Ce soir, bien que crevé du boulot, je me suis lancé dans l'écriture du prélude d'un potentiel roman fantasy. (qui ne va pas remplacer les Chroniques de Liève dans ma liste des priorité, ce n'est qu'un essai) Je poste ce point de départ ici, dans l'espoir d'avoir vos avis: est-ce que ça peut valoir le coup ou pas? Est-ce que l'écriture passe bien? Toussa. L'univers en question serait un croisement entre Le Trône de Fer et mon JdR papier, c'est à dire avec tout de même plus de "magie" que dans les oeuvres de G.R.R Martin, même si on ne s'en doute pas via ce prélude.
Trêve de blabla, v'la la bête!
Pandémonium
Prélude
Je pénètre dans la salle obscure. Le sol pavé répond en écho à mes pas, d’un claquement aussi froid que les murs de cet endroit. Le château de mon frère, calqué sur son seigneur, beau et fier, indifférent, dur et glacial. Je suis porteur d’une triste chanson qu’il doit déjà connaître, mais qu’en tant qu’émissaire de la capitale je me dois de lui faire parvenir. Père le roi est mort. Le trône est vacant et la succession aurait dû être simple. Je suis le cadet, et n’en ai donc nulle prétention directe. Si c’était tellement simple. Tout cela aurait été sans compter la dernière missive de Père. Mes pas m’ont enfin approché du fauteuil de marbre noir sur lequel siège le Prince. Il me toise de haut avec ses yeux de jais, comme il l’a toujours fait. Ses courts et ébouriffés cheveux noirs, aussi raides que sa rapière, se fondent dans les ténèbres de la salle de réception. J’ignore pourquoi il n’allume aucune chandelle. Il fait pourtant jour dehors, mais les faibles lueurs qui émanent des quelques meurtrières en fond de pièce ne suffisent qu’à se guider sans trébucher jusqu’à son estrade, dont il ne faut pas dépasser la première marche, comme s’il était déjà roi. Le contrejour agit de telle sorte que quiconque rend visite à mon frère ne s’adresse qu’à une ombre, une silhouette douée de parole et d’intelligence, qui n’existe que dans ses mouvements et ses réponses, puis s’efface lorsqu’elle s’immobilise. Comme s’il n’existait que dans ses actes et non généralement. Comme il le souhaite, je ne dépasse pas la marche. Je le pourrais, mais la nouvelle que j’apporte n’est déjà pas bonne, alors je m’abstiens de le provoquer outre mesure. Nous ne nous sommes jamais aimés, mais la fraternité est.
« Edwan, je suis porteur de noires nouvelles. »
Lorsqu’il appose son menton sur son poing, fermement accoudé à son trône improvisé, je devine une moue d’ennui.
« Mon cher cadet, les corbeaux arrivent plus vite que les coursiers, l’on doit savoir ça, même dans ce bourbier puant qu’est ta capitale. »
Il est toujours aussi aimable. Mais plus acide encore que d’habitude.
« La mort de Père était difficile à annoncer, je suis plutôt soulagé de n’avoir pas dû trouver les mots. »
L’autre rit.
« Ils n’eussent pas été complexes. Un mort est un mort, fut-il notre père, fut-il notre roi. Il n’y a pas mille choses à dire pour l’annoncer, Jens. »
Son détachement quant à la tristesse d’une nation entière me parait comme un affront à la mémoire de feu Sa Majesté Halven. Un sourire, honteusement mesquin, me traverse, lorsque je repense au contenu de l’ultime missive, mais dans cette obscurité, Edwan n’en voit rien.
« L’étiquette n’est pas ton fort. Les sentiments non plus. Ce n’est pas nouveau. Mais un homme d’honneur pleure tout de même son Père. Et un Prince pleure sont Roi. » Il se lève. « Entends-tu m’enseigner mes devoirs, Jens… comment t’appellent-il dans l’Alliance des Huit, tes copains chevaliers ? Jens le Preux ? Seuls les faibles se laissent aller à la peine, petit frère. Admets-le un jour, et peut-être bien que ton surnom aura quelque chose de vrai. »
Je fulmine.
« Le vrai courage n’est pas l’insensibilité. Qui pleure mais subsiste fait preuve d’une bravoure plus éloquente qu’un être inébranlable. »
Il se rassoie.
« Voyez-vous ça ? Pour vous, Chevaliers des Huit, bravoure équivaut donc à survivre aux pleurs ? Eh bien, que ce monde est peuplé de braves ! Car homme qui meurt de quelques larmes, ça je n’ai jamais vu. »
Les mains crispées sur la garde de mon épée, je décide d’en venir à la nouvelle qui m’amène véritablement. Mieux vaudrait n’avoir à faire claironner l’acier qu’après.
