper-Rko Vs. Raymo


Type de création : écriture
Thème : écrire un conte avec morale travaillée entre 5 et 10 pages (proposé par notre cher arbitre)
Contraintes : aucune
Délais : Jusqu'au 30 septembre à 23h59


    TEXTE #1



    C’était un jour chaud et sec, comme l’était quasiment tout l’été à Jaltabùn. Ce n’était que le début de la matinée, et pourtant, Ceyni était déjà épuisé. La chaleur de la saison sèche le terrassait chaque année, et ce depuis son retour du lointain Nord, où il avait officié comme ambassadeur durant une bonne dizaine d’années.

    Les rayons du soleil bas du matin irradiaient littéralement la chambre du jeune homme, orientée plein est. Incapable de se rendormir sous une telle lumière, Ceyni se leva et se dirigea jusqu’à son balcon. Il s’étira, les bras vers le ciel, avant de poser ses coudes sur la rembarde et de contempler le paysage qui s’étendait devant ses yeux. En effet, il habitait dans une des plus belles résidences de Jaltabùn, sur les hauteurs de la ville, et avait donc droit à la vue splendide sur tous les environs.

    Face à lui, Ceyni pouvait voir les vastes plaines verdoyantes de l’Essleÿa, à l’est de Jaltabùn, et qui disparaissaient au loin, au fur et à mesure que la chaîne de montagne du Vinjië se rapprochait de la mer, jusqu’à ce que les flots de celle-ci viennent lécher le bas des pointes décharnées qui s’élevaient, rompant l’harmonie entre le bleu du ciel pur et celui de la mer calme d’Innyùn.

    A sa gauche, le jeune prince voyait le bas de la ville, jusque’aux longues plages de sable blond qui s’en allait périr dans la mer respendissante sous les rayons du soleil matinal. Et à droite, Ceyni voyait l’une des trois montagnes de Jaltabùn, le Gellÿa, le Möil et le Mont Fëryë. Ces trois grandes collines entouraient la ville, ne la rendant accessible que depuis la côte ou depuis deux trouées entre les montagnes, ce qui faisait de la ville une place forte difficile à investir.

    Pourtant, le soir, une bataille allait avoir lieu, c’était évident. Ceyni le savait depuis avant-hier, lorsque les éclaireurs au sommet des montagnes étaient descendus, annonçant l’approche d’une armée de Vikkaglis, probablement venant d’Atar-Kalimon, et dirigés par Linryn Gorkud, l’envoyé de Gonrogh le Seigneur Sombre pour le continent de Zuydtenna.

    Malgré l’approche du danger, la ville semblait comme endormie. Ceyni le voyait bien en regardant à sa droite la porte sud-est de la ville, qui n’était gardée que par cinq gardes, comme à son habitude.

    Le prince se demandait ce qui se passait : pourquoi les troupes n’étaient-elles point encore prêtes au combat, face à la porte ? Ne tenant plus, Ceyni se depêcha, s’habilla en vitesse et se dirigea vers le palais, marchant à grande enjambées dans les rues désertes. Il marchait avec légereté et grâce, presque flottant entre les rues pavées, donnant sur des jardins d’oliviers et d’acacias et des maisons de pierre blanche, lumineuses sous le soleil d’été. Mais Ceyni n’avait pas le temps de contempler la ville, il devait aller au palais.

    Après cinq bonnes minutes de marche, il finit par y arriver, passa l’entrée en trombe, s’engouffra dans les jardins juqu’au dernier bâtiment, poussa une grande porte grinçante, et entra alors dans la grande salle du palais. Trois hommes étaient debout, au bout d’une grande table, de l’autre côté de la pièce. Le plus petit d’entre eux, mais aussi le plus trapu, s’avança alors et lui serra vigoureusement la main :

    -Bonjour prince ! Comment allez-vous ?

    -Bonjour Tasand ! Je vais très bien, merci, si ce n’est que je me demande pourquoi les troupes ne sont pas encore prêtes au combat.

    -Je me le demande bien aussi, grommela Tasand, mais le Roi et Erteon ne veulent rien entendre.

    Le plus vieux des trois, au visage droit et aux cheveux blancs, fit alors signe de venir.

    -J’ai entendu ta question, Ceyni, et je vois que tu partages l’impétuosité avec Tasand. Mais je suis seul maître ici, et j’en ai décidé autrement. D’autant plus qu’Erteon me soutient.

    Le troisième homme hocha la tête avec un petit sourire gêné. Mais Ceyni n’avait pas encore abandonné l’idée de convaincre son père de commenecer les préparatifs.

    -Mais l’attaque aura vraisemblablement lieu dans moins de dix heures... Pourquoi...

    Son père lui fit signe de se taire.

    -Ceyni et Tasand, vous êtes impatients, et ce n’est pas une qualité, vous le savez. La légende de Gemya le guerrier de Glace le montre très bien. Je crois bien que je vais la conter pour que vous en preniez de la graine.

