Je copie-colle le synopsis présent sur le forum/site que j'ai mis en place afin de regrouper tous les documents que je tape sur Vengeance ( c'est mal je sais ), j'espère qu'il vous plaira, même s'il ne dévoile presque rien sur le jeu en lui-même mais plutôt sur ce qui s'est passé avant le jeu. Je le met également en spoiler car j'ai tendance à avoir la plume un peu lourde donc forcément ... ça prend pas mal de place.
Spoiler:
- première partie: une guerre séculaire -
Remontons tout d'abord sept siècles en arrière. Alors que la guerre contre les armées de Gabriel durait déjà depuis plusieurs centaines d'années, les combats continuaient, amenant toujours plus de souffrance, de mort et de destruction. Souhaitant en finir une fois pour toutes avec les peuples libres, Gabriel préparait ce qui allait être la plus grande bataille de tous les temps. Il réduisit les effectifs de ses défenses du Rempart au minimum et rassembla en secret la plus grande armée de tous les temps dans sa ville des Enfers. Les démons, les morts-vivants, les êtres du chaos, tous répondirent à l'appel de leur maitre et se regroupèrent en une seule et immense force d'attaque prête à tout ravager sur son passage.
Ils se mirent en marche et franchirent le Rempart par les souterrains nains, amenant le peuple des petites gens au bord de l'extinction. Arrivés dans les Vertes Plaines, ils continuèrent leur progression meurtrière, brulant, pillant, éradiquant toute forme de vie qui croisait leur chemin. Ils ne rencontrèrent aucune résistance, les humains ne s'étant pas préparés à une offensive de cette envergure. Ils tentèrent de les ralentir du mieux qu'ils purent, tout en envoyant des messagers chez les elfes et les orcs. Les peuples de l'Alliance répondirent à l'appel à l'aide des impériaux et dépêchèrent toutes les troupes pour repousser l'envahisseur. Les deux armées étaient enfin prêtes pour le plus grand choc jamais observé entre deux forces militaires sous les cieux Arkaaniens. Ils attendirent les forces sombres dans un lieu appelé "les milles collines" en raison de la grande quantité de petits collines qui s'y succédaient.
La bataille qui eut lieu ici fut la plus violente, la plus sanglante, la plus meurtrière qu'on ait jamais vu. L'Alliance réussit à repousser Gabriel et ses armées mais le prix à payer fut énorme: des milliers de morts, des pertes incommensurables pour des armées déjà fatiguées par une guerre d'usure, ainsi que la mort de l'Empereur-Dieu humain, véritable divinité directrice de l'Alliance. L'Empereur ressuscita treize jours plus tard sous une forme pure et énergétique mais il savait que désormais rien ne serait pareil, la plaie provoquée par cette bataille dans l'esprit des peuples libres ne se refermerait plus, elle resterait béante et purulente dans les mémoires, à jamais.
- deuxième partie: de nouvelles initiatives -
Aujourd'hui, sept cents ans après la bataille des milles collines, la guerre n'a pas cessé entre le Pacte des Ombres, beaucoup mieux organisés qu'avant, et l'Alliance de la Lumière, plus prête que jamais à défendre ses terres et les vies de ses soldats. Pendant sept siècles les deux camps ont mené une guerre de position entrecoupée d'assauts sporadiques de part en d'autres du Rempart, sans réelle efficacité. Aujourd'hui c'est au tour des peuples libres de se soulever et de se regrouper pour lancer un assaut sur les Steppes Désolées, au Nord du Rempart, jusqu'à la cité des Enfers. Ils espèrent ainsi faire définitivement disparaitre l'épée de Damoclès qui pèse au dessus d'eux, représentée par le démon Gabriel.
Les elfes sortent de leurs bois ancestraux, se préparant à participer à cette guerre. Les orcs ont cessé leurs assauts interminables sur les sanctuaires et s'emploient activement à tendre une main pacifique vers les sylvarions, leurs ennemis de toujours. L'Empire quant à lui voit l'Inquisition Sanglante continuer de tenir les rênes du pouvoir d'une main de fer, faisant violemment cesser toute contestation qui s'élèverait contre son pouvoir absolu. Si le troisième âge fut appelé "l'âge sombre", ils comptent bien retrouver un âge d'or en combattant et en détruisant les forces du chaos.
- troisième partie: la déchéance d'un serviteur -
Malgré tout cet espoir, il reste une ombre au tableau, et non des moindres: le retour de Felendren le Banni dans les terres du Sud. Pour comprendre cela, remontons encore une fois quelques années en arrière, quinze ans précisément. A l'époque Felendren était un des treize templiers de l'Inquisition Sanglante, ces hauts dignitaires qui décident de la politique de cette organisation militaire et religieuse. Luttant pour les forces libres, il souhaitait détruire une fois pour toute les armées de Gabriel et cherchait pour cela un moyen efficace, radical. Chaque jour il passait des heures et des heures, le nez dans les livres à chercher sa fameuse "solution ultime".
Il finit malheureusement par trouver ce qu'il considérait comme un moyen efficace de détruire les armées sombres. Il voulait pouvoir invoquer une puissance dont on ne savait rien à part qu'elle était la plus puissante de tous les temps, née aux premières heures de l'univers, l'Abomination des ténèbres, le Messager de la Nuit Éternelle: le Nexus. Pensant pouvoir le contrôler grâce à la discipline de l'âme et de l'esprit enseignée par l'Inquisition Sanglante, il partit dans les terres du Nord afin de l'invoquer et de s'approprier sa toute-puissance. Personne ne sut rien de son départ ni de son projet, Felendren désirait mener seul ce combat, s'en pensant réellement capable. Malgré cela le pire arriva, il invoqua cette puissance ancestrale et, ne parvenant aucunement à la contrôler, dut se résoudre à l'expulser de lui. Le Nexus tenta de résister pour rester en Felendren, mais des millénaires de léthargie l'avait rendu un peu moins puissant et il retourna finalement dans l'oubli.
Felendren n'était néanmoins pas délivré, son âme avait été souillé par le Nexus et son esprit influencé par sa nature purement destructrice. Lorsqu'il revint, deux mois après son départ, tout le monde fut surpris, le croyant disparu. Ils célébrèrent son retour sans rien remarqué, sans voir le vide dans ses yeux et les ténèbres dans son cœur. Il fallut trois mois supplémentaires pour que le Grand Inquisiteur Varnius remarque que quelque chose avait changé en lui. Il interrogea Felendren et celui-ci lui avoua ce qu'il avait fait. Varnius l'avertit et l'exhorta à soigner son âme mais Felendren, prétextant qu'il ne voulait que le détruire, attaqua sauvagement Varnius et le tua sans grande difficulté, porté par la nouvelle puissance que les résidus du Nexus avaient laissé en lui. Devenu fou et pensant que l'Inquisition Sanglante, et l'Empereur-Dieu lui-même, étaient au service des forces du chaos, il voulut vaincre le demi-dieu. Il gravit un à un les étages de la Grande Tour Noire, tuant toux ceux qui se mettaient sur sa route grâce à Dévotion, l'arme de Varnius qu'il lui avait dérobée. Il fut arrêté par un prêtre, Calnis, qui fit le sacrifice de sa vie pour maudire Felendren et le renvoyer dans les terres du Nord.
