Cinquante quatre jours sont passés depuis l'annonce de ce concours, l'automne a laissé place à l'hiver (pour deux jours on va pas chipoter), le jury finalisant son classement (retard dont j'assume l'entière responsabilité) il est donc temps de donner un peu de pouvoir à vous membres.
Suite à ce message, seront mises à votre disposition les écrits des différents participants de ce concours. De cette parution publique, un vote un peu spécifique est organisé pour vous donner le droit de parole. Un podium ne comportant que trois places, vous devrez, parmi les rendus, faire un choix et dresser un classement personnel des trois meilleurs écrits. Et si l'un d'entre vous (pour les votants) décide d'expliciter son choix à travers une critique construite et en béton alors peut être que Samain sera d'une humeur généreuse ;D A partir d'aujourd'hui, vous aurez donc une semaine pour rendre vos votes dans la boite aux lettres du concours (ICI).
Et si cela peut vous aider dans vos choix, voici les différentes conditions que devaient respecter les participants.
Citation :
Le thème de cette année sera les endroits clos.
Citation :
- Chaque endroit devra avoir été le lieu de croisements, de rencontres et d'échanges entre personnes. - Chaque endroit devra avoir été abandonné - Le récit devra se concentrer principalement sur l'histoire passée du lieu.
Il fut un soir, le 31 octobre précisément, dans la nuit la foudre frappait quand soudain un éclair retentit et des monstres de trois espèces (Vampirak*, Squells-wars* et les gordstrouilles* ) tombèrent du ciel . Ils s'attaquèrent à la population ( les monstres sont tombés au tout milieu d'un village ) et en particulier aux parents d'un jeune garçon nommé Yan ( il avait 12 ans à cette époque ) . 6 ans après le drame Yan est devenu entre temps un chasseur de monstres* Et ainsi le 31 octobre à été reconnu comme le jour de la destruction et de la malchance . Ainsi ce jour devint nommé "Halloween" !! Chasseur de monstres : C'est une des classes que l'on peut choisir parmi d'autres . Son but est de chasser les monstres démoniaque comme ceux qui sont arrivés le 31 octobre Vampirak : Classe du monstre : B Vampirak est un vampire Spoiler:
Selon cette classe il y a des vampires qui ne craignent pas l'ail et le crucifix mais beaucoup d'autres les craignes . Les vampiraks ayant la chance de ne pas craindre l'ail et le crucifix sont appelés les "dominants" Squells-wars : Classe du monstre : A Squells-wars ressemble à un squellette désarticulé Il n'a rien de particulie Gordstrouilles : Classe du monstre :C Gordstrouilles à tout d'une citrouille mais sa particularité est d'etre vorace, elle serait capable de manger toute la journée sans meme s'arréter .
En vrai, j'ai de la famille chez moi donc j'ai pas vraiment le temps de faire un truc hyper long et tout. Alors comme y'a que cette idée qui m'est venu, j'ai fait un peu plus de 400 mots dessus. C'une (très) petite nouvelle, hope you'll enjoy :
WHAT DA.. *Crounch* !
Le vent souffle sur les plaines, de la Bretagne Armoricaine. Des pas raclèrent le sol lentement. Je vis au fin fond d'un couloir un homme peiner à avancer. Cet homme, c'était le Docteur Mahone. Ou du moins, ce qu'il en restait. Sa peau en lambeaux et son air blanchâtre de cachet d'aspirine ne lui donnait pas bonne mine. Pourtant, il avait eu de quoi satisfaire ses besoins en fer et en protéine, après avoir dévoré tous ses collègues. Ces jeunes scientifiques aidaient depuis longtemps le Docteur dans ses recherches. Anciennement chirurgien, il s'était mis en tête de créer une substance capable de modeler la peau pour qu'elle devienne aussi molle qu'un chewing-gum. Il nomma cet objectif le projet PAM. Certains pourraient penser que ce sigle puisse signifier "Pâte A Modeler", d'autres s'interrogent encore sur la raison de ce nom. Mais voilà, après de nombreuses années à avoir mis en place des théories farfelues et fastidieuses, souvent testées en pratique sur les chèvres des champs voisins, il eut fallu enfin créer un prototype alpha. Ceci donna un flacon d'une couleur bleuâtre baptisé P. On transmit ce produit via une seringue dans le corps d'une énième petite chèvre et observa le résultat. Celle-ci eut quelques pulsions et manqua de dévorer plusieurs jeunots en blouse qui traînait par-ci, par-là. Heureusement pour le personnel, l'animal fut mis en quarantaine, dans une chambre froide, en attendant sa mort... Qui ne vînt pas. La bête restait assoiffée de chair et de sang, sans jamais craindre la température glaciale de la pièce et sans nourriture adaptée. Devant cette belle démonstration d'immortalité, de nouveaux rêves entourèrent le Docteur Mahone. Et en tant que bon scientifique fou qui se respecte, il tenta de tester son produit sur lui-même pour en voir les effets sur les humains. Ceux-ci ne furent en aucun cas différents de ceux de l'animal. Le chirurgien devînt une machine à tuer et à dévorer. Aucun de ses acolytes n'ayant été mis au courant de sa petite piqûre, ils furent tous attaqués, un par un, et mis en pièce par le docteur. Seuls des cris résonnaient entre les murs, et seul le sang recouvraient la blancheur de ces derniers. Le vent souffle sur les plaines, de la Bretagne Armoricaine. Le Docteur Mahone grimpe la haute colline en titubant, répandant le sang de ses victimes, coulant de ses commissures, dans l'herbe fraîche et verte. J'aurais aimé ne pas avoir assisté à tous ça. J'aurais aimé être hors de cette triste histoire. Mais je n'eus pas le choix, c'est ainsi. C'est dur la vie d'un laboratoire scientifique...
