Sur la marque salutaire d'un abri charnel, j'ai dessiné.
Dessiner la pureté, la magnificence d'un arbre.
Sa floraison ne m'a pas vraiment apporté la gaité.
Du moins au premier abord de cette beauté d'ambre.
Quand on m'accorda le repos de mon être
Je ne puis oublier, forcé de l'admettre.
Que plus jamais je ne pourrais effleurer cette marque
Qui hanta mon esprit, corrompu par l'ammoniaque.
La mélancolie qui habite mon esprit
N'aurait pus avoir de sens, sans ton repos
Subjugué par les mélanges de tes propos
Je m'endors quand tu ploie et quand tu rit.
Laissons de côté toute cette haine et cette rancoeur
Abdique la peine, et le pardon de mon coeur
Doux berceau musical, il faut que tu me berce
Dans la douleur eternelle de la pénombre
Je ressens tes paroles qui me percent
De notes aiguisées de rugissement macabre.
Oublie tous nos soucis, tous nos tracas
Qu'ils nous laissent vivre, en attendant le trépas
J'ai tant d'amour, de tendresse à étaler
Caressé par la Grace, il est temps de s'en aller
Ce sonnet ne prendra fin que par l'amour que j'y porte
Quand sonnaient les cloches du fardeau que je supporte
Ton visage délictueux se dévoilant à moi
Ne saurait me faire oublier cette magnifique FOIS.
Laissons de côté toute cette haine et cette rancoeur
Abdique la peine, et le pardon de mon coeur.
Le fait d'y repenser, son visage d'argent
Me couvrant de baisers, épousant mes sentiments
Altéré par le peu de soucis que nous transportons
Oubliés sous la douce chaleur de ce portillon.
L'amitié singulaire est le pardon de l'être cher
L'amitié solidaire est le salut de tout ce qui t'es cher
Mais je ploie, je veux une amitié telle qui me ferait vibrer
Au son de l'orchestre symphonique de cette assemblée.
L'assemblée de mon coeur et de mon esprit
Sucitant la joie, exaltant d'un air ravi
La seule chose qui me fit me sentir vivre
C'est de revoir, juste une fois, ton sourire.
P.S.
Ce poème a maintenant deux ans, et est un extrait de la pièce maîtresse de mon recueil.