- quatrième partie: une équipe de choc -
La menace repoussée, l'Inquisition pensa que tout cela était terminé, mais aujourd'hui Felendren est revenu dans les terres du Sud, quinze ans après sa défaite, et recommence ses exactions, massacrant des villages entiers et détruisant des abbayes de l'Inquisition Sanglante sans rencontrer de résistance. Afin de cesser ce massacre, un groupe de soldats d'élite a été formé afin de se renseigner sur Felendren, de le chercher, de le trouver et de l'éliminer afin de montrer à tous qu'aucun démon, aussi fort soit-il, ne peut défier l'Inquisition Sanglante et les moines soldats. Vous, Babausse Northwind, ancien soldat d'élite de l'Inquisition Sanglante, êtes désormais rappelé au service afin de faire partie de cette mission. Vous allez devoir chasser Felendren, mais attention, ce voyage aux quatre coins des terres arkaaniennes pourrait vous réserver bien des surprises ...
- Informations à propos du jeu -
Developpeur : moi, aka Babausse, Vincent Courtois. Screen : ça viendra, ça viendra, chaque chose en son temps.
Site Officiel : http://arkaan.forums-rpg.com/ quelques petites précisions à propos de ce forum: je ne fais pas de pub pour ramasser des membres, de toute façon personne, à part moi, ne peut y poser, il ne me sert que de "vitrines" afin de rassembler les documents concernant Vengeance et le monde d'Arkaan ( je tenais à dissiper d'éventuels malentendus ^^ ).
Date de Sortie : à la fin du développement XD
- Informations sur l'upload -
Langue : Français Hébergement des fichiers : Megaupload surement. Taille du fichier : - Lien(s) : -
Au prochain épisode: les personnages de l'équipe et la fiche de Felendren le banni ( nom honteusement emprunté à World of Wacraft ), le grand méchant du jeu ! ( en gros je reposte tout de suite, j'essaye juste de ne pas faire de messages dépassant le nombre de caractères, hors même avec un seul personnage et le synopsis ça en faisait trop ... ^^' j'écris trop je sais )
Dernière édition par babausse le Dim 10 Mai 2009 - 17:41, édité 3 fois
babausse
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Sujet: Re: Vengeance. Sam 9 Mai 2009 - 14:11
Le premier message concerne Babausse Northwind, le personnage principal ( comment ça pourquoi il a mon nom ? pure coïncidence ! ). Je vous laisse apprécier sa fiche sans plus de cérémonie.
Spoiler:
- Babausse Northwind -
alignement: neutre - loyal
allégeance: neutre bon
Babausse est un des quatre personnages enrôlés afin de faire partie du bataillon qui traquera Felendren le banni. Contrairement à certains des trois autres soldats qui l'accompagneront et à la plupart des membres de l'Inquisition Sanglante, Babausse n'a plus une foi aveugle et fanatique envers l'Empereur-Dieu, au contraire il garde un regard critique au sujet des actions entreprises par l'Inquisition Sanglante, ce qui fait de lui un moine soldat très différent des autres et un atout tactique majeur dans le groupe malgré cette remise en question du pouvoir impérial, en effet il n'est pas aveuglé par ses croyances et a l'esprit bien plus ouvert que ses camarades, ce qui lui permet de poser un regard beaucoup plus global sur les situations qu'il rencontre et d'adopter des tactiques rejetées par l'Inquisition. Ce manque de fanatisme ne lui amène néanmoins pas que des avantages, Babausse reste un paria de l'Inquisition Sanglante depuis qu'il a décidé de ne plus accomplir les missions qui lui sont confiées ( ce qu'il peut faire grâce à son grade de sergent, néanmoins cela lui a fait perdre de nombreux privilèges, ce qu'il a accepté pour se sentir plus libre ). Il trouve que l'Inquisition Sanglante a beaucoup trop changé et que dans le cœur des moines soldats ne brule plus le feu de la liberté, il la voit plus comme une machine oppressive cherchant à supprimer systématiquement chacune des libertés dont peut jouir la populace impériale.
- Background de Babausse -
Le milieu social de Babausse ne le destinait pas vraiment à devenir un moine soldat. Il est fils de marchand, son père ayant été un grand négociant en tissus et en cuirs à son époque. Ils habitaient à l'Est d'Imperia, près de la côte, d'où leurs produits pouvaient être exportés dans de nombreuses contrées lointaine. Il vécut donc toute son enfance dans un milieu aisé, sans pour autant baigner dans l'opulence, son père préférant donner la majeure partie de son argent à des bonnes heures, ce que sa femme approuvait parfaitement. Il eut pour précepteurs des penseurs, des philosophes et des écrivains, devenant un enfant, puis un adolescent, cultivé et curieux, aimant acquérir toujours plus de nouvelles connaissances. La proximité des comptoirs de commerce l'amena également à rencontrer de nombreuses personnes différentes issues de peuples, de cultures et de religions diverses. C'est ce terreau social hétéroclite qui donna à Babausse son sens de l'égalité et de la justice qu'il possède encore aujourd'hui.
A l'âge de quinze ans ses parents déménagèrent à Imperia, la capitale du second Empire Unifié, afin de faire encore grandir le commerce familial. Là-bas, Babausse continua ses études, apprenant toujours plus de choses et abordant des sujets dont il ne connaissait rien jusque là. Il fréquentait des amis issus de tous les peuples arkaaniens: nains, elfes, orcs, gobelins, et même centaures, ce qui lui a permis de garder des relations dans de nombreuses régions arkaaniennes jusqu'à aujourd'hui. Il commença également à apprendre le maniement de l'épée auprès d'un maitre d'arme, se révélant immédiatement être un très bon élève. Il grandit encore et devint un jeune homme beau, élégant et cultivé, courtisé par de nombreuses jeunes filles désirant se marier.
Malgré ce succès auprès de la gente féminine il ne se maria jamais et n'eut même aucune relation amoureuse, en effet il avait embrassé quelque chose qu'il considérait bien plus important que cela: la foi. Il avait eu une révélation lorsqu'il était entré pour la première fois dans la cathédrale de la Grande Tour Noire: il devait croire en l'Empereur-Dieu et ne se réaliserait pleinement en tant qu'homme qu'en le servant fidèlement au sein de ses troupes de combat. Il fit son apprentissage religieux beaucoup plus tard que la plupart des moines soldats actuels mais assimila les dogmes avec une vitesse impressionnante, il en savait même plus sur la religion et l'histoire de l'Empereur-Dieu que certains prêtres eux-mêmes. Il poursuivit également ses cours de maniement de l'épée et devint une des plus fines lames de la ville.
