Test de Velsarbor

Velsarbor est un jeu développé par Lachsen sur RPG Maker 2000.
Le jeu est en allemand. La version testé est la traduction française réalisée par Shanka.


>Écran-titre

Mise en bouche__________________________________

Lors d’un combat sanglant entre deux puissantes nations, Seldan, un soldat utilisant une technologie puissante, désobéi à l’ordre de repli de ses supérieurs.
Il prend seul d’assaut la base ennemi, et s’en prend à la cible prévue, dans le but non pas de la ramener à son pays, mais de la détruire.
Après ceci, le soldat et la cible disparurent.
La nation de Seldan écrasa l’autre.
On croyait que la paix pourrait durer éternellement…
Bien sûr, ce ne sera pas le cas.


>Introduction.

Intrigue intrigante ?____________________

On démarre par des phrases aussi empreintes de philosophie que d’inutilité qui font la joie des makers et le désarroi des joueurs.
Malgré tout, une fois ceci passé, l’intrigue démarre vite, on y est plongé facilement, et seuls les dialogues sont clichés, l’ambiance travaillée rattrapant ces écarts scénaristiques.
On pourra quand même regretter les références trop évidentes à Star Wars.
Le combattant au sabre laser est peut-être de trop dans Velsarbor.
Chose problématique quand on sait qu’il s’agit du personnage principal…


>Une jolie map à panorama.

Mon chien va-t-il saigner des pupilles ?____

On commence en beauté avec un écran-titre simple mais plutôt réussi.
Pour les maps, on oscille entre le futuriste et le médiéval.
C’est pixellisé, mais beau quand même.
La plupart des yeux devraient donc apprécier.
Une mise en scène du tonnerre booste l’aspect.
On pourra regretter cette pauvre boîte de dialogue bleue qui ne demande qu’à être changée…
On pourra regretter une certaine difficulté à repérer les passages entre les maps parfois.
Ils ne sont pas très marqués.
En tout cas, les chipsets de Terranigma, Seiken Densetsu 3 et Chrono Trigger sont utilisés intelligemment, et on ne note pas d’incohérences.


>Un aperçu du menu-statut.

Un jeu ou du mauvais cinéma ?____________

Les systèmes effraient dès le départ, pour ceux qui connaissent les limites du logiciel, la version 2000 ne permettant pas l’usage de scripts.
On peut donc sauvegarder 50 parties différentes si besoin, en entrant un chiffre.
Bien que l’on cherche l’utilité. En effet, qui recommencera 50 fois le jeu ?
Puis vient le premier combat.
On est ici mitigés entre extase et colère.
Magnifique un système de combat personnalisé qui a l’air bien programmé.
Mais d’un autre côté, toutes ces barres, ces symboles et lettres étranges… on se perd dans ce merdier, et on prie pour que la prise en main reste simple.
Finalement oui, tout est agréable à gérer. Pas de stress, inutile de se presser à cause d’une jauge ATB inépuisable…etc.
Les animations elles, sont rapides et bien réalisées.
On confirme, ce n’est pas du mauvais cinéma, c’est un bon jeu.
Pour finir, l’exploration des maps, et l’arrivée des combats aléatoires esquivables, jouissent d’un système original et parfaitement fonctionnel.


>Le super système de combat.

Après le Conservatoire ?__________________________

Le diable se laisserait envoûter par la bonde sonore de l’écran titre.
Le plus impressionnant est pourtant encore à voir.
Les musiques sont aussi bonnes tout le jeu durant, parfaitement en accord avec l’ambiance des scènes qui plus est.
Une perle rare niveau musical donc.


>Une partie du rapport de combat, qui est en fait divisé en plusieurs parties.

En conclusion, Velsarbor est un jeu amateur qui n’a rien à envier aux jeux commerciaux. Malgré une certaines difficulté pour les boss, il reste abordable.
Un jeu à tester, ne serait-ce pour voir à quel point les limites de RPG Maker 2000 ont été poussées hors de leurs retranchements. Ce que l’on aurait cru impossible… a été fait.

NOTE:______________________________________
Univers : 14/20 – Très intéressant, mais les dialogues sont à revoir.
Mise en scène : 17/20 – Une charte graphique réussie, des cinématiques hallucinantes.
Jouabilité : 16/20 – Des systèmes personnalisés fonctionnels et simples à prendre en main.
Musiques : 18/20 – Une perle sonore. Jouer sans le son serait un sacrilège.
Général : 16,25/20 – Un jeu à tester absolument. Plus que du making, c’est de l’art.



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