« Les corbeaux ne t’ont pas tout dit, Altesse. Il est des choses plus noires encore. Noires pour toi, du moins. Dans cette missive. Scellée par Sa Majesté avant que la fièvre ne l’emporte. Les Docteurs affirment qu’il était sain de pensée lors de la rédaction. »
Je tends le parchemin dont il se saisit nonchalamment. La lecture lui prend seulement trente secondes. Je m’attendais pourtant à ce qu’il la relise par maintes fois, effaré, furieux. Même lui ne peut rester de marbre face à cela. Il laisse retomber sur l’accoudoir le bras qui tenait la lettre à hauteur d’yeux.
« Je suis donc un bâtard. Et Sa Majesté l’affirme dans toute sa grandeur, caché dans sa tombe plutôt qu’avant, me dépossédant ainsi de toute prétention, et daignant dans son infime bonté me laisser conserver un titre de moyenne noblesse m’octroyant quelques terres et quelques serfs. C’est touchant. »
Il a dit cela sans l’once d’une surprise, sans le tremblement de la colère. Comment peut-il se maîtriser tant.
« Ce n’est pas ‘touchant’, Edwan ! C’est terrible ! Je n’ai jamais prévu de régner ! Et à qui vais-je donner la régence de Villesombre si mon frère ne peut l’assurer ? »
Mon frère agrippe une coupe que je n’avais pas remarquée, sur une table basse, près de son siège, et boit.
« Pourquoi ne pourrais-je assurer la Régence de cette ville ? Pourquoi ne pourrais-je assurer la Royauté ? »
Il ne comprend donc pas ?
« Edwan… Père t’a désavoué, tu saisis ? » « Je saisis. Et pour moi, qu’est-ce que cela change ? Les hommes de Villesombre sont les miens, pas ceux de Père. Ils doivent leur toit à mon or, leur travail à mon bon vouloir, et leur vie à mes bonnes décisions. Qu’est Père pour eux sinon un Roi qu’ils n’ont jamais vu autrement qu’en peinture et en parade ? Il est temps, petit frère, que tu entendes les vrais rouages de la politique. La succession ne se fait pas toujours comme le Roi défunt l’espère. Je gouvernerai le royaume, bâtard ou pas. » « Ce n’est pas ainsi que la Capitale l’a décidé. J’ai été couronné avant ton départ. » « Nous sommes donc deux Rois. » « Selon la loi, tu es un Parjure si tu t’octroies une couronne. » « Selon mes lois, on pend ceux qui traitent un Roi de parjure. » « Cette discussion ne mène à rien. » « Elle te mènera à la sortie, si tu tiens plus à la lumière qu’à mes geôles, Majesté ! »
La situation ne permet pas de polémiquer plus encore. Guerre civile il y aura. Soit, puisque mon frère est si buté. Alors que j’ai déjà fait quelques pas en direction de la porte, je fais volte-face pour proférer une ultime menace.
« Edwan, tu me déçois énormément. » « C’est la différence entre nous deux, Jens, car je ne me déçois nullement, et jamais. »
Dernière édition par Nusenism le Mer 1 Aoû 2012 - 19:10, édité 1 fois
Nusenism
Age : 33 Inscrit le : 02/02/2010 Messages : 4692
Sujet: Re: Pandémonium [Roman fantasy - Prélude + Chapitre 1] Mer 1 Aoû 2012 - 19:09
Hop, ajout du Chapitre 1, ou de ce que j'en ai écrit, du moins.