A l'âge de vingt et un ans il réussit enfin à réaliser son rêve et devint un moine soldat affecté à une abbaye au Sud de l'Empire. Ses parents n'approuvèrent pas du tout ce choix et le déshéritèrent, le reniant même et disant à tous que le combattant fanatique qu'il était devenu n'était plus le fils qu'ils avaient élevé. Il ne prêta pas attention à leurs critiques et partit rejoindre ceux qu'il considérait déjà comme sa nouvelle famille. Il s'intégra parfaitement à son nouvel environnement et en vint même à oublier ses valeurs de tolérance et de partage, considérant tout étranger à l'Empire comme un hérétique, y compris parmi les peuples alliés. Au fur et à mesure des mois, puis des années, il devint le plus fanatique d'entre tous, faisant la joie de ses supérieurs et provoquant la peur de ses coéquipiers, effrayés à l'idée qu'il puisse un jour les accuser d'hérésie et les tuer.
Voyant qu'il remplissait toutes ses missions avec succès, ses supérieurs le nommèrent sergent et lui donnèrent sa première mission en tant que chef de bataillon: il devait détruire un village qualifié d'hérétique par les hautes instances impériales et tuer tous ses habitants, selon les rapports d'alors ils auraient pratiqué des rituels démoniaques pour invoquer de sombres forces afin qu'elles attaquent l'empire. Même si ce prétexte peut paraitre étrange, voire farfelu, pour le commun des mortels, Babausse ne discuta pas les ordres et se mit en route vers le village avec ses soldats. Ils attendirent la nuit, encerclant la petit bourgade, et passèrent à l'assaut alors que les dernières lumières s'éteignaient derrière les vitres des maisons. Les habitants n'eurent aucune chance, les moines soldats investirent maison par maison, tuant tous ceux qu'ils rencontraient. Alors qu'il pensait avoir trouvé et anéanti tous les habitants, il vit une petite fille cachée, tremblante de peur. Il se rendit soudain compte qu'ils avaient massacré ce village sans même chercher à savoir si des innocents s'y trouvaient. Alors qu'il laissait la jeune fille s'enfuir à pas rapides, un autre sergent, présents pour assister Babausse, la frappa de son épée, la coupant littéralement en deux. Sans voix devant un tel acte de barbarie, il n'hésita pas une seconde et fondit sur le moine soldat, le désarmant et lui enfonçant son épée dans la gorge.
De retour à l'abbaye il fit part à l'abbé de son dégout quant aux méthodes utilisées par certains des hommes et à la barbarie dont ils faisaient preuve. L'abbé lui répondit simplement que les hérétiques devaient être châtiés, rajoutant quelques extraits des paroles de l'Empereur-Dieu. Dégouté par tant de cruauté aveugle, Babausse repartit vers Imperia, se portant comme déserteur partiel ( un statut à part dans l'Inquisition Sanglante, il ne pouvait plus bénéficier des avantages de sa charge tant qu'ils n'accomplissait pas ses missions mais n'était pas obligé de suivre les ordres ). Il ne voulait plus faire partie de cela, il ne voulait plus massacrer d'autres villages, il réalisait que l'Inquisition Sanglante n'était plus la grande et majestueuse organisation de lutte contre le mal qu'elle avait été, mais bien un rouleau compresseur au service du pouvoir, ne servant plus qu'à asservir les masses en les effrayant à l'aide de massacres aveugles perpétrés sous des prétextes fallacieux.
Jusqu'à aujourd'hui, et pendant sept ans, il n'a pas repris les armes et est resté à Imperia, sombrant petit à petit dans l'alcoolisme et la déprime, rongé par le visage de la petite fille qu'il a vu mourir, par ses yeux emplis de larmes et par l'image de son corps tranché en deux tombant lourdement au sol. Il s'est juré de ne plus jamais combattre et ne croit plus en rien désormais. Même s'il fut un des plus grands soldats de l'Inquisition par art du maniement de l'épée, aujourd'hui on le considère plus comme un traitre, voire pour les plus radicaux comme un hérétique.
- Les phrases connues de Babausse -
"Tout homme qui réclame un pouvoir plus grand ne devrait absolument pas l'obtenir."
"Si tout système politique est destiné à échouer, c'est qu'ils ne savent pas imposer leur loi autrement que comme des règles."
- Armement et gameplay -
Babausse est le plus résistant des personnages que vous pourrez incarner. Ayant combattu sur de nombreux champs de bataille, il a vite appris à prolonger sa vie en parant ou en évitant les coups de ses adversaires. Babausse est armé d'une épée longue et d'un bouclier au début du jeu, il peut porter toutes les armes à une main accompagnées d'un bouclier, ce qui fait de lui un excellent personnage à mettre en première ligne pour prendre les coups à la place de ses coéquipiers. Les techniques qu'utilise Babausse se décompose en deux grandes catégories: les techniques permettant d'accumuler de la colère, et les techniques permettant de la dépenser. en effet à côté de la traditionnelle barre d'énergie, Babausse possède une autre caractéristique: la colère, qui joue un rôle prépondérant dans sa façon de combattre: il sait l'utiliser et la canaliser afin de mieux appréhender les affrontements qu'il doit mener.
Voyons la première catégorie de techniques. Elles permettent d'accumuler de la colère en dépensant de l'énergie. Chaque attaque donne un score relativement réduit de colère et il vous faudra souvent utiliser plusieurs attaques pour pouvoir aller piocher dans les meilleures capacités de la seconde catégorie. Ces attaques sont le plus souvent classiques et font des dégâts modérés. Après chacune des attaques de cette catégorie, un message vous rappelle quel est votre score de colère, afin que vous ne vous perdiez pas dans des calculs fastidieux.
Vient ensuite la seconde catégorie d'attaques, permettant de dépenser la colère accumulée. Ces attaques ne peuvent être effectuées à pleine puissance qu'à condition que Babausse ait accumulé une colère suffisante, c'est une contrainte supplémentaire certes, mais les dégâts et les effets provoqués par ces attaques sont bien plus importants que dans le premier cas. Si Babausse n'a pas accumulé assez de colère, elles n'auront qu'un effet minime sur vos adversaires et vous feront dépenser inutilement de l'énergie. Lorsque vous avez assez de colère, leurs effets spéciaux se lancent et vous pouvez faire beaucoup plus de dégâts dans les rangs ennemis; de plus certaines attaques voient leur puissance augmenter avec la colère accumulée.
auteur: Vincent Courtois
Dernière édition par babausse le Dim 10 Mai 2009 - 17:59, édité 7 fois
babausse
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Sujet: Re: Vengeance. Sam 9 Mai 2009 - 14:13
Je sais j'enchaine les messages et c'est mal, mais que voulez-vous mes textes sont souvent trop longs pour un seul message donc je dois diluer un peu le sirop, désolé des multiples posts. Voici la fiche d'un autre personnage de l'équipe, la touche féminine: Sarah "lame d'argent" Darksoul ( la seule à avoir un surnom au milieu du nom, oui comme les catcheurs américains dont elle a également hérité la douceur et la délicatesse ):
Spoiler:
- Sarah "lâme d'argent" Darksoul -
alignement: neutre - loyal
allégeance: bon
Dés le début, j'ai essayé de voir Sarah comme un personnage charismatique et non comme une simple potiche bonne à tomber amoureuse du premier beau garçon croisé. J'espère avoir réussi à lui donner un caractère loin d'être plat. Pour cela j'ai voulu mettre en avant son indépendance par rapport aux dogmes qu'on lui impose et une certaine liberté par rapport aux autres sœurs de bataille.