    Tasand et Ceyni était exaspérés. Depuis leurs arrivées dans l’armée de Jaltabùn, Cefàn le roi avit déjà dû leur raconter au moins dix fois la légende de Gemya. Mais c’était trop tard, il était encore une fois reparti pour la raconter :

    «Il y a très très longtemps, dans une époque reculée, vivait un homme et sa femme, dans une contrée lointaine du Nord. Ils étaient très riches, très puissants, mais aussi très cruels. Ils s'appelaient Derkin et Jillia, mais ceci n'a pas d'importance.»

    Ceyni soupira. Une histoire pour les enfants ne pouvait pas avoir de crédit, surtout quand elle était racontée pour la énième fois. Cefàn perçut l’agacement de son fils, mais celà ne l’empêcha pas de continuer son récit.

    «Je disais donc très cruels, je crois. Enfin bref, ce couple maudit trempait dans des affaires bien louches depuis de nombreuses années, commerçant avec les ennemis de leur peuple, échangeant des armes et impliqués dans des affaires de fausse monnaie. Pourtant, dès que la justice s’intéressait à leurs affaires, de nombreuses personnes disparaissaient étrangement. Bien souvent, c’était des présumés complices du couple qui finissaient mal, retrouvés empalés sur des pieux au milieu de la ville au petit matin où coupés en morceaux puis jetés dans les eaux glacées de la rivière proche.

    Ainsi, ils avaient toujours réussis à s’échapper, par manque de preuve, et aussi grâce à leurs relations au sein du pouvoir, qui changeait bien souvent, dès que les pantins mis en place par les deux diables commençaient à s’élever contre eux, en fait. Un couple mortel qui finissait par trucider tôt où tard tous ceux qui avaient eu affaire à eux. Pour le pouvoir et l’argent, ils étaient prêts à faire couler des fleuves de sang et à ériger des montagnes de cadavres.

    Parmi leurs alliés les plus fidèles se trouvait un homme du nom de Gemya, ancien capitaine de la marine marchande, que des alliés des deux monstres avaient fait prisonnier afin de lui voler sa cargaison. Il avait lui-même été conduit devant Derkin et Jillia, et s’était montré d’une couardise sans égale. Il avait répondu à toutes les questions auxquelles il n’aurait pas du répondre pour la sécurité du pays, et avait même accepté de lécher leurs chaussures afin de rester en vie, rampant au sol comme un misérable ver de terre.

    Derkin, voyant en lui un grand lâche prêt à tout pour sauver sa vie, décidé alors d’en faire un serviteur dévoué à ses ordres. Et il semblait qu’il ne se trompa point, car c’est ce qu’il fut, des années durant. Il encaissa toutes sortes de brimades et de mauvais traitements, juste pour contenter son tyran de maître. Il continua à faire son travail de capitaine dans la marine marchande, mais il détourna nombre de cargaisons pour ses nouveaux maîtres.

    Jillia et Derkin ne le considéraient que comme un déchet humain, une ordure juste destinée à être foulée au pied et à maltraiter sans ménagement. Cependant, il arriva que les deux maîtres se demandent pourquoi leur serviteur était prêt à tout endurer jusqu’à perdre sa condition d’être humain, et à n’être plus qu’un gentil chien dans leurs pattes. Mais à chaque fois, ils finissaient par se dire que finalement, Gemya était juste un homme intelligent, qui savait qu’il mourrait facilement s’il osait ne serait-ce que faire semblant de fuir. Ce calcul se révélait en plus raisonnable, vu que les alliés de Derkin et de Jillia tournait, toujours remplacés par des nouveaux jeunes loups aux dents longues qui prenaient la place des anciens trop vieux ou trop gênants qu’ils avaient envoyés dans la tombe. Mais au milieu de cette grande danse, Gemya était toujours là, point fixe de l’immense système monté par les deux requins. De toute façon, qui aurait pu avoir peur de lui, pauvre microbe réduit à en lécher des chaussures et à prendre des coups sans broncher juste pour garder la vie ?

    Le business des deux truands fleurit pendant des années, des décennies même, jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Molgàn. Ce dernier était un ancien de l’armée qui s’était frotté pluiseurs fois aux sbires de Derkin et Jillia. Nommé chancelier, il prit des mesures afin de les traquer, les poursuivant dans le monde entier, et n’hésitant pas, lui aussi, à utiliser les méthodes les plus horribles pour faire parler les opposants, torturant et assassinant sans pitié au nom de la justice. C’était un homme dur et intransigeant, qui se considérait comme l’homme de la situation pour débarasser le pays de la vermine que représentait ce groupe de trafiquants.»

    Cefàn s’arrêta quelques secondes pour reprendre son souffle.

    «Mais un jour, Derkin et Jillia, en vadrouille comme toujours, logés chez un de leurs amis trafiquants, virent entrer Gemya, toujours rampant ventre à terre devant ses maîtres, couvert de neige et de boue. Il tourna son regard implorant vers ses maîtres, qui lui jetèrent en retour un air dégoûté.

    -Alors, couard, as-tu réussi ta mission ? demanda Jillia. J’espère bien, sinon tu vas encore te retrouver dehors.