Dernière édition par Ersaishania le Mer 19 Déc 2012 - 13:44, édité 2 fois
Les flots mugissaient dans les embruns de la mer, semblant chanter dans le lointain une mélopée entêtante, celle du remoud des vagues. Et la Lune spectatrice couvait de sa pâle lumière les eaux noirs. Rien ne venait déranger la tranquille danse des vagues, sauf peut être cette esquif, perdue au milieu des eaux, dérivant au gré des envies des eaux calmes. D'un bois noir et pourri, un corps inerte voyageait dessus, comme mort. Mais il n'en était rien, la chose remuât très légèrement, aussi doucement que le bruissement du vent dans la arbres. Un fugace rayon de la lune vint éclairer le corps contrasté d'ombres. C'était un homme, encore plus maigre et pâle qu'un cadavre. Et pourtant, il vivait. Il se releva péniblement, comme si un poids invisible le clouait au radeau, mais il réussit tout de même à se mettre sur son séant. Il ne savait pas pourquoi il était là, ni où il était d'ailleurs, car il ne se souvenait de rien, comme si les ombres de la nuit avaient réussit à lui effacer sa mémoire. L'homme se pencha et regarda son visage. Pendant un fugace instant, il crû sont reflet familier, mais aussitôt la sensation s'évanouit, comme si elle venait de couler au fond des ces eaux obscures. Ce visage qui flottait sur les vagues ne s'accordait pas à celui d'un vivant. Il était trop livide, et la peau même semblait verdâtre par endroit. Le visage gonflé, comme celui d'un noyé, avait un teint émacié, rappelant vaguement de la cire. Les cheveux noirs mouillés, collés en paquets, tombaient aux épaules de l'homme et étaient parsemés de quelques algues. L'homme recula de frayeur en voyant son propre visage. Il eu peur de lui même, et intérieurement il voulut se déchirer le visage. Mais il combattit la pulsion animale qui avait surgit en lui et se calma. Il essaya de se souvenir, mais rien ne venait. Au contraire, il lui semblait que plus il essayait, plus ses souvenirs s'évanouissaient, comme une poignée de sable, plus on la serre, plus elle s'échappe. Pendant un temps qui lui sembla long, bien qu'il avait perdu toute notion du temps, il se battit avec son propre esprit. Mais il était fatigué, et vint le moment où il fut affamé, mais aussi frigorifié. Pour ne rien arrangé, les flots calmes un instants plus tôt se mirent à rugirent, comme attisés par la nouvelle fine pluie, piquante. Il resta là, allongé, et pendant ce court instant on aurait facilement pût le confondre avec une vieille loque. Mais soudain, fendant les flots, comme sortis d'un cauchemars, un bateau apparu. Mais celui-ci était étrange, anormal, il semblait plus glisser sur la mer que naviguer. Sa coque pourrie et vermoulue laissait échappée un halo verdâtre et les voiles déchirées étaient recouvertes d'algues. La vision infernale emplit les pensées de l'homme, qui fut obnubilé par la présence de l'apparition. Il ne pouvait en décrocher son visage, il était comme attiré. Il voulait la toucher, la caresser, l'embrasser, et s'il l'aurait pût, il l'aurait enlacée. Le bâtiment approchait inexorablement, se frappant aux vagues, et lorsqu'il fut à auteur de l'esquif, l'homme ne pût s'empêcher que de sauter à l'eau, voulant rejoindre à tout prix la chose qui l'obnubilait. L'homme monta sur le pont via un échelle de corde, et alors, a peine le pied posé sur le bois, le charme fut comme rompu. Et il eu mal, très mal. Pas comme une blessure physique, mais il avait l'impression que son cerveau était en train de fondre et que des éclairs se déchaînaient sous son crâne. Puis tout devint noir, plus sombre que les ténèbres eux mêmes. Le bateau traversait les flots, la tempête grondait son requiem au dessus des têtes des forbans s'activant sur le pont. Tous se bousculaient, courant chacun à leurs postes respectifs, criants et jurant les cieux de leur infamie. Puis, un éclair, puissant, déchirant le ciel noir et la scène. Le mal s'évanouit, brutalement. L'homme repris son souffle, et se remit de sa vision. Il s'était écroulé par terre, sur le bois mouillé du bateau abandonné. Dans sa chute, il s'était accoudé au bastingage. Que se passait-il ? Qu'elle était cette vision ? Qui étaient ces hommes qu'il avait vu ? Et ce bateau, qui ressemblait étrangement à celui où il se trouvait, mais en bon état, quel était-il ? L'homme pris peur. Il voulu retourner sur son radeau, mais celui-ci avait été mangé par les flots, et il ne le retrouva pas. Il retourna sur le pont... et s'écroula. Il enfouit sa tête dans ses bras décharnés, mais ne pleura pas. les larmes ne voulaient pas venir. Le froid, la faim, la soif et la fatigue le rendait presque fou, et pourtant il tenait. Comme si ces sensations étaient lointaines, comme un souvenir. Il se releva et décida d'explorer le bateau. Il monta à l'arrière. Derrière le mat arrière trônait, rongé par les eaux, un gouvernail. L'homme s'en approcha, et le temps sembla s'arrêter, et il lui sembla avancer comme dans un rêve. Mais alors, lorsqu'il toucha le bois de la barre, le mal qui l'avait pris tout à l'heure, mais cette fois ci plus puissant. Il lui sembla avoir été transpercé par la foudre, mais déjà une nouvelle vision s'enclenchait. La foudre n'avais de cesse de déchirer le ciel, grondant dans le nuit déchaînée, criant comme le glas aux oreilles des flibustiers. Le bateau avançait à la dérive à travers la tempête. Soudain, un cordage craqua. Un corps tomba. Toutes les personnes présentes alors à bords se précipitèrent, s'activèrent, voulant à tout pris sortir de ce pétrin, voulant échapper à la mort qui semblait déjà avoir commencée à refermer ses doigts éthérés sur leurs âmes. La douleur se résorba, comme un poison qu'on aspire. L'homme pût respirer de nouveau. De nouveau, il avait trébuché, et s'était raccroché au gouvernail. Après un court instants, il regarda au loin, et pria pour son salut. Puis, il se remit à marcher, car il n'avait que ça à faire et que cela lui occupait l'esprit. Il redescendit sur le pont, regarda vers le haut, et vit les mats monter haut dans les cieux, semblants toucher les étoiles. Il alla vers la cabine, posa la main sur la poignée, mais d'un mouvement vif la retira. Il hésita. S'il rentrait la dedans, allait il encore avoir mal ? Après un instant de réflexion, sa curiosité l'emporta sur sa prudence et il ouvrit la porte. Mais il n'eu qu'une vision fugace de l'intérieur avant que la douleur déchirante ne revienne. A travers le raffut de la foudre et de l'activité des matelots, un bruit de bottes se fit entendre, puissant. Tout les pirates se retournèrent pour voir l'homme qui se tenait sur le pont. C'était le capitaine. Ses cheveux noirs battaient l'air dans les bourrasques et sa veste rouge sang contrastait avec la noirceur de l'orage. Une cicatrice lui découpait le visage en deux. Il regardait férocement le ciel, comme s'il voulait le défier. L'homme inspira une longue goulée