Sarah est une combattante d'élite des sœurs de bataille. Les sœurs sont une des plus anciennes institutions de l'Inquisition Sanglante. Elles possèdent trois abbayes dans l'Empire et forment le seul corps d'armée inquisitoriale féminin, en effet leurs effectifs sont uniquement et exclusivement composés de femmes souhaitant combattre aux côtés des moines soldats. Malgré leur air plus fragile que leurs camarades masculins, elles sont tout aussi redoutables qu'eux et comblent le fossé qui les en sépare au niveau de la puissance par une cruauté sans pareille. Cette absence totale de pitié et de sentiments ( inscrites dans les lois supplémentaires qu'elles rajoutent à celles que leur impose l'Inquisition Sanglante: la "Lega Femina" ) fait qu'elles sont même craintes par les moines soldats qui savent qu'au cœur de la bataille, elles n'hésitent pas à tuer ceux qui osent faire ne serait-ce qu'un pas en arrière. Elles chargent l'ennemi sans se poser de question avec une férocité rarement égalée, jouant de leur rapidité, de leur agilité et du tranchant de leurs lames meurtrières pour les vaincre et les voir lourdement tomber à leurs pieds. L'appartenance à ce corps de bataille fait d'elle une femme indépendante et forte, tant moralement que physiquement, loin des faibles filles qu'elle croise habituellement et qu'elle méprise par dessus tout.
Elle n'est cependant pas entièrement identique aux autres sœurs de bataille, elle diffère d'elles par un point essentiel: elle ne s'interdit pas les sentiments, les empêchant juste d'interférer dans ses missions. Elle a déjà aimé plusieurs fois mais a rarement réussi à exprimer ses sentiments, les valeurs inculquées par la Lega Femina l'ayant rendu timide et légèrement honteuse d'éprouver de l'amour envers un mâle ( que les autres sœurs qualifient souvent de "Morceaux de viandes seulement bons à la reproduction" ). Elle a également déjà été amoureuse d'une autre femme mais s'est empêché tout geste envers elle à cause de son appartenance à l'Inquisition Sanglante et des paroles de l'Empereur-Dieu: "l'amour doit perpétuer l'espèce, tout amour stérile ne doit pas être". Sarah est fière d'avoir développé cette sensibilité et se pense supérieure à ses sœurs grâce à ça: alors qu'elles ne voient le monde qu'avec un regard objectif et qu'elles appliquent les ordres à la lettre, Sarah garde un regard critique et reste capable de remettre en cause les ordres donnés ( sans pour autant refuser de les exécuter ).
- Background de Sarah -
Sarah est née en Gaélie dans un milieu paysan très pauvre, dans un petit village à l'extrême Nord du royaume, près des terres des orcs. Son village fut plusieurs fois la cible de pillard Grinoïdes sans foi ni loi, les patrouilles de l'armée gaélique n'y firent rien et les orcs ne cessèrent pas leurs attaques, pillant les réserves de grain, tuant parfois plusieurs villageois, en torturant d'autres, enlevant des enfants, des femmes. Elle passa son enfance dans la peur, devant se cacher à chaque attaque pour éviter d'être frappée, enlevée, voire exécutée par ceux qu'elle appelait elle-même "les déjections des Landes". Au fil des années de terreur imposées par les orcs, elle a développé un certain racisme à l'égard des Grinoïdes qu'elle considère comme étant tous responsables de son enfance gâchée. Elle refuse d'ailleurs encore aujourd'hui de partir en mission dans les Landes, échangeant ses ordres de mission avec d'autres sœurs de bataille dans ce genre de cas.
Alors qu'elle atteint l'âge de treize ans, ses parents décidèrent qu'elle était en âge de supporter un long voyage et se préparèrent à déménager vers les faubourgs d'Imperia, fatigués de la terreur imposée par les orcs. Ils n'étaient pas seuls, plusieurs village déménageaient vers l'Empire ou vers le Sud de la Gaélie afin d'échapper à la violence des Grinoïdes renégats. Il se mirent donc en marche en longeant la frontière entre les Landes et l'orée des Sanctuaires elfiques. Ils furent une trentaine à partir en même temps, rassemblés en une caravane de six chariots. Le voyage fut extrêmement éprouvant pour tous: le rationnement, les quelques attaques des pillards, le manque d'eau, la sécheresse, tout cela épuisait les cors et les esprits, quelques uns moururent de faim, de soif, ou sous les coups des pillards qui les harcelaient à chaque fois qu'ils s'enfonçaient trop vers l'intérieur des Landes. Les quelques fois où la caravane voulut trouver asile dans les Sanctuaires pour se reposer et se ravitailler, les elfes les repoussèrent et les sommèrent de ne jamais revenir. De cette époque, Sarah garde une grande animosité à l'égard des elfes, mais également de tous les peuples autres que les humains, on peut dire que parfois elle est un peu raciste ( même beaucoup quand il s'agit des orcs ), même si elle tend à se calmer.
La vie dans les faubourgs de la capitale impériale ne fut pas de tout repos, elle et ses parents durent reconstruire leur vie à partir de rien en reprenant une petite exploitation agricole abandonnée. La vie à la campagne était rude et le travail épuisant, mais les gaéliques étaient habitués à ce genre de besognes éreintantes et ne rechignaient pas à la tâche. Ses parents firent également en sorte qu'elle bénéficie d'un minimum d'éducation dans l'école la plus proche de chez eux. Sarah était travailleuse en cours aussi bien qu'à la ferme familiale et faisait la fierté de ses parents, même s'ils avaient remarqué qu'elle était bien plus renfermée depuis leur exode forcé de leurs terres de naissance. Malgré cette façade de jeune fille sage et travailleuse, Sarah ressassait en effet ce qu'elle avait vu au cours de son enfance et de son voyage de la Gaélie jusqu'à Imperia.
Elle eut une révélation à l'âge de 19 ans, un soir de Juin. Alors que le ciel commençait doucement à s'assombrir, des bruits de sabots se firent soudain entendre dans le hameau où elle habitait avec ses parents. Curieuse de savoir quel cavalier pouvait bien passer là, Sarah sortit de la ferme familiale pour aller guetter la petite route qui passait juste devant chez eux. Elle vit s'avancer un cortège de cavaliers, quoiqu'en regardant bien elle put voir que c'étaient en fait des cavalières, montées comme des hommes, toutes d'armures vêtues, le visage autoritaire et le regard dur. Elle ne connaissait pas ces chevalières mais vit très vite que d'autres savaient qui elles étaient, ils rentraient tous chez eux, craignant le regard même de ces harpies connues dans toutes les terres arkaaniennes comme les sœurs de bataille, des amazones puissantes craintes et respectées par leurs ennemis comme par leurs alliés. Fasciné par l'aura de respect de de puissance qui émanait d'elles, elle se porta à la hauteur de celle qui semblait être leur chef, en tête du convoi, et lui demanda comment elle pourrait un jour intégrer leurs rangs. Regardant cette jeune fille de haut, la sœur supérieure éclata de rire et lui dit qu'elle n'avait pas la carrure, lui disant d'abandonner l'idée d'être un jour autre chose qu'une pauvre fille de ferme. Sarah ne se découragea pas et insista auprès de l'amazone afin qu'elle lui dise comment elle pourrait elle aussi un jour porter les insignes des sœurs de bataille. Surpris par tant d'audace et de détermination, la sœur supérieure lui révéla où se trouvait leur abbaye, rajoutant que c'était là-bas qu'elle suivrait la dure formation des sœurs.