    Derkin rit et lança sa chaussure sur le pauvre serviteur, qui la prit en pleine figure et se mit à saigner du nez. Malgré cela, il répondit comme si rien d’anormal ne s’était passé, ayant d’ailleurs l’habitude des lancers de chaussures.

    -Oui, la cargaison de vivres est arrivée au port entière, comme vous me l’aviez demandé, maîtres, répondit Gemya le visage au sol;

    -Parfait, parfait, nous en avons grand besoin. Ce sale petit puant de Molgàn nous donne bien du fil à retordre en éliminant un à un nos alliés, et en nous privant de vivres afin d’asphyxier notre organisation. Mais nous en avons vus d’autre, et nous passerons une fois de plus cette épreuve, et le cadavre de Molgàn finira dans la crevasse de Tiuntë, là où ce monstre à jeté les corps de nos nombreux serviteurs. N’est-ce pas ? hêla Derkin.

    -Oui, maître, oui, bien sûr, répondit Gemya. Vous êtes de loin les meilleurs trafiquants que le monde n’ait jamais connu, bien sûr.

    Il dit ceci avec une lueur d’agressivité dans son regard comme il y en avait parfois, mais qui retombait aussitôt, laissant de nouveau place à l’oeil baissé de la servitude. Derkin n’aimait pas lorsque Gemya faisait ça. Il se leva, passa derrière son serviteur, et lui décocha un coup de pied dans le derrière. Le pauvre homme ne dit rien. Il était de très bonne constitution, car même en encaissant souvent les coups, il gardait, lorsqu’il n’était plus avec ses maîtres, une certaine aura et stature qui faisait que les dirigeants du pays avait toujours eu confiance en lui et n’aurait jamais pu penser qu’il fut un larbin au service des plus grands contrebandiers du continent.

    Derkin se dirigea alors vers la porte de la maison, pour ne se retourner qu’une fois devant la poignée, et il dit :

    -Je vais voir la cargaison, je veux m’assurer que cette stupide limace ne nous a pas menti juste pour ne pas prendre de coups. Je reviendrai de suite.

    Jillia acquiesca, bien qu’elle trouvait cette manie un peu idiote. Gemya avait du leur ramener déjà des centaines de cargaisons complètes, et jamais il ne les avait trompés, alors pourquoi commencerait-il maintenant ? Enfin, s’il le voulait, elle n’allait pas le retenir... Elle préférait se reposer dans son grand fauteuil et ne pas s’exposer à la neige et au vent glacial qui régnait dehors en cette saison. Elle resta donc assise à réfléchir à la suite de leurs opérations, sans faire attention à Gemya.

    Derkin sortit de la maison, se retrouvant alors dans une petite ruelle sombre, au beau milieu de la ville. Il faisait nuit, comme la plus grande partie de la journée l’hiver dans le grand Nord, et il neigeait abondamment. La rue était déjà recouverte d’un manteau blanc assez épais pour que les pieds de Derkin s’y enfoncent entièrement. Mais il avait l’habitude, en bon descendant des habitants des villages polaires. Il commença donc à marcher dans les rues gelées, jusqu’à atteindre les quais donnant sur la mer déchaînée sous le vent de décembre.

    Trois où quatre bateaux étaient amarrés le long du quai. Pourtant, même dans la nuit noire, Derkin reconnut tout de suite la nef de Gemya. Il y était monté tant de fois qu’il pouvait s’y retrouver les yeux fermés. Il grimpa le long du ponton, puis alla à la cabine du capitaine chercher une lanterne, qu’il mit du temps à allumer, se battant avec les alumettes humides. Mais il finit par y réussir, et il se dirigea alors vers les cales, remplies de sacs en jute et de nombreux tonneaux. Il commença alors à inspecter tous les sacs, remplis pour la plupart de pommes de terre et de farine. Rien d’anormal, comme d’habitude, Gemya avait fait du bon travail. Il commença alors à inspecter les tonneaux, les ouvrant tous un à un. Du vin, encore du vin, rien d’anormal. Mais arrivé à un certain tonneau, il sentit comme une odeur étrange émanant du fût. De plus, le vin avait une couleur bien étrange, d’un rouge très très foncé, presque noir. Derkin, qui était très soupçonneux par nature, pensa directement à du poison destiné à le tuer lui ou un de ses plus précieux serviteurs. Il renversa le tonneau au sol pour éviter que quelqu’un ne vienne boire dans ce tonneau.

    Et là, un corps glissa sur le plancher du navire. Un cadavre avait été enfermé dans le tonneau, et, à l’odeur, cela devait faire quelque temps. Derkin se baissa, et le retourna afin de voir son visage. Il reconnut directement Hatyo, un de ses serviteurs, son envoyé dans les continents du Sud. Mais ce n’était pas tout. Derkin constata ensuite que quelque chose avait été gravé au couteau sur son front. Il souleva les cheveux du cadavre, et approcha la lanterne afin de lire ce qui était écrit. Il put distinguer clairement une tête de mort, accompagné de ces mots : «Fin du jeu.» Le tout signé du nom de Molgàn. Derkin réfléchit un instant. Le message lui était-il dédié ? Etait-ce juste une provocation de la part du chancelier impuissant ? De plus, aurait-il pris le temps, lui qui était assez occupé, d’aller graver ceci sur la tête d’un de ses alliés ? Il n’empêchait qu’Hatyo avait été tué, et que cela représentait un nouveau coup dur pour son commerce.

