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SPZelda : Déclarations est un jeu développé par Dark8744 sous RPG Maker 2003, entre 2006 et 2008.

UNIVERS: Et dans un éclair rose fushia, Zelda s’éveilla… - 35%

Que dire de l’histoire ? Ça se passe après les évènements de Minish Cap. Le roi charge Link de la garde du château pendant qu’il se rend à un bal (wtf ?). Bien sûr, les choses tournent mal, Vaati se rend dans un endroit zarbi est réveille Ganondorf d’entre le morts (lequel a le pire rire de trisomique de l’histoire du jeu vidéo). Link se retrouve grand danger, et on inverse les rôles ! La belle princesse va prendre son courage à deux mains et à deux pieds pour le sauver ! Enfin, dans son imagination, car en réalité, elle joue… à la GBA. Spécial comme concept.

La narration est intéressante au début, mais dès qu’on entre dans le jeu, les phases dialogues sont moyennes. On commence à découvrir des fautes d’orthographe, quelques phrases plutôt mal tournées. L’aspect narratif se dégrade donc finalement pour n’être que très moyen voire mauvais. Essayer de faire dans le poétique quand on maîtrise mal la langue française, c’est plutôt foireux, vous en conviendrez.

Le simple fait d’avoir notre héroïne qui parle choque un peu, car Link ne soufflait pas un mot dans les Zelda originaux. Mais bon, c’est comme ça, les filles, c’est plus bavard.
Hors blagues vaseuses de ma part, on aurait préféré que les personnages gardent la bouche fermée. Entre la poésie naze de la fille en rose et les dialogues d’arriéré de l’autre lutin vert, on en vient à regretter qu’ils soient dotés de cordes vocales. Bon les dialogues peuvent parfois faire rire, même si l’humour est pipi caca c’est ce qui nous motive à les lire plus ou moins.


AMBIANCE: Hyrule rules ! – 85%

On retrouve une ambiance sympathique dès l’écran titre, ce qui est plutôt une bonne chose. Il est graphiquement joli et simple, légèrement gâché par la window de choix mais il fallait bien qu’elle soit là. La musique est entraînante aussi. Ça colle pour le moment !

On enchaîne ensuite par une introduction. On comprend tout de suite que Zelda est la narratrice. Un défilement des maps nous donner un premier aperçu de l’univers, bien mappé, fidèle à la tradition zeldaesque. Les lieux sont dotés d’une bonne ambiance. Seul bémol : le texte en écriture rose et fine est presque illisible. Dommage, ça aurait été très bien sans ça.

Et alors on démarre le jeu. Zelda éternue la mise en scène est bien faite. Le faceset est moyen mais il a le mérite d’être custom. C’est très kitch comme intérieur, mais nous sommes une princesse, quoi de plus normal !

Gros bémol par contre, les effets sonores comme le tonnerre et les cris d’oiseaux sont plus forts que la musique, et si on aimait mettre le son à un volume agréable pour la musique, ces bruits là nous attaquent les tympans avec violence.

Le bémol graphique est lié aux superpositions, qui foirent un peu, l’adaptation des rips de Zelda en chipsets 2k3 oblige. Parlons de l’utilisation de ces chipsets. Ça allait bien jusque là, mais la salle du trône est loupée. Pourquoi ne pas avoir conservé le modèle de base des Zelda ? Avec les tapis et les rideaux ? Ici ça ressemble à toutes les autres pièces du château, c’est rustre et froid.


La salle du trône en question.

On reste quand même sur un fait indéniable, la mise en scène est excellente.


GAME-DESIGN: Flower power, bouffe des coups de robe-hammer sale monstre ! - 40%

Que dire de notre première approche du game-design ? Un intro assez longue, mais bien faite, donc on y survit. La possibilité de choisir un mode de difficulté est intéressante, mais nous nous contenterons du mode normal (nommé mode « Princesse ») afin de profiter pleinement du jeu. Le mode « Super Princesse » offre moins d’objets de soins et surement plus de game-over, idéal pour un joueur chevronné, mais pas dans le cadre d’un test.

Question expérience joueur, on pourra regretter la non-utilisation de l’utilitaire RMhacker, afin de changer la police de base du logiciel, presque illisible. Nous n’en tiendrons pas rigueur au créateur pour la simple raison que je ne suis pas sûr que l’utilitaire fut déjà disponible lors du développement de ce jeu.

On peut dire que finalement l’intro est beaucoup trop longue et peut décourager. La mise en scène exceptionnelle rattrape le coup, mais ça reste un problème.
Ensuite, les vrais soucis commencent. On commence à jouer. Les systèmes d’attaque, de déplacement, l’affichage du menu, tout ça, c’est fonctionnel. Mais dieu quel lag !!! On est censés battre des monstres et des boss avec de tels ralentissements ? Mon PC est assez récent donc bon s’il faut avoir une machine de guerre pour que ça tourne correctement, l’intérêt me semble limité. J’ai fermé mes autres applications mais ça ne suffit pas.
Aussi, on s’emmerde à bousiller toutes les herbes, mais on obtient jamais rien à l’intérieur, c’est nul.

Pour finir, je me vois contraint d’arrêter ce test au tout début, car je ne trouve pas le bâton du sage. Les indications sont vraiment pas claires, et chercher pendant des heures avec des déplacements pleins de lag, c’est lassant.


Un mapping extérieur agréable.

CONCLUSION

On peut donc conclure que SPZelda est un jeu déjanté, qui utilise l’univers de Zelda en détournant les personnages au bon vouloir de l’auteur, ce qui n’est pas un mal, mais que sa narration est plutôt mauvaise. Le jeu est sauvé par une mise en scène exceptionnelle comme on aimerait en voir plus souvent.
Pour finir, le gameplay est fonctionnel et réussi, mais il cause trop de ralentissements malheureusement. Il fallait s’y attendre avec le full-event et la taille des maps. Conseil à tous ceux qui veulent faire des jeux Zelda : oubliez RM !! Zquest est là pour ça nondidiou !

Note finale : 50%, je publie ce test car j’en ai assez vu pour juger des grandes lignes. Notez que malgré tout mon opinion du game design et du level-design est incomplète puisque je n’ai pas eu l’occasion de parcourir les donjons.