Pendant deux ans, Sarah s'entraina au maniement des dagues en secret, pendant la nuit ou lorsque ses parents n'étaient pas là. Elle apprit également les bases du culte de l'Empereur-Dieu. A l'âge de 21 ans enfin elle partit de chez elle, un baluchon sur l'épaule, pour aller suivre la voie des amazones, la dure formation des sœurs de bataille. Ses parents ne furent pas d'accord, n'arrivant pas à se résoudre à la laisser partir, mais ils durent finalement admettre que c'était sa volonté et la regardèrent partir sur les routes en direction de l'abbaye dont la sœur supérieure lui avait parlé deux ans plus tôt. Elle y passa avec succès les épreuves afin de devenir elle-même une amazone, sans pour autant être la meilleure, une sœur dans la moyenne disent certains.
Depuis lors elle n'a cessé de servir les sœurs avec zèle, exécutant les ordres, remplissant les missions qu'on lui confiait. Elle remettait parfois en cause certaines choses à propos de l'Inquisition Sanglante, sauf une qu'elle considère comme une composante indispensable de toute vie correctement menée: le culte de l'Empereur-Dieu. Elle le considère comme le sauveur de l'humanité et le prie tous les soirs, lui rendant grâce d'avoir gardé la vie au cours des multiples batailles qu'elle a mené jusqu'à maintenant. Elle est très à cheval sur le culte impérial et n'hésite pas à faire accuser d'hérésie quiconque ne respecte pas à la lettre les préceptes de l'Empereur, ayant même déjà fait exécuter plusieurs personne sous ce prétexte. Elle n'est jamais retourné en Gaélie et part rarement en mission hors de l'Empire, gardant en elle une certaine haine envers les autres peuples, à cause de son expérience personnelle.
- Les phrases connues de Sarah -
"Les orcs ? Amenez-les moi, ma lame a faim !"
"Vous pensez encore que les sœurs de bataille sont faibles ? Venez donc ici que je vous explique pourquoi ne ne le sommes pas ..."
- Armement et gameplay -
Sarah est une sœur de bataille, à ce titre elle est rapide et efficace sur le champ de bataille, en contrepartie il est vrai qu'elle est beaucoup moins résistante que d'autres personnages comme Babausse par exemple. Elle compense sa masse musculaire moins importante par un maniement sans égal des épées courtes, en maniant deux en même temps. Elle cherchera toujours à frapper vite et fort pour ne pas donner à l'adversaire le temps de répliquer, ce qui est une stratégie plutôt payante à en regarder les résultats des affrontements menés par les sœurs de bataille. A l'instar des voleurs du très connu World of Warcraft, Sarah utilise des points de combos; ses attaques se divisent donc en deux catégories: celles qui rajoutent des points de combos, et celles qui les dépensent. Sarah ne peut avoir au maximum que cinq points de combos, il faut donc trouver le bon équilibre entre l'accumulation et la dépense de ces points afin qu'elle ne stagne pas bêtement à cinq points tout le long d'un combat.
Les attaques destinées à accumuler des points de combos ne sont pas les plus puissantes et font des dégâts modérés, le plus souvent elles rajoutent un seul point de combos, mais peuvent en donner deux ou trois à la fois pour certaines. Elles ne coutent pas de points de combos, mais des points d'énergie tout simplement. Les attaques destinées à dépenser ces fameux points de combos coutent peu ou pas d'énergie et leurs effets varient selon le nombre de points de combos que vous possédez ( les dégâts seront par exemple plus importants si vous avez deux points de combos que si vous n'en avez qu'un ). Si vous n'avez pas de points de combos, ces attaques ne feront quasiment aucun effet et vous gâcherez de l'énergie plus qu'autre chose.
auteur: Vincent Courtois
Dernière édition par babausse le Dim 10 Mai 2009 - 17:25, édité 2 fois
babausse
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Sujet: Re: Vengeance. Sam 9 Mai 2009 - 14:15
"Mon Dieu mais il a pas encore fini" ... Non pas vraiment, même si tout est sur mon forum dont le lien vous est accessible à la fin du premier message, je tiens à poster le background de mes personnages ici, pour les allergiques aux autres forums s'il y en a. Voici donc le troisième personnage de l'équipe: Marcus Missenia ( je sais, je suis pas doué pour les noms, je m'en étais rendu compte merci ).
Spoiler:
- Marcus Missenia -
alignement: loyal.
allégeance: bon.
Dans tout groupe il faut un soigneur capable de restaurer les points de vie de ses alliés en plein cœur du combat. Vengeance ne déroge pas à la règle et intègre un personnage de ce genre: Marcus. Malgré cela, je n'ai pas voulu qu'il ressemble trop à un soigneur ordinaire, pour cela je l'ai doté d'un gameplay à part entière que nous verrons plus bas.
Marcus est le plus jeune des quatre personnages de l'équipe et le plus fanatique, se référant souvent aux textes sacrés et aux paroles de l'Empereur-Dieu pour argumenter les théories qu'il avance ( ce qui va le mettre plusieurs fois en conflit avec Babausse qui essayera de le faire réfléchir au sujet des textes sacrés au lieu de les prendre comme argent comptant ). Il a terminé il y a assez peu de temps sa formation de Médecin Apothicaire mais ses grands talents ont amené le Grand Inquisiteur à l'intégrer à son bataillon spécial pour servir de soutien aux trois autres combattants. Sa vocation de soigneur vient de sa nature calme et réfléchie, c'est un stratège hors pair qui saura guider le groupe entier au travers des batailles qu'ils auront à mener. En plus d'être un excellent tacticien, c'est un soldat zélé qui applique les ordres à la lettre, reprenant parfois ses compagnons lorsqu'ils s'écartent un peu trop de la route prévue ( et cela en dépit du fait qu'il soit plus jeune qu'eux ). En plus de ses énormes connaissances en médecine, il est également très cultivé pour ce qui concerne les plantes et les animaux, connaissant toutes les propriétés médicinales des premières et étant capable de dresser les seconds pour toutes sortes de tâches.