d'air, et sa vue redevint normale. Après quelques instants, il pût recommencer son exploration. La cabine était assez spacieuse, richement décorée. Un bureau trônait au fond de la pièce, devant un large hublot qui laissait filtrer une pâle lumière. Une fine couche de poussière recouvrait les meubles. Des outils de navigation trainaient sur une vieille carte mangée par les mites. L'homme ne s'y attarda pas. Il en savait pas pourquoi, mais cette pièce l'angoissait. il avait l'impression qu'elle renfermait un lourd secret, et il lui semblait que l'air y était irrespirable. Il ressortit précipitamment dehors, et avisa l'entrée de la cale, il s'y dirigea. Le dessous du bateau était terriblement sombre, a peine éclairé par les quelques hublots recouverts de poussières. L'homme tomba sur une lanterne, mais il n'avait rien pour l'allumer et la laissa donc à sa place. Des barils, des caisses et des sacs s'entassaient ici. Beaucoup de sucre et d'épices. Mais ces denrées devaient être là depuis nombres d'années et étaient immangeables. L'homme, arrivé au fond de la cale, vit une échelle qui descendait encore plus profond dans le bateau. Cette vue lui ramena cette douleur insoutenable. Le capitaine descendit parmi ces compagnons, grognant à l'adresse de certains qu'il jugeait trop lent. Il alla à la pointe avant du bateau, juste au dessus de la figure de proue représentant une sirène. Il regarda au loin quelques instants. Mais lorsqu'il voulut se retourner, une secousse fit trembler l'embarcation. La deuxième. Soudain, les bruits de tempête s'arrêtèrent. L'horizon devint clair et, étrangement, se teinta d'une couleur violacé. Tout les pirates se retournèrent, et virent alors derrière eux les éclairs retentirent encore, et le nuage noir grondait toujours. Mais ils n'entendaient rien, comme s'il voyaient la scène de très loin, alors qu'elle était juste derrière eux. Ils ne purent s'empêcher de rester là, pantelants, à ne rien faire. Même le capitaine n'en pouvait croire ses yeux. L'homme ressentit l'air réinvestir ses poumons. Après quelques goulées d'air, il pût regarder parfaitement autour de lui. Des hamacs s'étendaient au tour de lui, en rangées ordonnés. C'était l'endroit le plus bas du bateau, et le lieu empestait la moisissure. Des moules s'étaient incrustées dans les parois, et de l'eau suintait sur la coque. Il avançait lentement, prudemment. Il avait une sensation bizarre, comme si la mort surveillait les lieux. Alors, arrivé au fond de la pièce, une vision d'horreur s'offrit à ses yeux. Un cadavre, en décomposition mais pas encore à l'état de squelette était incrusté dans la coque. La douleur, véhémente, repris. Les pirates subjugués par la scène ne virent pas venir le gouffre sans fond qui s'étendait devant leur navire. Se ne fut que le bruit insoutenable des chutes qui les réveillas. Alors, avec effrois, ils virent le bout du monde sous leurs yeux, la mort les attendant. L'homme rouvrit les yeux. Le cadavre avait lui aussi ouvert les siens. Il recula d'un pas, effrayé, mais se frappa contre quelqu'un... ou quelque chose. Il se retourna et vit un cadavre ambulant le regarder de ses yeux vitreux. L'homme s'affola, recula. Le mort incrusté dans la coque étendit ses bras putréfiés et les enroulas autour de l'homme. Celui ci cria, se débâtit, mais il ne pouvait rien. Il était comme une mouche sur la toile d'une araignée, et celle ci s'approchait de lui. Alors, a l'unisson, tout les cadavres l'ensevelirent et dirent d'une même voix éthérée : - Bienvenu parmi nous, frère ! Rejoins nous dans la mort ! Rejoins les naufragés du bout du monde !
Bon, je viens de voir qu'il fallait simplement que j'aie posté ma présentation pour pouvoir poster un message ailleurs. J'espère qu'il n'est pas encore trop tard, sinon, tant pis ^^ (0:07 à l'heure où je poste ça)
L’homme regarda alors la boîte blanche qu’il avait eu tant de mal à acquérir, et l’alluma. Il fut rassuré de voir que, malgré l’incendie, l’appareil fonctionnait toujours.
« - Système IAS 10827 initialisé. - Entretien du Professeur avec la scientifique recherchée, et résumé des évènements récents. - Procédure en cours... Procédure achevée. - Lecture. - Initialisation de la séquence 97B2. »
Tremblante derrière le sinistre bureau, la scientifique, intimidée par les évènements, mais, au fond d'elle, sûre de ce qui allait arriver, écoutait attentivement l'homme en face de lui déblatérer tout ce qui lui passait par la tête, tout en attendant que cet interminable discours cesse, qu'elle puisse enfin prendre sa défense, et expliquer ce qu'il s'était exactement passé. « Rendez-vous bien compte de tout cela ! Nous avons permis de faire d’immenses progrès en génétique, en biochimie, en biologie moléculaire, et, surtout, dans la compréhension de ces fabuleuses créatures que sont les lycanthropes, les dragons, et autres créatures légendaires ! » La scientifique eut du mal à retenir un petit rire, que le Professeur semblait ne pas avoir remarqué, ou bien peut-être l’avait-il mis sur le compte de la nervosité. Peu importe. Peu à peu, elle se calmait, sachant ce qu’il allait advenir d’elle de toute manière. « Tous ces prix Nobels, toutes ces victoires contre des dangers biologiques, tous ces vaccins inventés qui ont sauvé de nombreuses vies... Et vous qui étiez une employée modèle, la meilleure parmi tous parmi nous, comment avez-vous pu oser cela ? Vous-même qui avez découvert tant de choses ces derniers temps sur la génétique des espèces fantastiques. Cela fait des années que vous avez travaillé à cela... » A chaque fois que le Professeur semblait s’arrêter un instant, la scientifique guettait ses lèvres, se remettait à trembler. Elle espérait qu’il continuerait, de manière à ce que le moment décisif soit de nouveau repoussé à chaque mot, mais voulait tout autant en finir, dire ce qu’elle avait à dire, faire ce qu’elle avait à faire, et assumer les conséquences irrémédiables de ses actes. Elle tâta sa poche, pour ressentir la forme sphérique si rassurante de son collier, qui ne le quittait plus depuis qu’on lui eût offert, deux semaines auparavant. « Au début, je n’en ai pas cru mes yeux. Une telle quantité d’explosifs dans votre chambre, fabriqués avec le matériel du laboratoire... Si nous n’avions pas eu besoin, pour des raisons de secret industriel, de désactiver les fonctionnalités réseau de l’IA de sécurité des bâtiments, nous aurions pu voir cela bien plus tôt. Heureusement que quelqu’un s’est aperçu des disparitions de substances nocives ces derniers jours... » Elle sourit à cette évocation. Cela lui rappelait que tout était désormais fixé et que son destin était désormais scellé, mais ne s’en souciait plus. Elle savait qu’elle n’allait pas être la seule à souffrir, ou même mourir. L’injection létale ne lui faisait pas peur, pas plus que les neurotoxines utilisées pour la torture. Elle remarqua une pause