Chapitre 1 – L’Œil
D’où vient cette puanteur ? Des chevaux ou du palefrenier ? Je me questionne à ce propos depuis le premier jour en ces hauteurs, à chaque fois que je passe devant les écuries de la cour. Le seigneur mon maître a expressément mandé l’apprenti stratège le plus réputé de l’Académie des Conseillers pour son usage personnel, et c’est ainsi que mon brillant avenir s’est vu bouleversé par les ambitions obséquieusement ridicules de lord Marcus Beden, éminente lignée parmi les cailloux, les bouquetins, et les ours. Mes pas martèlent le pavé de l’allée liant la tour des Ronces, qui est bien heureusement dépourvue de ronces, à l’intérieur du moins, et me tien lieux d’appartements, au bâtiment principale de Castel-Marc. Construite sous le joug de Marc Beden, illustre grand-père de mon non plus illustre seigneur, la forteresse est tout l’inverse de ses occupants. Altière, puissante, insondable. Dotée de trois tours, celle des Ronces, celle de l’Enclume, et l’immense tour du Soir, elle dispose de vues et points de frappe sur chaque accès. La tour des Ronces offre sur la route des charretiers, qu’aucune carriole ne peut emprunter actuellement, car un éboulement a accentué l’à pic de celle-ci, tandis que celle de l’Enclume fait lien entre le fort et la ville d’Altecime, aux grands bénéfices de Tor la Matraque, notre aimable – que d’ironie – forgeron, dont la masse fracasse plus de côtes chaque soir à la taverne que d’acier à la fonderie. Quant à la tour du Soir, elle domine les vallées et les roches, offrant à la garde une vue sur tous les accès à des lieux à la ronde. Si bien préservés des invasions que les soldats ont redoublé d’incompétence pour que le danger persiste – eurent-ils fait exprès que je jugeais ça moins inquiétant – et ont permis à un animal sauvage de s’introduire non pas en ville mais dans l’enceinte de Castel-Marc, juste ça. Il s’agissait par bonheur d’un chamois qui ne fit d’autre mal qu’effrayer la ménagère, et fut servi au dîner accompagné de délicieux oignons frits. Je dois remercier mes anciens professeurs de l’Académie, qui m’ont offert une formation de qualité, et à laquelle je dois une vie si palpitante. Mais passons là-dessus, il est loisible en ces heures de laisser les odeurs à l’écurie et la bêtise au guet, car ce qui me force la traversée de la cour est une nouvelle et non des moindres ! Le postier, qui reçoit les messages délivrés par pigeons, colombes, corbeaux, chevaux et autre messagers, s’est vu atteint d’un mal irréparable, la perte de vue, si bien qu’il se contente désormais de nourrir les volatiles tandis que je perçois les lettres. Et la dernière, grands dieux, n’est pas pour me déplaire. Je survole une volée de marches jusqu’à la porte du bâtiment principal. Les gardes me saluent. Je n’y réponds pas. Pour quoi faire ? Serions-nous amis ? Affecterions-nous quelque respect ? Pas dans les deux sens, c’est certain. Je pousse à deux mains les battants pour m’ouvrir le passage. Le hall est majestueux. Il montre que Castel-Marc fut jadis un lieu d’importance, un lieu de pouvoir. Et les pierres froides, baignées dans la lueur blanche en provenance du plafonnier, semblent patienter, comme si elles attendaient le retour des temps de gloire. Je traverse toute la longueur de la pièce d’un bon pas, jusqu’à franchir une arche et gagner un couloir perpendiculaire. Toujours en face, une porte, moins robuste que celle du hall, mais d’envergure significative, s’ouvre devant moi. Le fait de gardes assez portés sur le protocole. Une de leurs rares qualités, avec la discrétion. Je pénètre donc sans m’arrêter dans la salle d’audience de lord Marcus-Grosse-Bedaine, comme le commun d’Altecime se plait à le surnommer. Sobriquet qui n’eut pour effet qu’un fou rire chez le concerné. Ce manque d’égo n’est-il pas affligeant ? Le tapis gris clair que j’arpente s’achève à son fauteuil. Je veille à conserver une distance respectable, à savoir trop près pour que ce soit signe de soumission, et suffisamment loin pour que son inaptitude ne s’aventure jusqu’à moi. Je m’épargne aussi la formalité du ploiement de genoux, car mes articulations me démangent. Allergique à la hiérarchie supérieure, voilà ce que je suis. On me l’a bien fait remarquer à l’Académie. J’ai cependant acquiescé sans chercher à m’en guérir. Il est des maux dont on se fait une personnalité et que l’on tient à souffrir pour longtemps encore, et celui-ci en est un. Je m’éclaircis donc simplement la gorge, avant de claironner :
« Votre Seigneurie, me permettriez-vous de vous éclairer? »
L’autre rondouillard soulève une paupière et me toise d’un regard absent. Je dois patienter dix secondes avant qu’il daigne se redresser correctement et me répondre. On pourrait croire qu’il est hautain, hors, lord Grosse-Bedaine est seulement amorphe.
« Je jouis de bien assez de lumière, N’a-Qu’Un-Œil. »
‘N’a-Qu’Un-Œil’, voilà le sobriquet duquel on m’a moi-même affligé. Cela est dû à mon monocle, un verre sombre qui me couvre l’œil droit au plus près et me fait passer pour borgne, bien que son usage soit tout autre.
« Je ne discourais guère de luminosité au sens propre, messire, mais d’informations récentes et de la plus haute importance. »
Marcus éclate d’un rire gras.