- background de Marcus -
Contrairement aux trois autres personnages de l'équipe qui viennent d'un autre milieu que celui de l'armée, Marcus à baigné dés son plus jeune âge dans la discipline et la rigueur militaire, son père faisant partie de l'armée régulière impériale et ses deux grands-pères en étant retraités. Il est né à Imperia même, dans les logements de la caserne du Sud de la ville, alors que son père était parti en mission sur le Rempart afin de ravitailler une des abbayes de l'Inquisition Sanglante. Sa mère habitant avec les autres femmes de soldats, il a été très entouré de présences féminines et a peut-être un peu manqué d'une image de père plus affirmée qu'un homme qui passe toutes les deux semaines dire bonjour à son fils et donner des directives à sa femme quant à son éducation. Malgré cette relative absence paternelle, il n'a jamais cessé de voir son père comme un héros, un défenseur des faibles et des opprimés, voyant tous les soldats servant l'empire comme le dernier rempart contre les ténèbres.
Les années passèrent et au fur à mesure qu'il grandissait, Marcus pensait de plus en plus sérieusement à suivre un jour les traces de son père et de ses grands-pères ( auxquels il rendait assez souvent visite au Nord de la ville, les deux habitants seulement à quelques ruelles l'un de l'autre, dans des logements offerts par l'armée à ces deux anciens officier retraités ayant admirablement servi les armées régulières de l'Empire ), et ce malgré la désapprobation de sa mère qui ne voulait pas exposer son fils adorée aux dangers de la guerre; elle refusait de le voir risquer sa vie dans des batailles qu'elle jugeait idiote, même si elle les savait nécessaires pour la survie de tous dans les terres libres. Au fil des années elle tentait de le convaincre de se chercher une autre vocation, elle essaya même de l'initier à d'autres métiers, l'emmenant voir des hommes qui les pratiquaient: la forge, l'ébénisterie, et bien d'autres encore, dans les domaines manuels et intellectuels. Malgré cette pression incessante le petit Marcus n'en démordait pas: il serait soldat il jour c'était décidé, il serait lui aussi un héros, comme son père.
A l'âge de seize ans il put enfin entrer au pôle de formation des sous-officier de l'armée régulière de l'Empire afin de pouvoir suivre les traces de ses aïeux. Ses deux ans de formation se passèrent excellemment bien, il était très bon dans toutes les matières, que ce soit les sciences ( mathématiques, physiques, alchimie de base et rudiments de médecine ), les matières littéraire ( histoire, géographie, langues ) ou les entrainements militaires ( manœuvres, stratégies et tactique, maniement des armes ). Ses professeurs étaient très fiers de ses résultats et de son enthousiasme; il était toujours prêt à faire ce qu'on lui disait, à répondre aux questions qu'on pouvait lui poser. Après deux ans de formation sans défaut il put entrer dans les armées régulières en tant que sous-officier.
C'est au cœur de sa caserne d'affectation qu'il entendit pour la première fois parler de l'Inquisition Sanglante. Jusqu'ici il avait maintes fois entendu murmurer ce nom sans jamais parvenir à savoir de quoi il s'agissait. Les soldats lui expliquèrent que c'était un ordre militaire et religieux très puissant qui tendait petit à petit à remplacer l'arme régulière dans ses missions. Marcus sentit vite que les soldats éprouvaient une certaines animosité à l'égard de ceux qu'ils appelaient les moines soldats. Ils les détestaient car les moines se sentaient supérieurs à eux et le montraient, donnant des ordres aux officier de l'armée alors qu'au sein de leur ordre ils n'étaient que de simples soldats. L'armée régulière voulait constamment montrer à l'Inquisition Sanglante qu'ils étaient eux aussi capable de se battre et que les formidables tacticiens qu'ils comptaient dans leurs rangs pouvaient très bien compenser leur plus faible puissance d'attaque.
Marcus eut lui aussi l'occasion de côtoyer des membres de l'Inquisition Sanglante lors d'une mission que son bataillon devait mener conjointement à une petite troupe de moines soldats. Il dut se placer sous les ordres du sergent de l'Inquisition qui les menait mais cela ne le dérangea pas autant que ses subordonnés. Il était fasciné par l'aura de puissance qui émanait de ce soldat fanatique engoncé dans son armure épaisse et résistante. Il sut immédiatement qu'il voulait devenir comme lui et faire partie de l'Inquisition. Malgré ce souhait et une volonté de fer, Marcus ne pouvait ignorer qu'il avait désormais 24 ans et que c'était un âge souvent trop avancé pour passer les épreuves de l'Inquisition, de plus il ne connaissait pas grand chose à la religion de l'Empereur-Dieu, lui-même n'étant baptisé que pour éviter d'être traité d'hérétique.
Deux mois plus tard il se présenta aux épreuves d'entrée dans l'Inquisition Sanglante qu'il passa avec succès, devenant un moine soldat dans une abbaye du Nord de l'Empire. Dés les premières batailles qu'il mena avec ses nouveaux compagnons, il sut que sa vocation n'était pas d'être au milieu des affrontements à se battre pour rester en vie coute que coute, mais plus en arrière, à soigner les blessés pour leur permettre de continuer le combat. Il devint donc apprenti apothicaire et commença la dure formation de médecin apothicaire de l'Inquisition Sanglante. Deux ans plus trd il reçut ses grades des mains même de celui qui l'avait formé, une célébrité dans l'Inquisition Sanglante: le Docteur Weyard, un des plus grands médecins apothicaires de tous les temps. Depuis lors il n'a pas cessé de démontrer ses qualités de tacticien et de soigneur, aidant parfois à gagner des batailles que les autres moines considéraient comme perdues d'avance en raison du surnombre des ennemis.
- les phrases les plus connues de Marcus -
"Une puissance n'est rien sans contrôle, tout comme un empire n'est rien sans autorité, toute chose nécessite d'être canalisée."
"Vous ne devriez pas penser que je suis faible, vous pourriez avoir à le regretter un jour ..."
- armement et gameplay -
Tout d'abord enlevons un préjugé que vous pourriez avoir: Marcus n'est pas qu'un simple soigneur qui ne sert qu'à lancer des sorts pour guérir les blessures de ses gentils petits amis. C'est un personnage qui trouve tout à fait une légitimité dans un groupe de combattants puisque comme tous les autres membres de l'Inquisition il sait utiliser ses capacités physiques et magiques pour terrasser tous types d'adversaires. Il se bat avec une masse légère et un bouclier lui permettant de se protéger au cours de la bataille afin de continuer à être le soutien utile qu'il est pour ses équipiers. Au cours de l'aventure il pourra équiper des masses, des épées à une main ou des haches à une main ainsi que des boucliers, cette dernière arme étant obligatoire dans son équipement afin de lui permettre d'augmenter sa durée de vie au cœur des affrontements.