    Derkin frissonna, sans qu’il ne puisse savoir si c’était de peur où de froid. Mais au fur et à mesure qu’il observait le reste du bateau et du corps, à la recherche d’autres indices probants, il sentit l’angoisse l’envahir petit à petit. Il faisait noir, froid, le vent frappait le bateau et le bruit de la mer empêchait d’alerter qui que ce soit. Peut-être que quelqu’un était là, tapi dans l’ombre, attendant le momemnt propice pour l’assassiner. Mais il devait vérifier encore une fois le cadavre d’Hatyo, afin de vérifier que rien d’autre ne se trouve sur son corps. Il déshabilla le cadavre, et remarqua qu’il avait été probablement tué d’une flèche en pleine poitrine. En tout cas, rien d’autre n’était remarquable sur son corps, si ce n’est de nombreuses écorchures profondes aux jambes, preuve qu’on avait traîné le corps sur une bonne distance.

    Derkin se dit qu’il n’en saurait pas plus ici, et qu’il ferait mieux de demander à Gemya de lui expliquer, s’il savait, et d’en parler à Jillia, et de décider de la marche à suivre le lendemain. Il descendit alors du navire sans que rien ne lui arrive, puis il s’engouffra dans les rues désertes, mais marchant bien plus vite qu’à l’aller. Il était loin d’être rassuré et craignait pour sa vie. Moins de cinq minutes plus tard, il était face à la porte de la maison qu’ils occupaient avec Jillia. Il poussa la porte, et il s’arrêta d’un coup, tremblant et stupéfait.

    A l’autre bout de la pièce, Jillia était au sol, baignant dans une mare de sang, un poignard planté dans le dos. Cinq secondes environ, Derkin ne bougea pas, comme foudroyé par la surprise. Mais il reprit vite ses esprits, et tira de son fourreau l’épée qu’il avait toujours sur lui, juste au moment où il entendit un craquement derrière lui. Sans regarder un coup de qui il s’agissait, il se retourna rapidement et donna un grand coup d’épée. Juste à temps, car quelqu’un était juste derrière lui. Il vit jaillir le sang du bras de la silhouette, qui s’enfuit dans la nuit, laissant tomber au sol une dague argentée, qui semblait destinée à s’enfoncer dans sa chair. Derkin frissonna, puis il rentra dans la pièce, toujours l’épée à la main. Il ferma la porte, puis avança doucement jusqu’au corps de Jillia, toujours inerte, baignant dans son sang. Il retira la dague du dos de sa compagne, à la lame rougi par le meurtre qu’il venait d’accomplir, puis il retourna le corps de Jillia sur le dos. Ses grands yeux clairs semblaient regarder, terrorisés, dans sa direction.

    L’homme palpa le corps. A la température de celui-ci, il déduisit qu’elle ne venait pas de mourir quand il était entré, mais que le meurtre avait été commis il y a bien une demi-heure. L’agresseur devait être le même que celui qui avait tenté de le tuer. Derkin pensa alors que celui-ci, même blessé au bras et sans arme, pouvait revenir pour tenter de le terminer par surprise. Il se dépêcha alors de préparer un petit baluchon pour fuir en catastrophe chez un allié de confiance, et cinq minutes plus tard, il était prêt à partir. Il déposa un baiser sur le front de sa compagne décédée, avant de se diriger vers la porte et de l’ouvrir d’un grand coup de pied afin de ne pas être attaquable dès le moment où il l’ouvrirait. Mais rien ne se produisit. Il s’avança lentement vers l’ouverture, et finit par passer la porte, se retrouvant alors à l’extérieur, les joues frappées par le vent froid.

    Mais il n’eut pas le temps de faire un pas qu’il entendit un bruit sourd, et un homme lui tomba sur le dos depuis le toit. Derkin s’empressa de se relever pendant que son agresseur était au sol, mais ce dernier se leva aussi, et lui donna un grand coup d’un objet dur et froid qu’il tenait dans la main. Derkin chuta, mais se releva encore une fois, et la route bloquée devant lui, il s’engouffra vite dans la maison, courant à toute vitesse vers la fenêtre. Sans regarder derrière lui, il l’ouvrit violemment, puis commença à passer au travers, jusqu’à ce qu’il sente une main le retenir et le tirer vers l’intérieur. Il tomba sur le dos, à même le sol de la maison, et reconnut Gemya, devant lui, un grand stalactite à la main, comme on en trouvait facilement sur les toits en cette période et en ces lieux. Il dressa son bras ensanglanté, et d’un coup sec, enfonça son arme dans dans la poitrine de Derkin.

