► Orthographe & dialogues :L'orthographe est primordiale lors de l'écriture d'un dialogue, pour la simple et bonne raison que les joueurs plus pointilleux n'apprécieront certainement pas de jouer à un jeu bourré de fautes d'orthographe ( ces fautes pouvant aller jusqu'à empêcher au joueur de comprendre le sens de certains phrases ). Il est donc nécessaire, si vous ne possédez pas une orthographe irréprochable, d'utiliser des suppléments tels qu'un bon vieux dictionnaire, un logiciel tel que word ou, le cas échéant, le navigateur de Firefox ou bien le célèbre site http://bonpatron.com . Si de tels supports n'étaient pas suffisants, n'hésitez pas à demander de l'aide à un ami ou un parent. Évidemment, un bon vieux dictionnaire des synonymes pourrait être largement utile, pour certains dialogues de personnages au langage plus évolué ( savant, aristocrate, ... ), ou tout simplement pour éviter des répétitions désagréables à la vue ou l'oreille.
Ce petit résumé permettra à ceux à qui l'orthographe fait défaut de retenir quelques règles, trucs et astuces, pour vous améliorer.
Tout d'abord, quelques
liens utiles :
> http://www.la-conjugaison.fr/
> http://www.synonymes.com/
> http://www.google.fr/
> http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil
> http://www.larousse.fr/dictionnaires
> http://www.mozilla-europe.org/fr/firefox/
Notes :
Les correcteurs orthographiques sont pratiques, mais n'oubliez pas qu'ils ne corrigent pas tout !
Créons spécifiquement un petit bout de scénario, destiné à être trituré dans tous les sens pour être amélioré :
- La Prophétie du Gateau a écrit:
- il étai une foi un royaume gouverner par la magie noir le roi étai un homme mauvai un jour il décida de bannir toute les sucrerie du pays au gran desespoir des habitan un jour un épai brouillar ce répendi sur le royaume un mage avais lancer un sort pour tué le roi tout les habitants se changaient en pierre part chance un jeune garcon le fils d'un des compte conseillants le roi fu épargner part le maléfice il se rendu conte qu'il étai le seul survivan il décida de partir à l'aventure pour lever cet malédiction est libéré ces amis et ça famille pour celà il doit trouvé le gateau magique ki seul a le pouvoir de lever le sort ou cet histoire va-t-il le mené ???
Ugh, illisible, n'est-ce pas ?
Première étape : la
ponctuation. Une phrase commence impérativement par une majuscule, et se termine par un point, qu'il soit d'exclamation, d'interrogation, de suspension, ... il est également vivement conseillé d'aérer son texte en faisant des paragraphes, si ce dernier est trop long.
Rappel sur les différents types de points, et leur utilisation :
♦ Le point : il sert à ménager une pause plutôt longue, et clôt la phrase ( sauf utilisations exceptionnelles, comme par exemple dans les acronymes [A.S.B.L., O.N.U., etc]. ) Le point est donc indispensable à la phrase, et il donne en grande partie le rythme de celle-ci. Tout point est suivi d'une majuscule !
Ralph est allé dans la grotte. Il n'en est jamais revenu. Il faut que nous allions le chercher.=> Utilisations Particulières : le point peut être volontairement répété pour donner une signification particulière à la phrase. Par exemple :
Ralph. Est. Allé. Dans. La. GROTTE !Cet exemple d'utilisation du point peut exprimer l'exaspération, et l'obligation de devoir parler lentement pour se faire comprendre. Ce sens particulier peut être renforcé par le fait que le dernier mot " soit dit plus fort " et renforcé encore une fois par le point d'exclamation.
♦ Les points particuliers : Il en existe quelques types :
- Le point d'exclamation > !
- Le point d'interrogation > ?
- Le point-virgule > ;
- Les deux points > :
- Les points de suspension > ...