Les pouvoirs de Marcus sont retenus par des sceaux, comme ceux de la plupart des médecins apothicaires. S'il ne libère pas ces sceaux avant de lancer ses sorts, ceux-ci n'ont que très peu d'effets. Néanmoins lorsque vous vous risquez à briser ces sceaux, sa puissance se libère et il peut semer la mort chez les adversaires ou sauver toute votre équipe au bord de la mort. Les sceaux sont des objets que vous pourrez trouver ou fabriquer tout au long de votre aventure, à chaque fois que vous brisez un type de sceau pour utiliser un sort, vous en perdez un exemplaire, il vous faudra donc régulièrement reconstituer vos stocks afin d'éviter de tomber en pénurie de sceaux en plein cœur d'une bataille. Ce système fait de Marcus un personnage très ambigüe: vous devez à la fois libérer un maximum de sceaux pour augmenter sa puissance, tout en les économisant pour toujours en avoir quelques uns sur vous en cas de besoin.
auteur: Vincent Courtois
Dernière édition par babausse le Dim 10 Mai 2009 - 17:25, édité 1 fois
babausse
Va-nu-pieds Lv.4
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Sujet: Re: Vengeance. Sam 9 Mai 2009 - 14:17
Allez, un dernier pour la route avant d'attendre les éventuels commentaires sur ce que j'ai posté juste avant, ensuite j'attendrai quelques temps avant de poster de nouveaux articles aussi longs. Voici le dernier personnage de l'équipe, et non des moindres: Alastor Baurn !
Spoiler:
- Alastor Baurn -
Une aventure n'en est pas vraiment une sans une note d'humour, dans chaque fresque, si épique qu'elle soit, il existe toujours un personnage avec un certain humour qui est là pour détendre l'atmosphère en racontant sporadiquement quelques bonnes blagues ( Quelques exemples ? le duo de droïdes dans star wars, Gimli dans le seigneur des anneaux, et dans une moindre mesure Darwi Odrade dans la maison des mères, dernier tome de la saga de Dune )., pour Vengeance, ce personnage s'appelle Alastor Baurn.
Je n'ai néanmoins pas voulu faire de lui un simple bouffon aimant raconter de bonnes blagues à ses amis pour les faire rire, c'est un personnage au passé torturé qui a édifié l'humour comme une carapace qu'il superposerait à son armure de moine soldat pour ne plus penser aux malheurs qui sont advenus au cours de sa vie. Il rit pour éviter de penser aux horreur auxquelles il a pu assister et qui l'ont amené à devenir membre de l'Inquisition Sanglante, on peut voir cette volonté forcenée de faire de l'humour comme une thérapie, une manière de purifier sa mémoire souillée par le sang et la mort. Au cours de l'aventure il sera lui aussi parfois touché par certaines situations rencontrées par l'équipe, ce n'est donc pas qu'un humoriste insensible et satirique mais bien un être doux, sensible et drôle à la fois. Remarquez également que c'est le plus jeune de l'équipe, c'est à cause de son âge qu'il a du mal à bien s'intégrer aux effectifs de l'Inquisition Sanglante et c'est pour cela que le Grand Inquisiteur l'a rattaché à cette mission: pour apprendre des trois autres et devenir lui aussi un vrai moine soldat, dont il n'a que le grade et non l'esprit, pour le moment.
- Background d'Alastor -
On ne sait rien du passé d'Alastor avant l'âge de ses cinq ans. Il ne figure sur aucun registre, sur aucun ouvrage de recensement, ne semble être allé dans aucune école, son nom n'apparait nulle part et il n'a l'air d'avoir appartenu à aucune famille. Il a plusieurs fois engagé des enquêtes pour en savoir plus à propos de son enfance, sans jamais rencontré de succès. Sa mémoire ne lui a jamais livré d'autres indices que des cauchemars où il apparait enfant au milieu d'un village en flamme, des gens ensanglantés et rongés par le feu courant autour de lui. Il ne sait pas d'où il vient, qui était ses parents, ni même s'il a de la famille encore vivante. Selon lui il serait originaire des territoires de l'Est de l'Empire, en bordure du grand désert, mais rien n'est moins sur. Il fut recueilli à l'âge de cinq ans par des moines soldats de l'Inquisition Sanglante, s'étant présenté à leur abbaye hébété, les yeux dans le vides et son corps nu couvert de sang et de cendres.
Ils l'ont élevé comme leur fils à tous, l'instruisant et le formant aux maniements des armes. Ils ont vite fait de lui un fanatique de l'Empereur-Dieu doublé d'un excellent combattant. Très tôt le jeune Alastor a néanmoins montré certains dons pour la pratique des arts magiques que les moines soldats se sont hâtés de développer. Ils lui apprirent à contrôler ses pouvoirs et à discipliner son esprit pour que ses émotions n'influent pas sur sa magie, en effet parfois lorsqu'il s'énervait ou qu'il était très triste, il se mettait à générer des flammes ou de la glace, parfois jusqu'à se blesser ( il s'est par exemple déjà immolé presque entièrement le bras droit et il a fallu tout le talent de deux médecins apothicaires très expérimentés pour le soigner, aujourd'hui il n'en garde presque aucune séquelle physique visible ). Il orienta vite ses pouvoirs vers le maniement des éléments, apprenant à jongler avec le feu, l'eau, la glace, la terre, le métal ou même l'air, s'améliorant au fil des jours pour devenir le mage redoutable qu'il était enfin à la fin de sa formation.
Son éducation terminée, les moines soldats décidèrent de lui faire passer les épreuves pour l'intégrer à leurs rangs en tant que bibliothécaire archiviste. Bien entendu il accepta avec joie de se soumettre aux tests que nécessitait l'obtention de ce grade, ne voulant en aucun cas décevoir ceux qui l'avaient recueilli et élever. Comme ils s'y attendaient tous il réussit avec succès ces épreuves, sortant même premier de sa promotion, et fut affecté à leur abbaye en tant que bibliothécaire archiviste. Il montra vite que ses pouvoirs continuaient de se développer et le Grand Inquisiteur s'intéressa très vite à son cas. Au grand dam d'Alastor, ce dernier le rattacha à une autre abbaye, sur le Rempart, et il dut quitter ceux qu'il avait considéré comme des pères pendant toute son enfance. Ils furent également très triste de voir partir leur meilleur élève et leur fils, mais durent se résoudre à obéir aux ordres de leur supérieur.
Alastor s'en alla donc vers le Rempart et fut intégré à une abbaye réputé pour ses effectifs jeunes et dynamiques, pour la plupart des têtes brulées ayant quelques difficultés avec l'autorité. Il eut du mal à s'intégrer parmi ces électrons libres, étant un garçon zélé et obéissant à la lettre aux ordres donnés. Il fut souvent raillé par ses camarades et s'isolait souvent dans les archives de l'abbaye pour lire et étudier seul dans le calme, loin du tumulte de ceux qu'il appelait "des idiots dénué d'une quelconque intelligence et n'ayant en tête que sang et tripaille". Au fil des mois cependant, il commença à leur ressembler et devint beaucoup plus impulsif qu'il ne l'était auparavant, se jetant de plus en plus à corps perdu dans les batailles qu'il avait à mener contre les forces sombres qui redoublaient leurs assauts contre cette abbaye située sur un point de passage entre le Nord et le Sud du Rempart. Ses pouvoirs continuaient de se développer et il devint très vite une gloire dans les rangs des moines soldats, se lançant toujours au devant des lignes ennemis et tuant un nombre impressionnant d'adversaires à chaque affrontement.