dans le discours du Professeur. Peut-être en avait-il fini, désormais. « ...l’alerte a été donnée assez tôt pour que vous n’ayez pas le temps de vous servir de tout le matériel accumulé. Vous saviez bien, pourtant, que vous n’avez pas le droit de sortir du complexe sans que vous ne démissionnez, et que nous effacions de votre mémoire toute recherche non rendue publique, et tout ce qui avait un rapport avec les locaux. Dans ce cas, nous aurions très bien su ce qu’il se passerait en vous inspectant. Vouliez-vous mourir avec nous tous ? Et surtout, qu’est-ce qui vous a poussé à de telles extrémités ? Vous étiez nourrie, logée, et vous épargniez assez d’argent pour vous assurer une retraite confortable dès vos quarante ans. Je ne vous comprends pas. » Cette fois-ci, la pause se prolongea. Il en avait fini. Elle reprit courage, glissa la main dans sa poche, et saisit le pendentif du bout de ses doigts tremblants. Après une profonde inspiration, elle s’élança. « Vous raisonnez comme si mon but premier était de détruire nos laboratoires. Seulement, avez-vous simplement pensé qu’il pourrait y avoir une autre raison ? » Elle continua sans attendre de réponse, déterminée à lui préparer à lui aussi un long réquisitoire, sans objection possible. « Vous prix Nobels, vos vaccins, c’était avant que vous n’arriviez, avec la reconversion des laboratoires en centre d’études sur les créatures légendaires. Désormais, je ne vois plus ce qui me retenait ici. J’étais une employée modèle quand j’avais une raison de l’être. » Elle reprit son souffle, se leva, et sortit la main de sa poche, avant de mettre son pendentif, en forme de croissant de lune. « En vérité, je ne cherchais pas à faire exploser le complexe. Tout ce que je souhaitais, c’était attirer l’attention. Attirer l’attention, pour que vous souhaitiez en voir en face-à-face. Je souhaitais vous voir et vous parler franchement. » Elle voyait le Professeur, perplexe, tenter de garder son air sérieux et grave, mais sentait bien qu’il était déstabilisé. « Vous avez-vous-même avoué que vous avez désactivé l’IAS et tous les protocoles de sécurité pour cause de secret industriel. Ce faisant, vous avez avoué votre crime. Ces lieux ont toujours eu une histoire glorieuse avant la reconversion. Désormais, cet endroit est chargé de haine et de honte. » Elle commençait à perdre le contrôle de ses émotions, se mettait à hurler, alors que le Professeur semblait de plus en plus inquiet. « Etant une ancienne employée, j’étais conservée loin des cellules réservées aux spécimens. Vous pensiez que les cris de douleur ne franchiraient pas les murs. Seulement, il y a exactement deux semaines, j’ai eu à rencontrer un spécimen vivant. Et depuis, les cris de douleur n’ont plus de murs à franchir. - Alors vous savez... - ...Je me suis demandée pourquoi étudier en priorité leur intellect, et leur constitution mentale. Ce qui m’a semblé le plus étrange, c’était cette étude que j’ai dû faire sur la réaction de leurs cerveaux avec les ondes, qui me rappelait comment activer des nerfs de pieuvre avec le son. J’ai désormais tout compris. Vous cherchez à profiter de la douleur pour les asservir, et faire d’eux vos esclaves... Faire de nous vos esclaves. » Elle regarda son pendentif. « Il y a deux semaines, on m’a offert deux présents. Le premier, vous l’avez devant vous. Ce pendentif possède des propriétés que j’ai étudiées, et je n’ai jamais rien vu de pareil. Quant au second... » Puis, elle retira son pendentif, prit soin de le placer dans une petite boîte, qu’elle ferma ensuite à clef, avant de la placer sur le bureau. Puis, ses traits commencèrent à se changer lentement, devenant plus accentués, plus sauvages. Le Professeur recula son fauteuil jusqu’au mur, horrifié par la scène. La scientifique lui adressa à nouveau la parole, d’une voix plus grave que d’ordinaire : « Le second, c’est cette lycanthropie, que je peux contrôler comme bon me semble. Je peux tenir longtemps entre mes deux formes sans le pendentif, mais quelques instants suffiront. Vous, cependant, vous serez coincé dans votre nouvelle forme jusqu’à la fin de votre vie. » Elle se jeta sur lui par-dessus le bureau, et le mordit. Son sang coula, lentement, par terre. Pas énormément, mais juste assez pour qu’il soit grandement affaibli et ne puisse se relever. Sa transformation fut bien plus rapide, et surtout, bien plus douloureuse. Une fourrure grise poussa sur tout son corps, alors que ses muscles doublaient de volume, enflaient et compressaient ses nerfs qui envoyaient toujours davantage de décharges douloureuses au cerveau. Sa transformation fut vite achevée, et le laissa quasiment pour mort, le poil trempé de son sang. « Bienvenue dans ma nouvelle famille. A toi de connaître ce que mes frères et sœurs ont connu. Ne t’en fais pas, la fourrure, tu verras vite que tes employés sadiques te l’enlèveront. Ils aiment bien prélever des échantillons de fourrure... ou d’autres parties de corps aussi. » La scientifique reprit la petite boîte, de l’ouvrir, et de remettre son pendentif. Ensuite, elle prit un presse-papiers qu’elle trempa du sang de la créature, s’en mit un peu sur les vêtements, puis elle courut vers la porte, et l’ouvrit à la volée, alors qu’elle reprenait des traits humains. « A l’aide ! Le Professeur est devenu lycanthrope et a tenté de m’attaquer ! » Deux gardes se saisirent de lui alors qu’il était encore groggy, pendant qu’un troisième accompagna la scientifique à l’infirmerie. « Fin de la séquence d’entretien. Résumé des évènements passés. Le Professeur a été considéré comme fou et a été mis avec les autres spécimens. La scientifique a disparu le lendemain. Le Professeur a servi pour les expériences comme les autres. A succombé après deux jours d’expérimentations. Troisième jour. Tous les spécimens se sont évadés. Faille dans le système d’alimentation des cellules. Quatrième jour. Explosion du complexe. Déclenchement de la procédure de protection du système IAS. Déverrouillage du système IAS. Vous êtes ici. » L’homme s’adressa alors à l’individu qui se tenait dans l’ombre, en face de lui. « Vous savez désormais comment notre complexe d’essais de domination psychologique a été détruit. Il semblerait que la scientifique soit partie vivre dans la nature – il faudrait tout de même s’en charger. En ce qui concerne le lieu, comme vous le savez, tout est en cendres, mais il faudrait s’assurer encore une fois que plus rien ne soit exploitable sur place. Quant à cet objet... Autodestruction. » L’IAS posé sur le bureau émit un petit son, avant de fondre. « Il vaudrait mieux que personne ne connaisse la nature de nos recherches, si vous voulez avoir un jour l’armée de créatures pour laquelle vous nous avez payé. »
En retard, sorry y'a eu pleins de problèmes de train... La fin est vraiment bâclée, et je suis pas fier de la manière dont c'est raconté... Enfin, voilà...