Le point d'exclamation sert à exprimer un sentiment généralement fort, qui se traduit souvent par un haussement de ton. Ce sentiment peut être positif ( joie, surprise, émerveillement, ... ) tout comme il peut être négatif ( tristesse, douleur, colère, ... ). Le point d'exclamation s'utilise généralement lorsqu'il y a un interlocuteur ou une personne qui peut entendre ce que le personnage dit ( il a donc valeur "d'apostrophe" ). Il peut être associé à d'autres signes ( par exemple, le "?" pour montrer une exclamation interrogative ( !? ) ou une interrogation exclamative ( ?! ) selon l'ordre choisi ) pour en modifier le signe. Par contre, mieux vaut ne pas en abuser, en mettre à toutes les phrases ou en mettre un trop grand nombre l'un derrière l'autre, ce qui donnerait une impression de mauvais goût.
Bonne utilisation : Ralph est allé dans la grotte ! Il n'en est jamais revenu ... Il faut que nous allions le chercher !!Mauvaise utilisation : Ralph est allé dans la grotte !!!! Il n'en est jamais revenu ! Il faut que nous allions le chercher !!![...]!!!Le point d'interrogation sert généralement à poser une question, si cette dernière est directe ( la question indirecte du type "je me demande s'il va venir ... " n'en exigent naturellement pas ). Le point d'interrogation peut être utilisé pour les questions de différents ordres, qu'elles soient réelles ( Où va-t-on maintenant ? ), rhétoriques ( question dont on n'attend pas forcément de réponse ) ou ironiques ( " Y a quelqu'un là-haut ? ", "Ca t'arrive de réfléchir", etc ). L'abus volontaire de "?" pourrait signifier l'exaspération ou l'ébahissement total d'un des personnages.
Les points de suspension ( "..." ) permettent de casser volontairement le rythme, indiquant par-là que quelque chose est sous-entendu, trop dur pour en parler, que le personnage ne veut pas tout dévoiler, qu'il doute, qu'il hésite ou qu'il a des soupçons. Généralement, les points de suspension servent à transcrire le caractère "difficile" d'une discussion, que le personnage éprouve des difficultés à parler d'un sujet. Parfois, les "..." peuvent signifier l'ellipse d'un mot grossier ou vulgaire. En multipliant les "..." dans une phrase, on peut signifier par là que le personnage a le souffle court ou est blessé, et dont éprouve des problèmes physiques pour parler.
Ex :
" Ralph ... est ... allé ... dans la grotte ! Il n'en est ... jamais ... revenu ..."Les
deux points ont valeur explicative ou servent à énumérer/citer quelque chose. Ils annoncent quelque chose, chose qui est généralement expliquée quelques mots plus loin. Il s'agit donc d'une légère "tension" dans la phrase, et permet, bien utilisé, de tenir le joueur en haleine. En poussant ce paroxysme au plus haut niveau, on peut interrompre la phrase suivant les ":" d'une manière dramatique ( ex : le personnage meurt, s'évanouit, ... ). [Jamais de majuscule après]
Le
point-virgule est assez similaire au ":", si ce n'est qu'il ne sert pas à "expliquer" mais bien à "juxtaposer", c'est à dire à mettre "en regard" deux éléments semblables. Les deux éléments sont donc liés, mais pas forcément d'une manière de causalité ( cause-effet ). Les deux phrases peuvent par exemple être dans le même champ sémantique, ou être initialement une seule et longue phrase que l'on sépare pour ré-équilibrer le tout.
Ex :
Ralph est allé dans la grotte ... Il n'en est jamais revenu ; il faut aller le chercher !Le bout de scénario devient donc :
- La Prophétie du Gateau a écrit:
- Il étai une foi un royaume gouverner par la magie noir. Le roi étai un homme mauvai ; un jour il décida de bannir toute les sucrerie du pays au gran desespoir des habitan. Un jour, un épai brouillar ce répendi sur le royaume : un mage avais lancer un sort pour tué le roi. Tout les habitants se changaient en pierre. Part chance, un jeune garcon, le fils d'un des compte conseillants le roi, fu épargner part le maléfice. Il se rendu conte qu'il étai le seul survivan. Il décida de partir à l'aventure pour lever cet malédiction est libéré ces amis et ça famille ; pour celà, il doit trouvé le gateau magique ki seul a le pouvoir de lever le sort. Ou cet histoire va-t-il le mené ?