    Il le savait, il allait mourrir ici, c’en était fait de lui. Il respira bruyemment et regarda Gemya dans les yeux. Il était fier et droit, comme jamais il ne l’avait vu. Il tenta alors d’articuler quelques mots :

    -Pourquoi... maintenant ? Et ... comment ? murmura Derkin.

    -C’est simple, répondit Gemya, depuis le début, je suis au service de Molgàn. Lors de vos débuts, vous avez tués mes parents et toute ma famille, qui faisait partie de vos alliés. J’ai donc cherché à me venger, et j’ai rencontré Molgàn, qui, bien que n’étant encore qu’un petit colonel, cherchais déjà à vous épingler. J’ai vu en lui le pouvoir de vous vaincer, et je me suis mis à son service.

    -Mais alors... souffla le blessé

    -Oui, depuis le début, tout était prévu, dit Gemya avec un sourire sadique. Le fait que je sois capturé, que je lèche vos immondes pieds dégoûtants, tout... Remarquez que je suis le seul à avoir traversé les années à vos côtés, parce que vous me pensiez faible et ridicule... Ironie du sort, non ? J’étais celui qui désirait vous tuer plus que tout, et je suis le seul que vous ayez gardé. Mais ne vous inquiétez pas, vous aurez votre vengeance. Ce fourbe de Molgàn m’a laissé attendre des années, il paiera aussi. En tout cas, sachez que la plus froide et inerte des glaces inflige souvent la pire des brûlures. Adieu.»

    Cefàn s’arrêta là, et souffla quelques secondes avant de reprendre la parole.

    -Voilà, c’était la légende de Gemya le guerrier de Glace. Vous en connaissez la morale, bien entendu !!

    -Oui, répondit Ceyni exaspéré. Les hommes calmes et posés sont souvent ceux ceux dont les actions ont le plus de poids et qui sont les plus dangereux. La dernière phrase de Gemya veut dire ça...

    -Bien ! Puisque vous vous en souvenez, allez vous reposer un coup. Nous nous reverrons dans quelques heures.

    Ceyni quitta alors le palais et partit se promener le long des quais, contempler la riante ville de Jaltabùn en plein été.

    -C’est vrai, rien ne presse, pensa-t-il, le regard dirigé vers la mer. Sachons profiter de l’instant présent. Pour le reste, on verra ça ce soir.

    Et il se mit à rire, alors que plus haut dans le ciel, les mouettes et les goélands volaient paisiblement devant le soleil, masquant partiellement les rayons qui irradiaient la ville d’une douce chaleur.











    TEXTE #2



    L'histoire d'un ado


    Il était une fois, dans des contrées lointaines et solitaires, un jeune adolescent, se cherchant psychologiquement. Sur le chemin de la vie, cet ado' se dandinait nonchalamment, explorant les sentiers et les routes. Allié à sa morphologie frêle, son caractère pacifique et tolérant lui convenait parfaitement. Ses pieds tâtaient le sol à la recherche du bon chemin. Un croisement s'offrait à lui. D'un côté, des odeurs de livres neufs et d'encre voletaient dans l'air, tandis que de l'autre, une effluve chaude s'en échappait, remplie d'une multitude d'odeurs qui charmaient le jeune homme. Il continua donc son petit train de vie en suivant le choix de ses narines envoûtées.
    Sur un monceau de terre, à un ou deux kilomètres du croisement, l'adolescent aperçut un homme d'âge mûr. Ce dernier tenait entre ses doigts un petit morceau de papier, dont il en extrayait une fine fumée grisâtre que sa bouche recrachait en créant de petits volutes circulaires dans le vide. Intrigué par cette pratique, le jeune ado' s'approcha prudemment de l'homme au bout de papier, et, timidement, engagea la conversation :

    « - Bonjour Monsieur, qu'est-ce que ce bout de feuille entre vos doigts ? Et pourquoi recrachez-vous de la fumée avec votre bouche ? »

    L'homme éclata de rire à gorge déployée. Il stoppa net son activité et déposa le mystérieux morceau de papier au sol, puis l'écrasa avec le talon de sa chaussure. Ses longs cheveux tressés laissèrent place à un visage fin et des yeux perçants.

    « - La jeunesse, quelle belle période de la vie. Un morceau de notre vie si innocent et si pure, éloigné de tous pêchés. Tu ne pourras plus connaître cela désormais, mon petit. »

    Sur ces mots, il reprit un morceau de feuille, sortit un sachet d'herbes inconnues au jeune garçon, et recréa le même « objet » que tantôt. Avec un sourire en coin, il le tendit à l'adolescent.