La ville aux deux visages
Explorer les égouts, explorer les égouts, ils en ont de bonnes à l’armée ! Je ne suis pas militaire moi, ni même explorateur. Ils auraient vraiment pu envoyer quelqu’un d’autre. Pourquoi m’ont-ils réquisitionné pour cette mission horrible et sans intérêt ? Je suis biologiste, je sais, et ils ont donc dû se dire que j’étais le plus compétent pour cette mission. Ce serait vrai si seulement j’étais un peu plus courageux. Voilà que je tremble comme une feuille dès que je croise quelque chose… Une intersection, un cadavre, un rat, tout… J’ai honte du nombre de fois où je me suis arrêté pour pisser et vomir, je suis quasiment incontinent… Il faut dire que je n’ai jamais vu un endroit aussi lugubre que les égouts d’Arzelk, la ville morte. Quoiqu’à la surface, le tableau n’est pas beau non plus. Mais au moins, il y a du soleil. Là, il n’y a que ma lanterne vacillante qui me donne un peu de chaleur et de réconfort. Et encore… Je préfèrerais être dans le noir total et ne rien voir du tout de ce qu’il reste ici. Quoique les rats m’auraient déjà attaqué. Ils sont gros à cet endroit, jamais je n’en ai vu de pareils… Mais malheureusement, ma mission est liée à toute l’horreur que l’on trouve dans ce lieu. Les corps pourrissants, les cadavres décharnés, d’hommes ou de rats, les flaques de chairs, de fluides corporels et d’eau croupie, et j’en passe… Tout ça, je dois l’examiner attentivement… Il paraît que dans un temps pas si éloigné, 2 ou 3 ans maximum, Arzelk était une cité-état à deux visages. Cette ville vivait de manière autonome, et à part légendes et mythes, elle n’était pas connue du reste du monde. On savait juste son existence. Mais il y a deux ans, de nombreux réfugiés sont venus de cette ville, et les choses qu’ils ont racontées de la ville sont horribles. Arzelk était scindée en deux, la ville haute d’une part, dirigée par un dictateur tout puissant qui dirigeait d’une main de fer la ville, et les bidonvilles et les égouts d’autre part. Le monde des égouts était, semble-t-il, dirigé par un gros trafiquant qu’on appelait communément « le Rat ». Les deux facettes de la ville s’ignoraient généralement, malgré quelques accrochages, meurtres de notables de la ville ou descente de l’armée dans les bidonvilles. Mais il paraissait que le Rat en avait marre de devoir faire son commerce en douce, et de subir les contre-attaques du dictateur, qui s’opposait à son trafic. Il commandita un assassinat, mais celui-ci échoua, et les auteurs de la tentative furent rapidement arrêtés, torturés et finalement exécutés sans autre forme de procès. Le dictateur était furieux contre le Rat, et une nuit, dans sa fureur, il ordonna à l’armée de boucher tous les accès aux égouts de la ville. Cela fut fait, mais on apprit de la part de certains exilés qu’un accès restait disponible, une bouche d’égout dans un taudis des bidonvilles. De là, le Rat et ses hommes pouvaient continuer leur trafic, d’une, et aussi préparer leur vengeance. Le maître des égouts engagea, de gré ou de force, de nombreux chercheurs en biologie de la ville afin de monter une armée obéissante et terrible. De nombreuses années furent nécessaires à leurs études, mais une équipe, d’un côté, réussit finalement à relever des corps morts à la vie avec un système de tuyaux remplaçant le système sanguin, dans lesquels coulaient un substitut au sang, mais d’une couleur vert sombre. Il était par contre nécessaire de redonner toutes les 24 heures, via une valve, des nutriments dans ce sang vert afin que le corps puisse continuer à vivre. Cependant, le cerveau des morts dégénérait assez vite, et les corps ne pouvaient malheureusement pas se réveiller dès que les morts avaient passés plus d’une heure décédés sans être irrigué par le substitut sanguin. Mais d’autres chercheurs enfreignirent un deuxième tabou, et réussirent à transplanter un cerveau de rat vivant dans un de ces corps. Cette fois, tout était prêt pour la création d’une armée. Enfin, pas encore, parce que ces corps avec des cerveaux de rats pensaient encore comme des rats, et étaient bien incapable d’obéir à un maître et de se discipliner. Les chercheurs créèrent alors un élevage de rats, où les rats étaient élevés afin d’obéir, grâce à des techniques violentes (ceux qui n’obéissaient pas étaient mutilés). Un système de recel de cadavres fut aussi mis en place après que le Rat ait corrompu les fossoyeurs. Avec cela, il avait les deux « matières premières » nécessaires à son armée. Des mois, même des années après que le dictateur ait fait fermé les égouts, la population de la ville avait pratiquement oublié l’existence du Rat et du monde souterrain. On n’avait plus entendu parler d’eux depuis bien longtemps, et les bidonvilles avaient été isolés sur ordre du dictateur. Mais un jour, de nombreux habitants eurent l’impression soudaine de sentir quelque chose grouiller sous leurs pieds. Des bruits se faisaient entendre, parfois même des secousses, et cela inquiétait les citadins. Cet état dura près d’un mois, un long mois d’angoisse et de terreur parmi les habitants. La terre allait-elle trembler ? Une éruption volcanique pouvait-elle se produire ? Le Rat était-il encore en vie, enfermé sous la terre ? La dernière question trouva sa réponse : pendant une nuit sans lune, les hommes du Rat firent sauter par-dessous le palais dictatorial, et les hommes-rats envahirent la ville, qui plongea dans une terreur indescriptible. Partout des carnages, des hommes, des femmes, des enfants éventrés et à moitié dévorés par les hommes rats. Du sang dans les caniveaux, dans les rues, dans les maisons. Partout des cris de terreur, de douleur ou de mort. La ville était devenue un immense charnier ou les hommes-rats se nourrissaient de chair fraîche. Mais le dictateur n’était pas du genre à se laisser faire. Bien qu’en sous-nombre évident face aux hommes-rats, il envoya ses troupes dans les égouts massacrer les chercheurs et les hommes de main du Rat. Ceux-ci étaient peu nombreux et furent tous éliminés, le Rat y compris. Bien inutile fut cette victoire, vu qu’en haut, les hommes-rats avaient manifestement tué tous les habitants, excepté quelques fuyards chanceux.
Désolé je viens de me réveiller alors je ne pouvais pas la rendre avant mais la voila:
Il y a bien longtemps,au bord d'une cascade de Nagantia ,une légende est née,elle dit qu'alors que se pays était en guerre,3 jeunes hommes ,amis depuis leur plus tendre enfance,s’aventurèrent dans Marag,le manoir interdit de Nagantia. Après avoir pénétrer dans l’enceinte du manoir,la porte se referma derrière eux sans qu'il puissent en sortir. On raconte qu'ils n'en sont jamais ressorti et qu'ils se sont fait tué par un démon et un ange envoyer par Adess et Adyss ,deux dieux,pour détruir se lieu par Adyss et le sauver pour Adess. L"ange et le démon entrent donc dans un énorme conflis,on dit donc que les 3 hommes ont trouvés la mort dans la bataille entre ces deux forces immortelles. Maintenant,le pays de Nagantia a retrouvé un calme pesant après avoir été reconstruit pendant 3 long années,les villageois ont décider de laisser Marag en ruine après avoir été détruit. On ne sait pas si c'est la guerre ou ces forces immortelles qui l'a détruit mais la plupart des gens pense encore et toujours que se sont bien ces forces immortelles qui sont la cause de la destruction de Marag.