A ce niveau, il est fortement recommandé de passer un coup de correcteur orthographique. Pourquoi ? La langue française est quelque chose d'assez alambiqué, et ne possède pas forcément de règle logique pour chaque mot ; en un mot comme en cent, elle possède des tas d'exceptions, que l'on doit retenir par cœur, tout simplement. Pas de trucs, ni d'astuces ! On sait, ou non. Ainsi, notre scénario devient donc :
- La Prophétie du Gateau a écrit:
- Il étai une foi un royaume gouverner par la magie noir. Le roi étai un homme mauvais ; un jour il décida de bannir toute les sucrerie du pays au grand désespoir des habitant. Un jour, un épais brouillard ce rependis sur le royaume : un mage avais lancer un sort pour tué le roi. Tout les habitants se changaient en pierre. Part chance, un jeune garcon, le fils d'un des compte conseillants le roi, fu épargner part le maléfice. Il se rendu conte qu'il étai le seul survivan. Il décida de partir à l'aventure pour lever cet malédiction est libéré ces amis et ça famille ; pour celà, il doit trouvé le gâteau magique qui seul a le pouvoir de lever le sort. Ou cet histoire va-t-il le mené ?
Passons à la partie la plus importante ;
l'homonymie, et les diverses
règles d'orthographe, faciles à retenir, bien pratiques pour éviter au maximum les fautes.
Qu'est-ce qu'un homonyme ? Un mot est l'homonyme d'un autre lorsqu'il se prononce de la même façon, mais s'écrit différemment et possède un sens différent. Par exemple ? "Cette", et "sept".
Notes :
En cas de doutes sur l'orthographe, remplacez un des homonymes par un mot différent, mais au sens identique
[Cette / Cet / sept]
"Cette" désigne un objet féminin ( ex : cette pomme-là ) ; "cet" est son pendant masculin ( " il a fait très froid cet hiver" ). Il faut donc faire attention au genre du mot qui suit. Sept n'est autre que le chiffre (7)
[Sais - sait / c'est / s'est / ses / ces]
Sais - sait : je sais, tu sais, il sait ==> verbe savoir. Peut être remplacé par "connaître"
C'est : cela est, peut-être remplacé par "il s'agit de". Même règle aux autres temps ( c'était, ce fut, ... ).
S'est : Se réfléchi suivit du verbe être. Toujours précédé par un sujet ! ( ex : il, l'homme, ... )
Ces : Adjectif démonstratif. Peut-être renforcé par "-là", par exemple : "ces hommes-là"
Ses : Très souvent confondu avec "ces", "ses" indique la possession, c'est un
possessif*[Sa, ça]
Sa : idem que "ses"
Ça : abréviation de "cela". A noter que cela ne prend plus de "à".
[Tes, t'es]
Tes : idem que "ses, son". ( Tes chaussures, "les tiennes à toi" )
T'es : abréviation de "tu es". Commence souvent la phrase.
[Et / est]
Et : sert à coordonner deux mots, phrases, ...
Est : verbe être. Possède obligatoirement un sujet ( à la 3ème personne, d'ailleurs ).
[Ce/se]
Ce : démonstratif ( ce ...-là )
Se : pronom réfléchi, précède un verbe. ( Ex : il se demande = "il demande à lui" )
[Mes / Mais / Met]
Mes : idem que "ses"
Mais : "objection" ; peut être remplacé par "cependant"
Met : verbe mettre OU "plat" ( mais dans ce cas-là, souvent au pluriel ).
Notes :
Possessifs = [Mon, ton, son / Ma, ta, sa / Mes, tes, ses / Notre, votre, leur / Nos, vos, leurs]
[a / à / as]
A/as : il a, tu as ==> verbe avoir. Précédé d'un sujet. Peut-être remplacé par "avais"
à : "à toi", "à faire", "à midi" ==> ne peut pas être remplacé par "avoir"
[Où - ou, là - la]
Où : à quel endroit ?
Ou : Ou ... ou = choix entre plusieurs possibilités. Peut-être remplacé par "ou bien".
