Monde: Modiemo/Dezillion


Localisation: Modiemo

"Modiemo. La planète morte. Dans les vieilles légendes que quelques vieux fous s'obstinent à raconter aux enfants, il est dit que Modiemo fut autrefois le berceau des Nédios (2) et que la magie habitait encore les entrailles glacées de la planète. Mais nous autres, les Nédios, avons combattus, combattus de toutes nos forces contre ce monde qui nous a donné la vie. Nos ancêtres ont détruit tous ce qui existait à la surface de Modiemo.
Ils sont allés jusqu'à pomper la chaleur du noyau de notre planète, éteignant du même coup le centre et la vie de notre monde.
Ils émigrèrent sur d'autres planètes, qu'ils entreprirent de détruire également.
Modiemo resta une boule sans vie, maudite par les Anciens, ne subsistant que grâce au peu de magie régnant encore, pendant près d'un millénaire.
D'où leur venait leur folie destructrice, je ne saurai le dire. Les Nédios restants, éparpillés dans l'univers, finirent par périr à cause de cette démence.
Je ne les ai pas suivies. Je suis resté sur Modiemo. J'ai continué ma vie sur la boule de pierre dévastée qui nous enfanta.
Bien des années se sont écoulées depuis l'extinction des Nédios. Des vaisseaux que je ne reconnaissais pas ont atterris. J'ai d'abord crue que les créatures qui en sont descendus étaient des Nédios, mais ils n'en ont que l'apparence. Leur caractère n'a rien en commun avec le nôtre, mis à part une chose: la passion pour la destruction.
Ils ont rendue vie à la planète puis ils sont partit. Quand ils sont revenus, j'ai voulu venir les remercier. Mais ils m'ont vite déçue. La première chose qu'ils ont commencé par faire, c'est d'installer des géants de métal pour couper, trancher, exploser, détruire la nature autour d'eux. Ils ont construit des villes avec des matériaux inconnus, mais qui tuait les plantes.
Je ne veux pas endurer ça. Je ne veux plus endurer ça. Je détruirais ces créatures, ces humains, qui veulent recommencer les erreurs de mon peuple.
Hin... je ne suis pas si différente des Anciens en fin de compte.
Mais je jure devant les Dieux que cette destruction est justifiée.
Ce sera le dernier coup de théâtre des Nédios!"

(1) Il s'agit des pensées d'Inika. Cette Nédio dirigeait un groupe de révolutionnaires qui luttait contre la destruction de la nature. Mais peu à peu, son groupe a fini par disparaître. Lors de la disparition du noyau de Modiemo, Inika a réussie à sauvegarder un petit oasis dans lequel elle vit. Elle s'est rendue immortelle grâce à la magie, mais ce sort la prive de forces. Elle désespérait, ne sachant pas comment détruire les humains, mais Malia lui a offert une occasion unique de parvenir à ses fins.
(2) Les Nédios furent le premier peuple intelligent de Modiemo. Leur apparence est proches de celle des humains, à la différence que leurs yeux sont tous plus ou moins rouge et que leurs cheveux sont blancs. Une partie de leur visage est marqué par un symbole unique qu'ils obtiennent à la naissance. Eux-mêmes n'ont pas pût découvrir ce qu'il pouvait signifier. C'est trop tard pour eux maintenant.