« Et moi donc, N’œil ! Et moi donc ! Epargne ta salive ! Une nouvelle si fertile, doute-toi qu’ils n’ont pas lésiné sur les corbeaux à la capitale. Tu en as reçu un, et moi aussi, et surement que le même message a aussi été livré à la porte de la ville par un messager, et qu’il circulera dès demain sur la Place de Pierre, colportée par les marchands, les mercenaires et les marauds ! »
Bien, mon maître sait donc lire. Il est donc au courant de la mort du roi Halven. Sa Majesté fut un souverain exemplaire de son vivant. On ne peut le nier. Seulement, sa perfection dans l’art de gouverner fit que l’on ne remarqua guère la parfaite incompétence de nombre de ses vassaux. Aujourd’hui, les choses vont changer. La succession semble peu claire, entre un fils aîné taxé de bâtardise au dernier moment, et un fils cadet couronné un peu trop vite. Les incapables vont se retrouver livrés à eux-mêmes, monseigneur Beden en première position.
« Puis-je me permettre de vous questionner quant à vos agissements futurs ? Quelle politique adopterez-vous en ces temps troublés ? Qui suivrez-vous ? »
Grosse-Bedaine se renfrogne quelque peu, ce qui a pour effet de créer des bourrelets sur son déjà double menton.
« Il est un peu tard pour me demander la permission, tu ne crois pas ? Et que vais-je faire ? Servir le Roi, quoi d’autre ?! » « Lequel ? » « Le seul, celui qui porte une couronne. » « N’importe quel idiot peut coiffer une couronne. Vous, moi, Tor la Matraque lui-même le pourrait, et le chamois qui s’est infiltré dans Castel-Marc tout autant si tant est que quelque prêtre l’en coiffe. Il n’y a plus rien de ‘légitime’ lorsqu’une succession est aussi peu claire. » « Tu voudrais m’entraîner dans un conflit qui nous dépasse, c’est hors de question. » « Messire, selon mes observations… »
Le seigneur d’Altecime lève la main avec une autorité que je ne lui connais guère. Et qui me déplait, soit dit en passant.
« Je n’ai cure des observations de ton œil unique. N’oublie-pas quelle est ta place ! » « Bien votre seigneurie. Une dernière chose cependant. Sachez que je ne suis point borgne. Souhaiteriez-vous, à tout hasard, connaître la raison de mon monocle noir ? » « Pourquoi non, si cela peut être divertissant. » « J’étais, à dire vrai, las d’être continuellement confronté à votre éblouissante médiocrité ! » « Il est inconvenant de s’adresser ainsi à son seigneur ! » « Mais tout à fait de convenance lorsque l’on converse à un imbécile. Ainsi l’équilibre demeure. »
Je crains d’avoir provoqué un arrêt cardiaque sur la personne de lord Beden par mon impolitesse, mais il est, semble-t-il, seulement ébahi. Et furieux, certainement. Le mélange de ces deux sentiments peut effectivement être à la cause d’une défaillance cardiaque, mais, bien que cela aurait selon toute probabilité bien arrangé les affaires d’Altecime, ce n’est pas le cas. Je me contente donc d’ajouter, avant que son peu d’égo ne l’invite à réclamer ma tête, un conseil avisé.
« J’ai par trop abusé de votre clémence en ces derniers instants, et je vais donc me retirer. Si vous souhaitez entendre mes suggestions quant à la manière de profiter au mieux de la situation actuelle, au bénéfice de votre fief et de votre nom, n’hésitez pas à venir me trouver ou à me faire mander, je suis votre dévoué serviteur. »
Après quoi je fais volte-face, et je traverse la pièce à enjambées mesurées – grandes mais pas trop précipités – en craignant tout du long un hurlement de mon maître. Son mutisme demeurant jusqu’à ma sortie, j’en viens à me rassurer quant à ma longévité présumée. Je suis suffisamment bon bretteur pour me débarrasser de Beden, du bourreau, et de sa garde d’incompétents si jamais je me trouvais un jour condamné, mais je vis dans la crainte d’une intervention des chamois en ma défaveur…
To be continued...
Le chapitre 1 n'est pas terminé, pour information. Ce n'est là que sa première partie. N'hésitez pas à dire ce que ça vous inspire, je me trouve un peu nez à nez avec... bin pas d'avis quoi.