    « - Tiens, ceci est ce qui s'appelle un « bédo ». Pour t'en servir, il te suffit de le porter à tes lèvres, d'aspirer, d'ingurgiter, puis d'expirer calmement. Au début, tu risques de trouver ça ignoble, mais tu t'y feras vite. »

    Le garçon s'exécuta aussitôt. Il saisit le bédo entre son index et son majeur, tout en gardant un support avec son pouce. D'un geste lent, il porta le tout sur sa lèvre inférieur, et aspira profondément. La fumée entra dans sa gorge, et une forte envie de tousser l'envahit. Malgré l'horrible goût de souffre, il se retint et régurgita en bronchant un peu. Il s'apprêtait à redonner le bédo à l'homme, lorsqu'un processus mécanique de son cerveau lui ordonna de porter une nouvelle fois ce morceau de papier rempli d'herbes à ses lèvres. Ne contrôlant qu'à moitié son bras, il continua inconsciemment d'aspirer petit à petit le papier recouvrant les herbes indescriptibles du bédo.
    Cela eut pour effet de lui donner de gros maux de tête, ainsi que le tournis et une envie de vomir. Un bout du sentier sut parfaitement recueillir la mixture verdâtre qui avait auparavant été présente dans l'estomac du jeune homme. Se relevant, tout pâle, celui-ci dit :

    « - C'est apaisant ce que vous m'avez découvrir, pourriez-vous m'en refaire ? »

    L'homme acquiesça, et ils restèrent ainsi durant trois jours et trois nuits, à enchaîner bédo sur bédo, vomissements et mal de crâne sur vomissements et mal de crâne.
    Au bout d'un certain temps, le garçon se rendit compte que tous ce qu'il avait ingurgiter ne lui faisait plus aucun effet. Il comprit que c'était le moment pour lui de quitter son compagnon, et de continuer sa route sur le chemin de la vie. Ils se saluèrent amicalement, et le garçon s'éloigna.
    Il se promena seul pendant plusieurs jours, avant de faire une rencontre. Elle était assise sur une branche d'arbre, le teint hâlé, les cheveux bruns et parfaitement bouclés, lui tombant sur les épaules, telles les serpents de la Gorgone. Ses yeux étaient d'un bleu azur, dont le garçon fut attiré directement. Il vînt jusqu'au pied de l'arbre, et l'interpella :

    « - Hey toi ! Que fais-tu dans ce grand chêne ? »

    La jeune fille posa ses magnifiques perles bleutées vers le garçon, et lui répondit :

    « - Je me fais des « rail de cocaïne », pourquoi ? Ça t'intéresse ?

    - Et bien, c'est-à-dire que je ne connais pas ces termes. »

    D'un bond, la brunette fut sur le sol, en face du garçon, et de ses pupilles dilatées, le contemplait de tout son long. Elle posa ses doigts fins autour du visage de celui-ci, et le caressa de sa douce main.

    « - Alors comme ça, tu ne sais pas ce que c'est que d'inspirer de la poudre blanche pour se sentir bien ? Reprenant son souffle, elle poursuivit, monte avec moi dans l'arbre, je vais te montrer. »

    Il la suivit minutieusement, et s'assit près d'elle, sur une des nombreuses branches du chêne. La poudre blanche dont elle avait parlé il y a quelques instants, était conservée dans un petit sachet plastique, tout comme l'herbe servant à fabriquer le bédo. Elle en prit une petite pincée, qu'elle déposa sur le dos de sa main, en une ligne bien droite. Elle amena cette même main jusqu'à une de ses narines, et inspira profondément, afin d'aspirer toute la poudre. Une fois l'action terminée, la jeune brune tourna son visage, dont les pommettes avaient un léger rosé, vers le jeune homme, et lui proposa d'essayer à son tour. Ce dernier acquiesça sans trop réfléchir, et tendit la main, afin qu'elle puisse y déposer la « cocaïne ». Le garçon porta ensuite la poudre bien alignée sur sa main à sa narine gauche, et inspira plusieurs fois, tout en se déplaçant le long de la ligne formée par la cocaïne , comme il avait vu faire la jolie brunette. Il eut l'impression que l'arbre se renversait, et glissa malencontreusement de la branche. L'inconscience le gagna quelques secondes plus tard.
    Durant cet état végétatif, un monde imaginaire s'offrait à lui. Il y voyait des champignons géants et multicolores, ainsi que des poneys arc-en-ciel, espèce dont il n'avait guère connaissance. Un chat volant, ayant pour office de corps une tartine de confiture, arpentait les nuages blanchâtres et le ciel cyan. Se baladant près de ce chat se trouvait une licorne multicolore qui galopait tel un pur sang arabe dans un hippodrome faisant la course avec Boudin-Créole.
    Lorsqu'il retrouva enfin sa chère et tendre conscience, ses globes oculaires s'ouvrirent sur deux pastilles turquoises, qui le fixaient sans ciller. Ces deux fentes bleutées laissèrent place au visage fin de la jolie brunette.

    « - Alors ? Comment tu as trouvé cette expérience ? »

    Le garçon se remit difficilement sur pied, puis se gratta la tête avant de répondre :

    « - Très bizarre, j'ai vu des choses assez surprenantes

    - C'est tout à fait normal, tu veux continuer ?

