Mouais, c'est trop court, l'action se résume à 'un mec sort de sa chambre' et l'info utile à : 'Londres','Le mec est associé à la police, il écrit'.
A quoi me sert de savoir que le lit est mauve ? Ça pourrait avoir une utilité si ce détail donne une ambiance à la pièce, mais dans ton cas, ça nous sort de l'atmosphère 'écrivain maudit' donnée par l'orage, la fenêtre qui claque, les papiers qui traînent, etc...
Incohérence entre les papiers qui traînent partout et la chambre où 'tout est ordonné'.
Tu passes du passé simple pour la ville, au présent pour la description du matériel, au passé simple de nouveau pour le mec, bizarre.
Comme pour la pièce, ton personnage ne dégage pas d'atmosphère ; je n'imagine pas à quoi il ressemble avec tes deux lignes. Si tu veux pas donner d'image précise, zappe la description et tu donneras les infos utiles en pleine action ; sinon, n'hésite pas à utiliser un petit exemple : "Il avait la mine renfrognée des mecs grisés qui essaient de le cacher, et dégageait par ailleurs l'air manipulateur et mesquin des petits intermédiaires du marché de la drogue..." Je raconte n'importe quoi, osef.
Et puis le journal, déjà deux formules de politesses à l'égard d'un bouquin, le type est malade ? Ensuite, on peut s'attendre à ce que la première et la troisième affaire soient connues, vu qu'il s'agit de crimes graves. Dans ce cas, si le mec est flic ou en relation avec la police, tu peux les préciser, leur donner un nom, exprimer (peut être) le soulagement du personnage en regard de ces arrestations. Mais là, tu mets sur pied d'égalité un meurtre, des agressions et le ramassage d'un clochard pour ton personnage. La répétition "traitait d'un homme" n'apporte rien non plus. Et puis, un journal, tu mets quoi dedans ? Des sentiments si c'est un carnet intime, des faits précis et datés si c'est un journal de bord. Là on n'a ni l'un ni l'autre.
Fin bref, c'est un com long, mais autant le dire, j'ai pas envie de lire la suite avec ton genre d'écriture actuelle. Bon courage, quand même.