La : le, la, les, peut-être remplacé par "une"
Là : désigne un lieu, peut-être remplacé par "là-bas"
[Vers / ver(s) / verre / vert]
Vers : dans cette direction OU "un vers", une rime.
Ver(s) : l'animal ... le lombric.
Verre : la matière, ou l'objet dans lequel boire
Vert : la couleur
[Foi / fois]
Foi : la confiance, la croyance
Fois : "une fois, deux fois", = à une reprise, ...
[Compte / Conte / Comte]
Compte : en banque, "le compte est bon", ... ou : verbe "compter" ( ex : ça compte pour moi ).
Conte : Récit, histoire ( conte de fée )
Comte : Le "rang", comme roi, marquis, ...
[Par / pars / part]
Par : "par qui est fait l'action"
Pars : verbe partir, "tu pars", "s'en aller"
Part : il part, OU une part, "une partie"
[Quelles - quelque - quelques - quel(les) que + être conjugué]
Quel(lles) : lequel ? Qui ? "Choix parmi un nombre".
Quelques : plusieurs. "J'ai pris quelques bonbons"
Quelque : environ, dans ce sens là : invariable. "Il me rapporta quelque 300 euros" = environ 300 euros
Quel que + être : Le moins utilisé et le plus compliqué à comprendre. Le sens n'est autre que "peu importe la valeur de ..."
Etc : "Quelle que soit la couleur de la robe de Marie, ...". Quel s'accorde au sujet suivant le verbe "être".
Les règles d'orthographe :>> Le son "[on]" : M devant P, B, M. Partez du principe que le son "on" prend toujours la lettre N, sauf dans les cas où la lettre qui suit est un P, un B ou un M.
Ex : Comptable, mais confiserie. Certains mots échappent à la règle ( ex : Bonbon )
>> Le ç : s'emploie pour former le son "ss" à l'aide d'un "c". Il y a une cédille aux mots possédant un C suivi d'une voyelle parmi [A / O / U]
>> L'accord : Un adjectif qualificatif s'accorde au mot auquel il se rapporte.
Ex : la jolie robe, une belle tarte, ...
Le participe passé s'accorde avec le sujet dans les cas où ... :
- Il y a le verbe être ( "ils sont sympathiques" )
- Le complément d'objet direct se trouve AVANT le verbe avoir ( "J'ai rangé les papiers", mais "ces papiers, je les ai rangéS" )
- Il est employé seul ( "Endormie, Martine n'entendit pas la cloche sonner ... )
Toujours "s" à :
- Toujours, jamais, ...
- Un verbe à la deuxième personne ( tu ), sauf à l'impératif ( ex : va ! )
>> [Er, é, ez, ai]
Er : peut être remplacé par "faire" ( ex : "Il doit nous parler" )
é : peut être remplacé par "fait" ( ex : "Il nous a parlé" ). Participe passé.
Attention !
Remplacez les verbes par "faire" ou "fait" pour tester pour voir si c'est le son "é" ou "er" !
Ez : Presque toujours avec la deuxième personne du pluriel, "vous". Vous mang
ezAi : son de la première personne du passé simple ; je marchai.
Par opposition, à l'imparfait, c'est "je marchaiS" avec un s.
L'imparfait représente
une durée, une action qui dure, le participe passé une action "soudaine", succincte !
Après toutes ces règles, le scénario devient donc :
- La Prophétie du Gateau a écrit:
- Il était une fois un royaume gouverné par la magie noire. Le roi étai un homme mauvais ; un jour il décida de bannir toutes les sucreries du pays au grand désespoir des habitants. Un jour, un épais brouillard se rependit sur le royaume : un mage avait lancé un sort pour tuer le roi. Tous les habitants se changèrent en pierre. Par chance, un jeune garçon, le fils d'un des comtes conseillant le roi, fut épargné part le maléfice. Il se rendit compte qu'il était le seul survivant. Il décida de partir à l'aventure pour lever cette malédiction et libérer ses amis et sa famille ; pour cela, il doit trouver le gâteau magique qui seul a le pouvoir de lever le sort. Où cette histoire va-t-il le mener ?
Attention !
Dites les phrases de votre scénar' à haute voix, et vous verrez si certaines sonnent mal !