Scénario

Localisation: Dezillion, capitale humaine d'Ondrix

La petite Malia Odami est la fille d'une scientifique folle, aujourd'hui décédée, et d'un ivrogne.
À cause de sa situation familiale, elle vit dans un pensionnat, où elle n'est pas vraiment heureuse. Maltraitée par certaines filles et évitée par les autres, elle ne peut se réfugier qu'auprès de ses seuls amis: les esprits.
Quand elle était toute petite, sa mère faisait des... expériences (3) sur elle. La principale était de lui greffer des bouts de... on ne sait quoi dans le cerveau.
Elle a essayé d'expliquer à ses camarades de pensionnat que les expériences de sa mère lui avaient conféré des pouvoirs de médium. Mais elle n'a récolté que des sobriquets stupides et des boutades acides.
Un jour, absolument dégoutée par sa vie, elle tente de se suicider en sautant du toit. Contre toute attente et surtout la sienne, Malia s'en sort avec un simple hématome. Une voix étrange lui souffle de prendre le briquet qu'elle a dans sa poche (Malia fume, et pas que des cigarettes) et de mettre le feu au pensionnat. Prise de panique, Malia fuit et va se cacher dans une ruelle sombre, dans une petite cabane de fortune qu'elle utilisait du temps où elle faisait le médium. La voix continue à la harceler quelques heures, l'encourageant à tout détruire. Puis elle se retire, laissant une Malia à moitié folle sanglotant au fond de sa ruelle.
Plus tard, un jeune homme, Éric Rowdes (4), la retrouve endormi. Pris de pitié, il la ramène chez lui et "omet" de signaler au pensionnat qu'il l'a retrouvé.
(*) À son réveil, Malia est prise d'une crise de folie et s'enfuit dans la ville. Elle se dirige vers la base militaire d'Ondrix. Après une entrée fracassante (5), Malia entre au poste de commandement des missiles de la base et tente de les amorcer. Mais elle est assommée par Éric, qui s'était discrètement glissé derrière elle.(*)
Malia revient à elle (pour de vrai cette fois). Eric lui propose de l'héberger chez lui quelques temps. Elle accepte, car elle n'a aucune envie de retourner au pensionnat. Après avoir remplit les formalités auprès de son association (et avoir reçu le surnom de violeur de jeune fille) Eric retourne chez lui, et trouve Malia en train de se frapper la tête partout en hurlant qu'on la laisse tranquille. Il lui injecte de force un sédatif léger (utilisé d'ordinaire sur les enfants récalcitrants) et l'attache sur son lit. Il se dit qu'il devrait trouver un moyen de guérir Malia de ses accès de folie.
(*) Pendant ce temps, dans les rêves embrumés du calmant, Malia se retrouve dans un endroit étrange, un genre de désert, ou se tiennent trois personnes: une femme avec des cheveux blancs et une large marque noire sur le front, sa mère en larme, et une troisième personne encapuchonnée presque invisible. La femme aux cheveux blancs se présente comme étant Inika, la dernière Nédio (nom qui échappe totalement à Malia). Elle lui propose une épreuve: traverser le désert (projection de l'âme de Malia) et libérer ou sa mère, ou le fantôme. Là, trois choix se forment (4 en réalité, mais seuls les idiots risqueront un gameover pour ça): libérer la mère de Malia, libérer le "fantôme" ou s'enfuir (oui, y a trois sorties) (*)
Dans le premier cas, rendez-vous page 1. X]
Dans le deuxième cas, rendez-vous page 2.
Dans le troisième cas, rendez-vous page3.

(3) C'est lors d'une de ces expériences qu'elle est morte. La machine qui contenait une préparation dangereuse s'est emballée, puis a explosée. Seule Malia a miraculeusement survécue.
(4) Éric Rowdes est un jeune membre de la ligue de protection de l'enfance (l'association qui a placé Malia dans le pensionnat d'Ondrix). Il vit seul, et a une certaine attirance pour les filles plus jeunes que lui. Il semblerait qu'il ait craqué pour Malia.
(5) les pouvoirs de Malia sont réels. Elle les utilise surtout pour faire la médium, mais durant ses crises de folie, ils sont démultipliés. Elle peut alors s'en servir pour se défendre, déplacer des objets ou blesser ses adversaires. Elle a fait sauter la grille qui défendait la base militaire d'Ondrix et a neutralisé les gardes avant que ceux-ci ai pût réagir.
(*) = partie jouable du scénario


Page 1

Spoiler:

Page 2

Spoiler:

Page 3

Spoiler:

Il semblerait que le Père Noël n'ait pas apporté que des cadeaux dans sa hotte, oui cette année, je serai pointilleux sur les scénarios qui se pointeront ici =D
Assez de blabla, place à la critique cruelle : Ici
Une fois de plus, c'est un fichier odt uploadé sur Megaupload.

En résumé de ce que j'ai écris -pour ceux qui auront une flemme de lire ma critique -cette fois légère ; le problème majeur c'est avant tout la façon dont tu racontes les choses, c'est peu fluide.

Manque de bol, je peux rien lire, mon portable ne peut pas ouvrir les fichiers odt.
Et plutôt que te demander de réécrire ta critique ici, je vais juste prendre en compte la remarque de ton message. X)
Mais ne t'inquiète pas, Ô Dieu des contes et des légendes, je n'ai point terminé mon roman.
Je ne l'ai pas encore corrigé, c'est quand il sera fini que je le ferai.

Hmm. Dans ce cas, je l'ai re-uploadé sous un format que tu devrais être capable d'ouvrir (sauf si tu n'as pas d'explorateur internet, ce que je doute) : Ici
C'est quand même mieux qu'un truc en trois mots.

Ça non plus je peux pas. Mon téléphone portable est pas fait pour ça. :/

Mais mais... T'as écrit un scénario sur un cellulaire ?

T'as tout compris bouffi! X)
Je sais je suis moi aussi un peu fou, mais si j'attend je vais oublier mon idée. et comme j'ai la possibilité d'écrire avec mon téléphone portable, bah je le fais ^^

J'aime bien ton scenar,mais je trouve ca un peu cliché,une fille qui veut venger son peuple c'est déja vu,mais je commenterais plus en profondeur quand j'aurais plus d'infos.

Non pas venger, mais empêcher qu'il rennaisse à travers les humains.