Bonsoir. Installez-vous mes petits, car aujourd’hui, je vais vous raconter une histoire absolument abominable et terrifiante. Ouh, je sens que votre pantalon en est déjà tout mouillé ! Bref. Ce que je vais vous raconter se passe dans l’Asile de MakunananaÏ . Cet asile fut fondé par les familles Makuna et Nanaï. D'où le nom; heureusement que le ridicule ne tue pas. Il se trouve non sur une île (cela aurait été bien peu original) mais au milieu d’une forêt perdue (ça fait encore plus peur). Bon en fait j’avoue, cette forêt se trouve elle même sur une île … Bref, peu importe, arrêtez donc de me couper ! Quoiqu’il en soit, cet asile (psychiatrique sinon c'est pas drôle) fut le théâtre de desseins maléfiques qui feraient frémir n’importe qui en ce bas monde. Même vous. Cet asile était censé être un lieu de réadaptation pour toutes les personnes atteintes mentalement devenues incapables de s’insérer dans un milieu professionnel au quotidien. Malheureusement, des enquêtes montrèrent la pauvre qualité de l’équipe de cet asile. En 1974, Brandobscure, l’un des plus anciens patients, avoua qu’il était régulièrement battu par les dits soignants. Avant d’ajouter : « C’est quoi asile ??? ». Nusenism, le directeur de l’établisemment, se défenda en décrétant que ce patient était peu sain d’esprit et avait souvent des troubles de l’esprit l’amenant à raconter tout et n’importe quoi. L’inspecteur Viper, en charge de cette mystérieuse affaire qui faisait déjà la Une de l’émission phare de TF1 « Les 30 Histoires les Plus Mystérieuses » animée Jacques Legros et Carole Rousseau, décida de rencontrer en premier lieu l’équipe éducative et pédagogique de ces lieux. Dans le Bloc – Est, c’était la surnommée Magica qui faisait subir de multiples traitements plus ou moins catholiques aux divers clients / patients. Par exemple, Brandobscure raconta qu’il se faisait souvent chatouiller par une queue d’Evoli pendant son sommeil. Selon Magica, cela permettait simplement d’accroître la capacité de concentration au sommeil d’un individu. M. Viper a ensuite rencontré M. Rindouillou, psychanalyste en charge de l’ensemble de l’asile. Il essayait de voir d’où venaient les troubles mentaux des différents patients. Selon lui, il y avait un gouffre entre ce qu’on pouvait légitimement considérés comme faisant parti d’un côté du sarcasme et de l’autre de l’ironie provenant d’un patient. Certains n’étaient ni l’un ni l’autre, ils étaient juste débiles. Mais cela n’étaient que des jugements purement subjectifs, comparables à ceux que l’on puisse se faire en regardant une œuvre d’art … Un dessin, par exemple. M. Rindouillou était indéniablement un original, un prétentieux, voir même un total incompétent. Oui, c’était un peu la débauche et la déchéance dans cet asile de fou. On ne pouvait traverser un couloir sans voir un aliéné se frapper la tête contre un mur adjacent. Ce n’était qu’un capharnaüm, tel que même celui d’Asylopole, le plus réputé de la planète, ferait bien pâle figure à côté si on devait compter les fous des deux asiles. Mais survient un terrible accident. Un jour, Nusenism, le directeur pour rappel, rentra d’une soirée sur le continent avec l’esprit pas très propre. Ayant quelques grammes de trop dans le sang et la tête un peu trop démontée, il était devenu totalement irraisonnable. Pour ne pas l'aider, on vint lui annoncer qu'un des clients principaux de cet asile, Testament, atteint de la maladie incurrable de la mauvaise foi dixit le directeur lui-même, s'était lâchement échappé durant sa pause promenade. Nusenism se rendit alors compte qu’il avait vraiment une vie de merde sur cette île moisie, et décida de mettre un terme à tout cela. Alors il appela ses potes de Clignancourt, et tous, en un clic, débarquèrent dans l’asile, armés jusqu’aux dents. Ils éradiquèrent tous les noëlistes du coin comme Biward qui laissaient des commentaires bizarres sur Dailymochon, et exécutèrent sans état d'âme les skinheads un par un. Ce fut une boucherie sans nom : si la technicienne de surface n’avait pas elle aussi été trucidée, nul doute qu’elle aurait eu assez de boulot jusqu’à la fin de sa vie après tout cela. Parce qu’à Cli-Cli, on fait pas dans la dentelle ! Enfin quoique, on vend des tee-shirts … Cet événement très vilain fit le tour de la presse internationale le lendemain. Depuis, cet endroit devint totalement abandonné. Nusenism lui, a semble t-il totalement disparu de la circulation. Certains prétendent l’avoir aperçu en train de servir des fajitas sur une terrasse à Mexico, tandis que d’autres pistes sur sa personnes amènent aux côtes de la Tasmanie, terre réputée pour ses nombreux … ornithorynques. Enfin ... Il n’y a rien d’autre à dire de plus sur cet Asile. Ou alors c’est parce que je n’ai plus de temps … Je ne sais pas.
Excusez-moi, mais le jury devait pas rendre son classement propre ? Enfin, comment ça va se passer ? Est-ce qu'il va y avoir deux classements, celui du jury et celui des membres, ou seulement celui des membres, ou une moyenne des deux, etc ?
Pour les résultats, les participations seront examinées par un jury exceptionnel choisi par mes soins et qui rendra son verdict sitôt que ses membres auront délibéré. Une fois que ce dernier aura choisi les grands gagnants, un vote sera organisé afin de plébisciter l'avis de chaque membre de cette communauté. Et une fois que vous, membres, aurez choisi, les résultats seront annoncés en commun. (Pour faire simple, il y aura le choix du jury officiel et le choix des membres, le tout annoncé en même temps).
+1 pour Elekami, je trouve ça exagéré autant de temps pour lire quelques textes (tu te prend un après-midi et tu en lis quelques uns) et de les noter. De plus je doute que rajouter un délai va changer quoi que ce soit aux votes des membres.
Et puis, s'il y a deux verdicts (ceux des membres et ceux des jury), il pourrait y avoir deux gagnants ? Ou est la logique ? Un concours c'est compétitif ! Avoir deux gagnants, deux secondes, deux troisièmes, etc... Sa sert à rien.
Bon, je dis ça, mais ça reste mon avis personnel, c'est aux organisateurs de concours de régler ça.
Non mais si les membres votent pas, c'est qu'ils n'en ont rien à faire et qu'ils n'ont pas envie de lire les textes, on peut leur ajouter deux ou trois semaines supplémentaires ça changera pas grand chose hein. Donc le report, à part repousser encore la fin du concours, est quelque peu inutile je dirais.
Ouais, tant pis pour le classement des membres, faut croire qu'il y a pas énormément de littéraires actifs. ^^ Cata, pour moi, un concours, c'est aussi pour s'améliorer, savoir ce qui ne va pas, ce qui est à exploiter... Je sais que mon style littéraire n'est pas très développé sauf quand je m'y mets vraiment à fond, et qu'à chaque fois que j'écris, ça vient différemment. Ca me donne une occasion de me mettre à l'épreuve pour essayer de maîtriser un peu mieux tout ça, et espérer avoir des retours utiles. ^^
Fini la coke et les escort-girls, fini les fêtes sans fin dans des manoirs luxueux au bord du Pacifique en Californie, fini la débauche et la dépravation dont j'ai été l'odieuse victime dans cette ville de pêchés. Babylone la Grande est tombée, les dix têtes de la bête roulent à mes pieds et dans un dernier effort j'annonce les résultats du Samhain Comortas. Déjà plus d'un mois que le concours flash est terminé et ce n'est que ce soir que je remets prix et félicitations du jury. Comme certains l'ont dit dans le topic dédié au concours, personne ne s'est donné la peine de commenter les écrits des participants (sauf un et hors jury) et par conséquent, le prix des membres passe à la trappe.