Il commençait à prendre gout à la violence et aux batailles, il en redemandait même et voulait faire partie de toutes les missions, fonçant vers les ennemis et les tuant le sourire aux lèvres. Du jeune homme calme, réservé et méthodique qu'il avait été dans sa formation il ne restait plus rien, désormais il était un moine soldat comme les autres: fanatique et barbare, n'ayant pour seul instinct que celui d'abattre son ennemi avec le plus de violence possible. Malgré tout cela, le Grand Inquisiteur s'est à nouveau intéressé à son cas et l'a réquisitionné pour une mission des plus importantes en raison de ses incroyables pouvoirs, espérant que le contact d'autres membres de l'Inquisition Sanglante, plus mûrs, plus calmes et plus réfléchis, pourra apaiser un peu ses pulsions meurtrières.
- Les phrases les plus connues d'Alastor -
"Une bonne boule de feu et on en parle plus ..."
"La meilleure défense c'est l'attaque ! La meilleure attaque, c'est une attaque plus puissante !"
- Armement et gameplay -
Alastor n'est armé que d'un Magilibram, le fameux livre de formules magiques utilisé par tous les membres de l'Inquisition Sanglante. Il s'en sert pour y noter les formules des différents pouvoirs qu'il vient à apprendre ou à créer, quand ceux-ci requièrent des formules, ainsi que la composition des nombreux élixirs qu'il a appris à concocter. En plus de cela, Alastor tient dans les dernières pages de son Magilibram un journal de ses aventures, chroniques qui nous ont permis de reconstituer le trajet de l'équipe de Babausse à travers les terres arkaaniennes. Pendant l'aventure Babausse, Sarah et Marcus essayeront de décoder les étranges caractères dont sont ornées les pages du Magilibram sans succès, en effet seul le bibliothécaire propriétaire de l'ouvrage est à même de lire et d'invoquer le pouvoir de ces formules magiques, afin que jamais nul hérétique n'use de cette puissance à de mauvaises fins.
Au niveau du gameplay Alastor est surement le plus simple à jouer de tous les personnages: ses sorts utilisent de l'énergie et rien d'autres. Certains sorts peuvent augmenter la puissance d'autres sorts lorsqu'ils sont activés. Alastor doit, pour pouvoir utiliser un pouvoir magique donné, avoir découvert la formule qui lui correspond ( vous trouverez d'ailleurs des formules tout au long de votre aventure dans des archives, des bibliothèques ou des libres abandonnés ) et l'avoir noté dans son Magilibram ( pour cela il vous faudra lire la formule magique, puis aller dans votre inventaire et utiliser le Magilibram, Alastor y notera la formule et pourra dés lors utiliser le sort correspondant ). Le point fort d'Alastor est sa faculté à améliorer les caractéristiques de ses alliés par ses prières, en effet il peut augmenter leur force, leur intelligence ou leur agilité en invoquant ses pouvoirs, et ainsi faire d'eux de véritables machines de guerre.
auteur: Vincent Courtois.
Voilà, j'espère que vous aurez apprécié ce début de présentation, prochainement quelques screens du tout début de l'aventure avec la réquisition de Babausse et les premiers pas de cet alcoolique dans le jeu.
Dernière édition par babausse le Dim 10 Mai 2009 - 17:27, édité 2 fois
kordarr
Templier Lv.15
Age : 34 Inscrit le : 11/12/2008 Messages : 1278
Sujet: Re: Vengeance. Sam 9 Mai 2009 - 16:47
oO Et bah m*rde, ça fait bien longtemps que j'avais pas eu autant de lecture pour la présentation d'un projet, ça semble appliqué, je vais lire tout ça et te dire ce que j'en pense en profondeur.
Elezia
Roi des Lapinous
Age : 34 Inscrit le : 11/10/2008 Messages : 2292
Sujet: Re: Vengeance. Sam 9 Mai 2009 - 17:00
Euh avant tout, je suis pas sur que tu avais vraiment besoin d'autant de post à part ésthétiquement. Ensuite tu as pas déja un projet en cours? Enfin je dis ça j'ai pas vérifier si tu avais signalé que tu arrétais l'autre. Quoiqu'il en soit la présentation est compléte niveau scénaristique (c'est le cas de le dire) mais j'attends de voir des screens ou autres, bonne chance.
babausse
Va-nu-pieds Lv.4
Inscrit le : 01/11/2008 Messages : 73
Sujet: Re: Vengeance. Sam 9 Mai 2009 - 17:04
J'avais en effet un projet en cours, "le monde d'Arkaan" mais je l'ai arrêté, non pas par manque de volonté ni de temps, mais surtout parce que le fond scénaristique était trop approximatif; j'ai donc décidé de reprendre le même univers ( le monde d'Arkaan donc ) mais avec un scénario tout à fait différent qui me donnerait de quoi le développer. J'avoue que par contre je n'ai pas signalé l'ancien projet comme étant arrêté, ce que je vais m'empresser de faire. Par contre je savais pas qu'on ne pouvait avoir qu'un projet à la fois, c'est un bon truc à savoir, merci Elezia
PS: pour les différents messages j'ai essayé à chaque fois de mettre deux fiches par messages, dépassement de la limite de caractères :/
vincentmhd
Maire Lv.9
Age : 37 Inscrit le : 04/02/2009 Messages : 326
Sujet: Re: Vengeance. Sam 9 Mai 2009 - 18:23
C'est un jolie description, mais quelques illustrations pour aérer le texte seraient bienvenues.
babausse
Va-nu-pieds Lv.4
Inscrit le : 01/11/2008 Messages : 73
Sujet: Re: Vengeance. Sam 9 Mai 2009 - 20:30
J'ai un peu commencé le début du jeu, c'est à dire la présentation du personnage principal ( Babausse ) et la façon dont il a été réquisitionné, et voici deux petits screens pour vos yeux ébahis. Première voici l'écran titre, fait par une amie à moi que je remercie encore même si elle ne le lira pas
Spoiler:
Le Windowskin est de Nardvil qui a posté un sujet sur le forum à ce sujet avec quelques windowskin très intéressants
Ensuite voyons le tout premier tableau du jeu: la chambre de Babausse à la taverne du Lion d'Or. Mes tilesets sont tirés d'un sujet sur la communauté v2 fait par Séru men qui demande de citer Mack dans les credits, ce que je fais, en le remerciant encore d'avoir diffusé ces ressources.
Spoiler:
L'atmosphère est sombre car le jour se lève à peine, elle s'éclaircit au fur et à mesure des pièces visitées mais vous verrez ça dans une éventuelle future démo ^^
Invité
Invité
Sujet: Re: Vengeance. Dim 10 Mai 2009 - 9:33
ça a l'air très bien, mais c'est assez long à lire.Même très long à lire ^^ Super écran-titre^^ Petite maison mais très bel intérieur, pour le héros.
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Sujet: Re: Vengeance.
Vengeance.
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