    - Pourquoi pas. »

    Tout comme l'aventure du bédo, celle du rail de cocaïne dura trois jours et trois nuits. La poudre que reniflait le jeune garçon semblait infini, et son inconscience prit le contrôle de son corps une bonne dizaine de fois. Ses délires irréels devenaient de plus en plus rationnels, mais ses maux de têtes étaient, en revanche, eux plus rigoureux que ceux du bédo.
    Un matin, l'ado' prit conscience qu'il avait encore beaucoup de chemin à parcourir sur le chemin de la vie, et qu'il ne pouvait rester éternellement avec la jolie brune qu'il aimait passionnément. Ils durent donc se séparer, et le garçon poursuivit sa route à travers forêts et champs. Il resta ainsi sans compagnie pendant plusieurs jours, dormant dans les endroits que son hygiène et sa santé jugeaient convenables pour son corps.
    Durant un soir, lorsque la lune montrait son plein croissant dans la nuit noire, éclairée par de minuscules points dorées, le garçon posa délicatement ses fesses sur une souche d'arbre un peu humide. Se frottant timidement les yeux, déjà rouges par la quantité de produits nocifs qu'il avait ingurgités depuis le début de son voyage, l'ado' croisa la route d'un vieil homme, les cheveux ébouriffés, la moustache blanchâtre remontant jusqu'au oreilles et le teint pâle. L'homme en question s'arrêta net devant le jeune homme et, le voyant fatigué, lui proposa une aide quelconque :

    « - Dis moi, tu as l'air mal en point, voudrais-tu un peu d'opium pour te remettre sur pied ? »

    Ne comprenant pas un traître mot du discours de son interlocuteur, l'ado' se contenta d'acquiescer légèrement de la tête.

    « Tends-moi ton bras. »

    Le garçon s'exécuta, et leva son bras gauche. L'ancêtre sortit une seringue remplie d'un liquide blanc, et la planta dans l'avant-bras du jeune homme, près d'une veine. La substance blanche, proche du lait, coula à l'intérieur du sang de l'adolescent, et eut pour effet de le laisser dans un état végétatif durant plusieurs minutes. Cette douce sensation d'indifférence atmosphérique le rendait léger, mais son esprit demeurait opaque. Une bouffée d'air frais le ramena sur terre, près du vieil homme. Celui-ci lui jeta un regard de pitié, et lui demanda :

    « - Alors, tu as aimé ?

    - Plus ou moins. »

    Et il recommença de plus belle, plantant cette fois-ci la seringue dans la carotide du jeune garçon. Ce dernier s'écroula à terre. Ses mémoires lui revenaient en tête, fusant les uns après les autres dans son esprit dérangé.
    L'homme aux cheveux tressés et fumant ce morceau de papier rempli d'herbes aromatiques. La jeune brunette bouclée reniflant cette poudre blanchâtre afin de satisfaire son bien être intérieur. Et ce vieillard, cet être sénile et chétif qui avait pourtant pris le dessus sur la conscience de l'adolescent, ce dernier, si naïf, qui avait cédé à la tentation de chacun, n'était plus qu'au fond du gouffre. Son âme, déjà rongée par ces substances, n'errait plus que dans un caniveau, au milieu de toutes les autres, usées par la même cause, et subissant les mêmes conséquences.
    Ce fut l'histoire d'un ado', se cherchant psychologiquement, et, faute de remède à son désespoir, il fut contraint de finir sa vie, mal dans sa peau mais bien dans sa tête, se dopant de tous ce que sa route rencontrait, que cela soit bénéfique ou maléfique. Il vécut, c'est le peu que l'on en pu dire.


    Morale de cette histoire : La drogue peut se montrer sous différentes formes mais ses dégâts restent malgré tout les mêmes sur l'être humain. Pour préserver votre santé et éviter une quelque conque dépendance, ne commencez pas, cet adolescent n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.



[Je me suis permis un peu d'HTML pour rendre les deux récits plus agréables à lire, si ça dérange je les mettrai sous spoiler]


Dernière édition par Tegle le Mar 25 Oct 2011 - 12:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Duel n°7] Viper-Rko VS Raymo   [Duel n°7] Viper-Rko VS Raymo Icon_minitimeMar 27 Sep 2011 - 21:43

Bon ben, par accord entre moi et Viper-Rko, nous avons décidé de laisser deux semaines supplémentaires. Nous aurons donc jusqu'au 16 octobre pour rendre nos écrits (si Tegle est d'accord, bien sûr)

Merci
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MessageSujet: Re: [Duel n°7] Viper-Rko VS Raymo   [Duel n°7] Viper-Rko VS Raymo Icon_minitimeDim 16 Oct 2011 - 21:05

Bon ben, ayant une grosse semaine de partiels, ce sera pour le 24 octobre...
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MessageSujet: Re: [Duel n°7] Viper-Rko VS Raymo   [Duel n°7] Viper-Rko VS Raymo Icon_minitimeDim 23 Oct 2011 - 19:49


Toujours rien reçu, du nouveau?
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MessageSujet: Re: [Duel n°7] Viper-Rko VS Raymo   [Duel n°7] Viper-Rko VS Raymo Icon_minitimeDim 23 Oct 2011 - 20:41

C'est demain la date limite, j'avais prévu que je ne pourrais pas rendre aujourd'hui. J'essaierai de faire mon possible pour être à temps !! Merci !
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MessageSujet: Re: [Duel n°7] Viper-Rko VS Raymo   [Duel n°7] Viper-Rko VS Raymo Icon_minitimeLun 24 Oct 2011 - 7:44

Pareil pour moi.