Avec une base de trois points pour la première place, de deux pour la seconde et d'un seul pour la troisième, nous sommes donc arrivé à ce classement :
Nos félicitations vont donc à Khoon qui remporte avec une certaine aisance les célébrations de Samhain mais aussi aux autres participants qui se sont donnés la peine d'écrire un petit quelque chose. Et comme ce fût un concours d'écriture, je me permets de rendre public les déclarations du jury concernant chaque écrit.
Khoon :
Spoiler:
Citation :
Yskino > Recherche génétique pour faire une armée de loup-garous. Plutôt fun. J'ai bien aimé l'histoire. Petit manque de cohérence par contre sur "l'entretien". Une personne qui a accumulé des stocks d'explosifs, on ne la laisse pas seule en tête-à-tête avec quelqu'un sans surveillance, encore moins s'il s'agit d'une personne importante. Angellan > J'ai beaucoup aimé le narrateur objet de la plupart de l'histoire, et celle-ci mériterait un approfondissement en dehors du contexte de ce concours. Pourquoi pas pour une future nouvelle ou roman ? Ypsoriama > Texte vraiment intéressant, notamment l’originalité de l’axe pour raconter l’histoire du lieu. Pas de fautes d’orthographe notables. Ça donne envie d’en savoir plus ! La suite, la suite \o/ ! Ersaishania > Si je ne me trompe pas, tu faisais tes premiers pas sur le forum en tant que membre. Et pour des premiers pas, autant dire que tu marchais avec des bottes faites en cuir de dragon. En réalité j'ai pas grand chose à dire sur le texte en lui-même ; mis à part quelques fautes d'inattention (une ou deux) le récit est bien structuré, bien rythmé et très plaisant.
Viper-Rko :
Spoiler:
Citation :
Yskino > Amusante version du zombie. Très court ceci dit, et on manque un peu de l'ambiance du "lieu" à décrire. L'idée aurait mérité d'être travaillée un peu plus (problème de temps, dommage). Angellan > J'ai beaucoup aimé le point de vue du laboratoire. Le tout me fait penser, mais de très loin, plutot dans l'ambiance générée je dirais, au film splice. Ypsoriama >J’aime beaucoup ce texte, il est bien dans le sujet mais ça manque un peu d’échanges, de rencontres (je cherche la petite bête). Sinon, il est original : titre, axe et chute. Bon après avoir lu la première phrase, j’avais la chanson de Manau dans la tête donc difficile de se concentrer … -_-‘ Je note cependant que celle-ci est au présent, suivit de passé, ce n’est pas très correct, ou alors il aurait fallu marquer une césure dans le texte. Mais j’aime bien le fait de retrouver cette phrase à la fin. Je n’ai pas noté de fautes d’orthographes. Ersaishania > L'ambiance dégagée est forte sympa. Le clin d'œil à Manau c'était osé mais ça passe ; ça a au moins le mérite de mettre le contexte spatial au plus simple et au plus efficace. L'idée de base, combiné au cliché du scientifique fou, est plutôt bien utilisée. Subjectivement il y a une chèvre et j'aime les chèvres. Les chèvres c'est cool. Un approfondissement supplémentaire sur le laboratoire aurait été un vrai plus je pense.
Raymo :
Spoiler:
Citation :
Yskino > Tiens, encore de la recherche, cette fois-ci sur la conservation des cadavres et les animaux. Petit manque de cohérence là aussi (le cerveau n'est pas le seul organe à pourrir vite...), mais l'idée était osée. Prendre une ville entière comme lieu clos est un pari risqué. En terme de logique, c'est aberrant, mais ce n'est pas trop mal raconté. Fin brusquée (manque de temps aussi...) Angellan > L'histoire d'une ville morte à cause d'un différent entre deux clans et de la naissance d'être hybrides mi-mort mi-vivant, c'est à la fois un grand classique et une façon totalement originel de l'écrire. La fin mériterait d'être un peu plus travaillée pour rejoindre la narration du début. Ypsoriama > Idée intéressante qui aurait mérité d’être développée (surtout la fin). Il aurait également fallu développer la mission du biologiste : qu’est-ce qu’il fait là ? Qu’est-ce qu’il cherche ? Comme pour le texte de Viper, ça manque un peu d’échanges. Pas de fautes visibles. Ersaishania > Une certaine insanité sort du texte, une légère angoisse. Le texte m'a mis mal à l'aise l'espace d'une micro-seconde mais dans le bon sens. J'ai lu ce texte très agréablement. L'idée d'une ville aux deux visages est une très bonne idée et m'a fait penser à la ville des Lions dans Thundercats. Le côté bidonville miteux. Je reste frustré concernant la fin. Mais ça doit faire parti de ta patte : commencer un truc qui pourrait donner un truc franchement bien mais ne jamais le terminer correctement pour faire rager tout le monde.
Cataclysm :
Spoiler:
Citation :
Yskino > Il faut se relire, ou se faire relire. La multitude de fautes est agaçante. L'idée elle-même, en revanche, est amusante, celle du monde plat et du navire qui tombe une fois arrivé au bout, ou le fait d'avoir un navire en haute-mer comme lieu clos, est bien pensée. Mais vraiment, les fautes gâchent tout et le style d'écriture, bien qu'intéressant, à encore besoin d'être affiné pour être plus entraînant. Angellan > J'ai trouvé le début très lent et j'avoue avoir lu quelques passages en diagonale, mais la fin surprenante et le lieu original m'ont beaucoup plus. Ypsoriama > Au secours les fautes d’orthographes ! *PAN* Bonne recherche lexicale mais qui contraste avec les fautes et donne un rendu bizarre ce qui est dommage. J’ai trouvé le début très long et un peu inutile. J’ai bien apprécié l’idée de flashs mais j’aurais aimé qu’ils soient encore plus développés, qu’on en apprenne plus sur cet équipage, qu’on ait plus d’échanges entre les membres de l’équipage... Sinon j’aime les bateaux et les histoires s’y rapportant <3. Chute intéressante. Ersaishania > Au secours mes yeux... Ils sont devenus blancs à force de brûler. Outre ce spectacle pyrotechnique, j'ai plutôt apprécié l'idée et ce que tu en as fait. Les conditions sont respectées si je ne chipote pas (les mers c'est le carrefour de beaucoup de civilisations) et en tant qu'habitué d'histoires de morts, de pirates, de marins et de l'Ankou, j'ai donc été très réceptif à la nouvelle.