Karuki
Illusionniste Lv.12
Inscrit le : 21/05/2009 Messages : 716
Sujet: Re: Pandémonium [Roman fantasy - Prélude + Chapitre 1] Dim 5 Aoû 2012 - 12:01
Eh bien, je dois dire que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire les prémices de cette nouvelle saga, bien que je ne sois pas un fervent amateur des romans d'Heroic-Fantasy. J'ai rarement lu des textes dont le narrateur employait à la fois la première personne du singulier et le présent, mais il est indéniable que cela confère au récit une certaine dynamique. Quant à ton style, ma foi, il est assez bon. C'est du bon français, c'est fluide, et c'est parsemé de touches d'humour çà et là.
En ce qui concerne l'histoire et les personnages en eux-mêmes, autant être franc, je ne les ai pas trouvé d'une extrême originalité. Certes, l'on n'en sait pas encore grand chose jusqu'à présent, mais le frère ainé qui souhaite s'accaparer un trône qui ne lui revient pas, c'est du déjà-vu. En fait, j'attends de voir.
Bon, voilà, je suis bien conscient qu'il ne s'agit pas d'une critique très constructive étoo étoo, mais en voyant qu'un texte d'une telle qualité n'avait reçu aucun commentaire, je me suis dit que je me devais de remédier à cela.
Toujours est-il que j'attends avec impatience la suite et que je te souhaite une bonne continuation (; !
Merci de ton commentaire Karu', tu me sauves d'une solitude extrême!
Citation :
J'ai rarement lu des textes dont le narrateur employait à la fois la première personne du singulier et le présent, mais il est indéniable que cela confère au récit une certaine dynamique.
C'est effectivement très peu utilisé en Fantasy. Je me suis habitué à écrire comme ça (première personne, présent, changement de narrateur à chaque chapitre) en écrivant Les Chroniques de Liève, et je n'ai pas eu envie de changer. On verra au bout de quelques chapitres si ça passe bien avec un roman fantasy ou pas.
Pour ce qui est de l'originalité, en effet, ça ne l'est pas tellement. Je cherche plutôt à écrire une histoire humaine, avec des personnages "vrais". L'originalité passe pour moi au second plan, même si j'essaie d'en avoir un minimum pour que ça reste intéressant.
Quand j'aurais écris le chapitre 2 en plus, je réunirais ça dans un PDF en ligne, comme mes autres écrits. Ça rendra la lecture plus facile (et ça rendra visibles les corrections car j'en ai déjà effectué un paquet).
Et bien écoute c'est extrêmement bien écrit, tes emploies sont originaux comme l'a souligné Karu'. Je n'ai lu que le prélude, mais la suite m'appelle!!!
Je n'ai lu que le prologue, et c'est déjà complètement EPIIIIC ! J'adore ton style d'écriture, et les personnages son bien foutus, on s'y attache vites ! Les dialogues sont bien orchestrés et les répliques des personnages sont salées ! On voit un univers ténébreux se profiler... J'aime ça !
Bonne continuation ! J'espère de tout coeur que tu viendras à bout de ton histoire/roman (comptes-tu te faire éditer ?) !
J'ai beaucoup aimé le prélude ! Par contre j'ai eu un peu plus de mal à "entrer" dans le premier chapitre (enfin c'est peut-être dû à la fatigue ou au fait que lire un gros paragraphe sur le forum c'est pas ce qu'il y a de mieux !
Sinon j'avoue que tes personnages qui sortent un peu de l'ordinaire, cette histoire de monocle et de chamois m'ont intriguée ! J'ai hâte de lire la suite !
Bonne continuation !
Spoiler:
Pakodar
Citadin Lv.7
Age : 28 Inscrit le : 16/09/2011 Messages : 179
Sujet: Re: Pandémonium [Roman fantasy - Prélude + Chapitre 1] Mar 21 Aoû 2012 - 15:42
Ce que tu as mis du chapitre 1 est très agréable à lire, on décrit assez clairement les choses en y mettant le point de vue de "N’œil" qui est assez marrant et osé (pour un serviteur). Je me demande ce que son oeil droit a de particulier... Par contre, je ne sais pas si on va retrouver les deux prétendants au trône du prélude mais j'avoue que ça fait un peu "vide". Edwan ne réagit pratiquement pas (et encore, pas du tout), j'espère donc qu'il y aura une raison à cela, genre qu'il prépare un complot digne de la cour... Quant à Jens, pourquoi veux-t-il déclarer immédiatement la guerre à son frère? (il le menace). Il est cupide? Il a peur que son frère fasse n'importe quoi une fois sur le trône? Quelle est la raison de cette précipitation vers la guerre? C'est le seul point que j'aurais vu à développer. Sinon... ça sent la bonne intrigue! La suite, on veut la suite!
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Sujet: Re: Pandémonium [Roman fantasy - Prélude + Chapitre 1]
Pandémonium [Roman fantasy - Prélude + Chapitre 1]