La date limite étant aujourd'hui, je vais tout faire pour rendre mon travail avant minuit =)
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MessageSujet: Re: [Duel n°7] Viper-Rko VS Raymo   [Duel n°7] Viper-Rko VS Raymo Icon_minitimeMar 25 Oct 2011 - 12:58


SONDAGE OUVERT, merci d'avance aux votants!
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MessageSujet: Re: [Duel n°7] Viper-Rko VS Raymo   [Duel n°7] Viper-Rko VS Raymo Icon_minitimeMar 25 Oct 2011 - 14:03

La première est bien écrite, mais le début est d'une lourdeur accablante. Les noms propres qui ne signifient rien pour nous y affluent par dizaines, et ne servent à rien dans la description si ce n'est exaspérer le lecteur. Ce genre de chose, il faut les réserver aux romans, qui apporteront des précisions par la suite. Là, c'est un mauvais choix littéraire.
Une fois qu'on entre dans le "conte", c'est bien plus intéressant. Je trouve la morale un peu faiblarde, et surtout ça manque de logique (vu comment il se débarrasse de ses tyrans, Gemya n'avais franchement pas besoin d'attendre "des années").
Malgré tout ça se laisse lire et le texte est de qualité plus qu'acceptable.

Le second texte m'a fait rire par moments, le style est moins bon, et la morale tout droit sortie des livres des prospectus anti-dopage distribués par l'éducation nationale.


Je vote pour le texte n°1.
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MessageSujet: Re: [Duel n°7] Viper-Rko VS Raymo   [Duel n°7] Viper-Rko VS Raymo Icon_minitimeJeu 27 Oct 2011 - 15:38

Et bien... Pour tout dire, ce fût assez chaud de départager mon choix et d'en voter pour un. Ils possèdent tous deux leurs qualités et leurs défauts et c'est sur tout cela que je vais réagir.

Texte 1 : Nu' a dit pas mal de ce côté. Et il est vrai que tu aurais dû faire l'entrée du conte directement [qui que tu sois même si j'ai mon idée]. Quant au conte en lui-même, ben la morale devrait nous frapper dans la tronche comme un coup de poing dans le plexus or c'est pas le cas. La preuve, t'as besoin d'introduire des personnages or de ce conte pour nous expliquer cette morale.
Ensuite, si on exclue cette morale, j'ai pas vraiment eut l'impression d'avoir eut affaire à un conte : la structure typique n'apparait pas (dans les cas où tu n'aimes pas balancer les "Once upon a time...", il existe bien d'autres mise en forme pour que le lecteur sache qu'il a affaire à un conte).
Concernant le texte en lui-même, l'histoire, bien que le texte manque de légèreté (je dois t'avouer que j'ai eut du mal à te suivre parfois, cela à peu être un rapport avec le fait que je n'aime pas lire des longs textes sur support numérique mais là je suis HS), l'histoire est bien ficelée. L'illusion prend apparence peu à peu, le style et l'univers sont là et appréciables, la violence du texte est quelque-chose de particulièrement réussie. Continue à t'entrainer et tu arriveras à atteindre du très bon =)
Je voulais revenir au manque de logique à présent, ce dont parle Nei', je n'arrive toujours pas à comprendre comment les personnes les plus redoutées puissent se promener seules sans garde rapprochée. Peut être est-ce un choix personnel (de vouloir rompre avec des clichés ?) mais la mort de Jilia est un peu trop whatdafuck. De même que la mort de son époux, un bout de glace dans un plastron ? La rage peut faire des choses mais ce point est tout de même sombre...

Le texte 2 à présent.
Ici le conte est bien explicité. La mise en page ainsi que les différentes formes typiques d'un conte sont là pour nous le rappeler (ambiance plus ou moins étrange, enchainements d'actions avec de nombreuses rencontres), du basique quoi. Toutefois ton style personnel reste acceptable. La morale quant à elle porte bien son nom.
Bon par contre, le choix d'établir sa morale sur la drogue reste discutable comme le souligne Nu'. A force de nous répéter que la drogue c'est pas bien, ça gonfle les gens et certains ont même envie d'en prendre rien que pour faire chier tout le monde et l'argent mis à disposition pour ces moyens de prévention. Dommage.

C'est d'ailleurs ce point qui m'aura le plus déçu dans ces écrits et qui aura influencé mon vote en faveur du texte n°1. Ça et aussi le fait que le premier conte se passe dans un univers glacé... (Car oui j'aime la glace et le froid =p)
Quoi qu'il en soit, y'a eut du bon boulot et je félicite les deux participants =)
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MessageSujet: Re: [Duel n°7] Viper-Rko VS Raymo   [Duel n°7] Viper-Rko VS Raymo Icon_minitimeVen 25 Nov 2011 - 11:08

Raymo remporte la victoire. o/
3 points pour lui, et 1 pour Viper-Rko!

Bien joué à vous deux. J'actualise vos points.
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