Elekami :
Spoiler:
Citation :
Yskino > WTF ? J'ai rigolé, mais le côté "private joke" avec des membres du forum en victimes/guets star, j'aime pas trop personnellement. Il n'y a pas vraiment d'histoire ni d'ambiance, juste des clins d’œil à des amis du forum... Angellan > La Private Joke m'a beaucoup fait rire, mais j'aurais mieux apprécié le texte en lui même sans ça. Le côté interrompu, comme un conte raconté autour du feu donne du peps à l'histoire de cet asile. Ypsoriama > Personnellement j’aime bien l’idée de faire apparaitre des personnes du forum mais il est vrai que pour quelqu’un extérieur ou qui ne connait pas trop le forum et ses membres c’est peu compréhensible. J’aime bien aussi le point de vue du narrateur (celui qui raconte l’histoire) qui s’implique et donne son avis. Cependant, je trouve que le texte aurait du être développé : j’aurais aimé en apprendre plus sur cet asile. De plus, je trouve le texte parfois trop décousu : on a un peu du mal à suivre l’histoire notamment à la fin. Ersaishania > « On rigole, on rigole mais on voit pas le fond du bol ! » ; ben... heu... Voilà quoi. Pour essayer de dire quelque chose d'intelligent alors que j'ai pas grand chose à dire. Ça fait sourire (notamment sur le côté « je suis fifou et je suis jeune donc je vais faire sortir la bête qui est en moi grâce à l'alcool » de Nu'), les conditions sont respectées et l'histoire se lit sans difficultés particulières mais c'est clairement pas sérieux. Dans le sens où c'est humoristique. Rien à dire en gros.
Heaven :
Spoiler:
Citation :
Yskino > Gros Hors-sujet. Je ne vois pas trop quoi dire d'autre, vu que c'est surprenant d'être tellement à côté du thème (village versus endroit clos, histoire d'un lieu versus naissance d'une légende...) Angellan > Hors Sujet, même si on reste dans le thème d'halloween, ça fait plus base pour un jeu vidéo que histoire d'un lieu. Ypsoriama > Bon pour moi c’est hors sujet. On pourrait éventuellement penser au village en ruine comme lieu mais alors ce n’est pas assez concentré dessus. Sinon au niveau du scénario, outre l’apparition wtf des monstres, le scénar devrait être étoffé car l’idée n’est pas forcément mauvaise mais elle n’est pas développée à fond selon moi. Par exemple, les parent du héros sont-ils morts durant l’attaque (car ce n’est écrit à aucun endroit) ? Quelles sont les autres classes que l’ont peut prendre en temps qu’humain (s’il y en a) ?... Plus quelques petites fautes d’orthographes. Ersaishania > Heureusement que j'avais précisé des conditions... Tu avais prédit que tu ferais un hors-sujet, tu l'as fait. Je soupçonne que cela soit volontaire et pour cela je n'en dirai pas plus.
Ysitia :
Spoiler:
Citation :
Yskino > Hors-sujet à nouveau... (Histoire d'un monde versus histoire d'un lieu). Angellan > Hors sujet, c'est très court et décousu, et à vrai dire je n'ai pas vraiment compris ou le texte voulait en venir. Ypsoriama > Texte très/trop court et un peu hors sujet. Beaucoup de fautes d’orthographe. L’idée n’est pas forcément mauvaise mais on ne comprend pas l’histoire. L’histoire du manoir aurait du être beaucoup plus développée. Qui sont ces 3 hommes ? A quoi servent-ils ? Juste à se faire tuer ? Qui sont ces dieux ? Pourquoi des dieux voudraient détruire ou pas ce lieu ? Qu’est-ce que celui-ci a de particulier ? Pourquoi envoyer un ange et un démon ? En bref ce texte engendre beaucoup trop de questions. Attention répétition : « sans qu'il puissent en sortir. On raconte qu'ils n'en sont jamais ressorti ». Ersaishania > Une des conditions principales étaient la narration d'un lieu qui a connu des trucs pas tops. Le manoir était une bonne idée mais malheureusement rien n'a suivi. Beaucoup de fautes d'orthographes qui nuisent à la maigre lecture. C'est très mal structuré (voir pas du tout) ; en quelques mots, si cela avait un « scénario » d'un jeu, j'aurai probablement pété un câble. Je suis déçu. Dommage y'avait matière à faire quelque chose de bien.
Passons aux récompenses à présent ;
Pour sa première place dans le choix du jury, Khoon tu remportes six points de concours pour avoir gagné le Samhain Comortas ainsi qu'une décoration exclusive à ce concours. Pour être le seul à avoir donné ton avis en tant que membre, tu remportes un point concours supplémentaire.
Pour être parvenu à la deuxième place du podium, toi Viper-Rko tu remportes une décoration exclusive ainsi que quatre points de concours. Et vu que c'est le concours de départ du plus Breton des membres, je te donne une décoration unique en son genre. La surprise du chef comme on dit.
Raymo, pour t'être hissé à la troisième place du classement, tu gagnes deux points de concours et un bisou. A tous les autres, en plus des remerciements pour vos participations, vous remportez un point de concours.
En tant qu'organisateur (et quelle organisation !) je tiens à remercier les jurés pour avoir soumis à la lecture le travail d'une pensée plus ou moins réfléchie et à remercier les membres du jury d'avoir pris un peu de temps pour lire et critiquer les participations de chacun. Le groupe des scénaristes n'étant plus, je tiens tout de même à remercier Yskino et Elekami pour leur dévotion et leur amour de l'écriture. Et c'est ainsi, sur une note de confettis et de feu d'artifices que je prends mon baluchon pour d'autres aventures. Il est l'heure de partir et peut être qu'on se croisera un se ces jours, qui sait.
Je peux demander cette récompense en rang T_T ? (J'parle du "Fils de Nominoë" hein)
Anyways, j'suis flatté de cette 2ème place, comme je l'ai dit, j'avais toute ma famille Bretonne chez moi, donc j'ai dû un peu arracher ce texte de mon esprit, en le remodelant autant que possible x)
Toutefois, je tiens à ajouter quelques petites précisions pour Ypso'
Citation :
Je note cependant que celle-ci est au présent, suivit de passé
Oui, le vent "souffle" reste au présent, car que ça soit au début ou à la fin du récit, il continue de souffler. La suite est un flash-back, le laboratoire raconte un de ses souvenirs, d'où le fait que j'ai utilisé le passé Le passage qui sort du flash-back et nous fait revenir dans le moment présent est la répétition de la première phrase.
Désolé si ça n'a pas été très clair, ou si j'ai mal employé la langue française pour ça =)
Merci pour vos retours, et oui j'avoue que c'est un gros délire que je me suis tapé en moins d'une heure pour pas figurer dans le jury parce que j'avais la flemme pour le fun et par peur qu'il y ait trop peu de participations, mais en fait pas du tout, y a eu pas mal de gens qui ont envoyé des trucs. Bien joué à ceux qu'ont gagné.
Citation :
Et c'est ainsi, sur une note de confettis et de feu d'artifices que je prends mon baluchon pour d'autres aventures
Dans ce cas, aurevoir, et n'oublie pas ton GPS, on sait jamais.
Bravo à tous les participants, j'ai eu plaisir à vous lire.
Viper-Rko > non mais j'avais compris mais je pense que ça aurait été mieux avec une césure (retour et saut de ligne) entre la 1ère et la 2ème phrase. Mais après comme je l'ai dit je cherche la petite bête .
Cataclysm
Maire Lv.9
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Sujet: Re: Concours d'Halloween 2012 Mar 8 Jan 2013 - 17:32
Bravo à Khoon est aux autres, bien joué !
Je me rend compte que j'aurais dû me relire, ce que je ne fais jamais xD (car c'est la chose la plus saoulante dans l'écriture !).
Étrangement le jury dit pareil que ma prof de français...