Je te recopierai ma critique ici même ce soir ( ce message est donc un prétexte à l'édition) parce que c'est pas avec le si peu de commentaires critiques que tu vas avancer. Faut quand même être fou pour écrire un scénario sur cellulaire O_o

EDIT:

Citation :

"Modiemo. La planète morte. Dans les vieilles légendes que quelques vieux fous s'obstinent à raconter aux enfants, il est dit que Modiemo fut autrefois le berceau des Nédios et que la magie et Répétition de « et », préfère la virgule les esprits habitaient encore les entrailles glacées de la planète. Mais nous autres, les Nédios, avons combattus, combattus de toutes nos forces contre ce monde qui nous a donné la vie. Premier paragraphe peu harmonieux à la lecture, une réécriture de ce passage serait bienvenue Nos ancêtres ont détruit tous ce qui existait à la surface de Modiemo.
Ils sont allés jusqu'à pomper la chaleur du noyau de notre planète, éteignant du même coup le centre et la vie de notre monde.
Ils émigrèrent sur d'autres planètes, qu'ils entreprirent de détruire également. Sur ces trois lignes, une sorte d'énumération en ressort, en bien.

A partir de cette phrase jusqu'à "coup de théâtre de Nédios!", rien à dire.
Le coup de je détruis ma planète mère et celles que je conquerrais plus tard me rappelle les maychans dans Valérian ; cependant, ça reste plutôt original dans le fond et pour le moment à part l'aspect brouillon de l'écriture, c'est plutôt sympa.

Citation :

Elle désespérait, ne sachant pas comment détruire les humains, mais Malia lui a offert une occasion unique de parvenir à ses fins.

Par le biais des esprits ?

Citation :

Quand elle était toute petite, sa mère faisait des... expériences (3) sur elle. La principale était de lui greffer des bouts de... on ne sait quoi dans le cerveau. Son père, déjà sérieusement alcoolique, s'est complètement laissé aller. « Malia a miraculeusement survécu tandis que son père sombrait dans un alcoolisme des plus puissants » ; cette phrase n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, mais c'est pour te montrer que l'on peut faire mieux niveau tournure de phrase moins abrupte en gardant tout le contenu. Ici, tu remarqueras que ma phrase n'a pas à être dans ton texte cependant je pense qu'enlever le fait que la mère meurt fait que l'explication sur quoi le père sombre encore plus devient inutile. Paragraphe à revoir. La jeune fille a un moment assuré leur subsistance en jouant la médium, avant qu'on ne la prenne et qu'on place son père en cure de désintoxication. En jouant la medium, l'existence des esprits est donc connue de tous? Du moins, les gens savent que dans ce monde, il existe des esprits ? Ou ça ne touche qu'une petite partie de la population qui y croit parce qu'elle a été témoin de phénomènes inexpliqués ?
Elle a essayé d'expliquer à ses camarades de pensionnat que les expériences de sa mère lui avait conféré des pouvoirs de médium. Mais elle n'a récolté que des sobriquets stupides et des boutades acides. Cohérence à revoir si tu veux que les deux phrases s'enchainent avec harmonie

Citation :

Un jour, absolument dégoutée par sa vie, elle tente de se suicider en sautant du toit. Alors un phénomène étrange a lieu. Un grand pentagramme apparaît sous la jeune fille et stoppe sa chute.
Le coup du pentagramme est un peu gros. Techniquement, c'est une sorte de « drap » pour qu'elle ne se fracasse pas par terre ou cela relève plus d'une sorte de télékinésie spirituelle ?

Concrètement, ce début de scénario part sur de bonnes bases : assez original, tu sais vers où tu vas et par quels moyens tu t'en donnes les possibilités, l'orthographe est correcte donc la lecture plutôt agréable. Cependant, le tout est accentué de légères incohérences et ton plus gros défaut c'est la mise en forme globale ; il y a répétitions sur certaines choses, des éléments du texte qui s’emboitent mal d'où que la lecture est un peu moins fluide que voulue. Sur certains points je te conseille une réécriture mais globalement c'est du beau boulot. Bonne continuation =)
Ah et même si je sais que tu bosses sur cellulaire, une petite carte représentant ton monde ne serait pas de refus.

C'est ce que je dis X)

Thefantome > Je réup' ton topic pour te dire que j'ai commenté ce que tu nous as fourni pour le moment ; au cas où tu n'aurais pas vu que je l'avais édité.

Ok je vois. Allez je sors l'excuse qui tue: regarde l'heure d'écriture, c'est normal que j'ai pas bien mis en forme! XD
Non sans blague je vais tâcher d'améliorer ça (tout en continuant mon histoire bien entendu ^^)
Je devrais bientôt récupérerer mon pc, je devrais pouvoir mettre une carte dans quelques temps